Mary Baker Eddy nous a révélé la totalité de Dieu et sa conséquence, le néant de la matière ou du mal; cette révélation me guérit d'un herpès grave, éruption infectieuse affectant mes pieds. J'éprouve une profonde gratitude envers Dieu pour l'œuvre accomplie par notre révérée Leader.
Cinq docteurs, dont deux spécialistes, ne me promirent aucun soulagement durable; ils dirent que le mal était chronique et reviendrait par intervalles. Ces médecins firent de leur mieux; ils cherchèrent une cause matérielle, mais au cours de plusieurs années ils ne purent la trouver et furent incapables de prescrire un remède efficace. Dans mon désespoir j'eus recours à la Science Chrétienne; je me débarrassai de tous mes remèdes et ne comptai plus que sur cette Science.
La médecine attribue les maladies à de multiples causes, toujours matérielles. L'entendement mortel voudrait nous faire croire à plusieurs entendements, mais la Science Chrétienne déclare qu'il existe un seul Dieu, un Entendement, unique cause et créateur.
Dans le livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mrs. Eddy déclare concernant Jésus (p. 313): « Il pénétrait sous la surface matérielle des choses et trouvait la cause spirituelle. » En outre, à la page 157, elle écrit: « La Science Chrétienne ne prend en considération que la cause mentale pour diagnostiquer la maladie et la détruire. »
Scientifiquement parlant, il n'y avait dans mon cas rien de physique qui dût être guéri. La chose indispensable c'était d'éliminer les tendances rebelles et d'autres défauts. Des mois d'efforts consacrés furent nécessaires pour la guérison; il fallut dépouiller le « vieil homme avec ses œuvres » et revêtir le « nouvel homme » dont parle saint Paul. La critique, soit constructive soit injuste, m'avait blessé; j'avais cru que mes collègues me calomniaient; j'avais un caractère emporté et perdais tout empire sur moi- même; les conditions de travail et la manière dont j'étais payé me causaient du mécontentement; j'avais beaucoup d'égotisme et nourrissais un faux sentiment de responsabilité.
Dans Miscellaneous Writings, Mrs. Eddy nous donne ce bon conseil (p. 118): « Prenez courage; la lutte contre soi-même est pleine de grandeur; elle nous occupe abondamment, et le divin Principe agit avec vous,— l'obéissance couronne d'une victoire éternelle l'effort persévérant. » Le découragement se présenta; la guérison me paraissait bien éloignée. Mais l'obéissance, les persévérants efforts que je faisais pour mettre en pratique la vérité, commencèrent à produire le résultat désiré. Je devins plus humble et plus docile à ce grand commandement: « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Autrement dit, je pus voir que mes collègues aussi bien que moi-même étaient fils de Dieu. Je compris que l'homme, idée divine, ne dispute pas à ses semblables la suprématie; il agit de concert avec eux, sans réserve, harmonieusement. Je me rendis compte que ce qui nous libère, c'est non la haine, la rancune ou la rébellion, mais l'Amour; comme le montre Mrs. Eddy (Science et Santé, p. 17): « L'Amour se reflète dans l'amour. » En manifestant plus d'amour, plus de compréhension, plus d'entraide, en oubliant le moi, j'appris que les autres se montraient eux aussi bienveillants. J'appris en outre qu'il n'y a qu'une responsabilité, une seule justice, celle de Dieu; et que si je veille bien sur ma propre demeure mentale, les actes ou les paroles d'autrui ne font aucune différence.
Quand les fausses caractéristiques s'évanouirent, la manifestation physique d'irritation — l'herpès — disparut. Lorsque je devins plus méritant, mes ressources augmentèrent; la régénération entraîna de l'avancement; le calme, l'assurance, la paix, l'équilibre mental remplacèrent la tristesse et les discords.
Le prophète Ésaïe nous dit: « Qu'ils sont beaux, sur les montagnes, les pas de celui qui apporte de bonnes nouvelles, de celui qui proclame la paix! » Ces bonnes nouvelles, c'est que la Science Chrétienne met à notre portée la guérison, la régénération, et donne la paix au cœur qui lutte.
L'habitude de fumer, un coup de soleil, les refroidissements, un mal de gorge, des piqûres d'abeilles ont été guéris, et j'en suis reconnaissant, comme aussi de mieux comprendre ce qu'est vraiment ma journée. Le travail au sein de l'église et le cours d'instruction que j'ai eu le bonheur de suivre sont aussi des sujets de gratitude.
Los Angeles (Californie), États-Unis.