Avec une humilité sincère, une profonde gratitude envers Dieu, j'offre ce témoignage attestant l'efficacité curative de la Science Chrétienne. Je m'y intéressai dès l'âge de onze ans, lorsque j'entendis une voisine qui en parlait. J'obtins de ma mère qu'elle me laisse aller un jour à l'École du dimanche de la Science Chrétienne. Ensuite, je ne pus y retourner avant d'avoir atteint l'âge de treize ans.
Après le décès de ma mère, qui avait eu les secours de la médecine, je me rendis avec une amie dans une ville située à six heures de distance pour acheter Science et Santé, par Mrs. Eddy, car je ne pouvais me procurer ce livre plus près de chez nous. Que je fus heureuse de posséder ce précieux volume! J'avais besoin de la vérité qu'il enseigne.
Pendant que j'étais chez une praticienne, je fus presque complètement guérie du chagrin. Je parlais en pleurant de mon affliction, lorsque la praticienne s'écria: « Ma chère, elle vit toujours! » Ces paroles étaient dites avec une bienfaisante conviction; elles me réveillèrent immédiatement, me donnèrent le courage et la force que demandait ma tâche — aider mon père à élever quatre frères plus jeunes que moi et une sœur qui n'était qu'un bébé. La Bible, Science et Santé, les autres ouvrages de Mrs. Eddy et les périodiques Scientistes Chrétiens furent une source constante d'inspiration, de force.
La première guérison dont je fus témoin par l'application de la Science Chrétienne fut celle d'un enfant de deux ans qui avait avalé une solution concentrée de soude caustique.
J'ai eu bien des guérisons en Science Chrétienne. Je me rappelle un cas d'appendicite aiguë. La première attaque eut lieu un jeudi soir. Le samedi matin, j'eus une crise très sérieuse et je fis appel à une praticienne. Le lendemain, j'étais à mon poste à l'école du dimanche et je m'occupai de ma tâche sans aucun malaise. Le jeudi suivant, il me fallut de nouveau demander de l'aide. Je m'attachai à ce commandement de Mrs. Eddy (Science et Santé, p. 393): « Élevez-vous dans la force de l'Esprit pour résister à tout ce qui est dissemblable au bien. » Le samedi, je devais être à une réunion d'association, ce qui nécessitait un voyage d'environ trois cents kilomètres. Considérant que c'était pour moi un privilège et un devoir d'assister à cette réunion, je refusai d'admettre le témoignage des sens matériels et je fis tous mes préparatifs.
Une heure avant le départ du train, une nouvelle crise survint. Je savais que c'était une suggestion de l'entendement mortel qui voulait m'empêcher de recevoir et de donner du bien, et je n'avais aucune crainte. En arrivant à ma destination, je me sentais à l'aise, mais au milieu de l'après-midi, pendant la réunion, je fus presque vaincue par le mal. Le professeur ignorait ces circonstances, mais il déclarait avec amour, avec assurance et conviction tant de bienfaisantes vérités que je fus complètement guérie. Ce mal n'a plus jamais reparu.
Une autre guérison remarquable concernait une paralysie partielle du côté droit. Je me souviens que je travaillai pendant plusieurs semaines en Science Chrétienne, progressant peu à peu et poursuivant mes occupations habituelles, quoique avec peine. Un dimanche matin de bonne heure, je me réveillai apparemment très malade et presque incapable de bouger. Cette pensée me vint: « Toute déclaration de la vérité guérit instantanément, complètement, d'une façon permanente. Les vérités que je déclare sont efficaces maintenant même. » Alors je pus descendre l'escalier. Je pris une Christian Science Sentinel et je réussis à retourner dans mon lit. Je trouvai un article qui était précisément ce dont j'avais besoin. Avant d'en avoir achevé la lecture, je sentis qu'un grand changement s'était produit. Je m'endormis, me reposai paisiblement, et pus marcher près de trois kilomètres pour aller à l'église.
Il restait cependant une trace d'infirmité, qui ne céda pas tout de suite. La crainte concernant l'avenir voulut se glisser dans mes pensées. J'en parlai à une praticienne; elle me donna cette réponse: « Pouvez-vous vous imaginer que l'Être infini soit perclus? » Naturellement cela m'était impossible. Alors, dit-elle, je ne pouvais pas non plus me représenter l'homme, réflexion de Dieu, comme étant perclus. Bientôt toutes les manifestations de l'erreur disparurent; je me sentis libre et plus reconnaissante que je ne puis le dire.
J'ai vu et eu beaucoup d'autres guérisons, parmi lesquelles je citerai les cas suivants: angine chronique, grippe, rougeole, myélo-méningite parvenue à son dernier stade; une démence qui durait depuis longtemps fut guérie en dix jours; de profondes brûlures causées par une explosion furent guéries en une semaine, sans que la poudre enflammée laisse de cicatrices, et sans que la vue en souffre; une pneumonie se guérit en quatre jours, sans laisser de suites. Tous ces maux cédèrent à l'application de la Science Chrétienne.
Quoique je sois très reconnaissante de ces guérisons physiques, j'apprécie davantage encore l'inspiration, les directions, la protection spirituelles, et la lumière que l'étude de la Science Chrétienne jette sur les saintes Écritures.
Nous ne saurions être trop reconnaissants de l'œuvre que notre chère Leader accomplit avec amour, avec courage et dévouement, et de l'infaillible sagesse dont elle fit preuve en établissant toutes les branches d'activité qui se rattachent au mouvement de la Science Chrétienne.
Ayant eu le bonheur de suivre le cours d'instruction dans ma jeunesse, j'ai pu maintes fois assister aux réunions annuelles de notre association, qui m'ont fait du bien. En terminant, je désire mentionner avec gratitude la protection que j'ai trouvée au sein de L'Église Mère et d'une église filiale, l'amour des praticiens et des amis qui m'ont aidée dans ma démonstration du Christ, de la Vérité, riche en bénédictions, guérissant, sauvant, établissant la paix éternelle.
Appleton (Wisconsin), États-Unis.