Chaque année en automne je souffrais d'eczéma. Ce mal apparaissait d'abord au bras, sous une forme bénigne; mais l'inflammation et l'irritation augmentaient graduellement pendant plusieurs mois. Je vois maintenant que je m'attendais à la chose, que je l'invitais, et que si elle n'était pas venue j'aurais probablement été surpris.
Je connaissais un peu la Science Chrétienne, mais c'est au bout de plusieurs années qu'un certain été j'appris vraiment ce qu'elle enseigne. Sa logique me frappa, et je consacrai chaque jour plusieurs heures à la lecture et à l'étude. Un soir, vers la fin de novembre, je me rendis compte que l'eczéma n'avait pas fait son apparition. La raison en était simple. En conséquence de mon étude, la vérité avait rempli mes pensées et n'avait laissé aucune place au mal.
Je parlai de la chose à ma femme, qui partagea ma joie concernant cette guérison. Puis, étant novice, je commis l'erreur qu'ont faite bien des personnes: j'arrêtai ma pensée sur les conditions dont j'avais souffert. Je décrivis le mal, son apparition, son développement, et fis un tableau où ne manquait aucun détail pénible. Quelques instants plus tard, l'eczéma avait reparu, aussi mauvais qu'il l'était jadis après plusieurs semaines d'aggravation.
Tout d'abord je fus surpris, consterné; toutefois j'eus recours aux vérités que ma lecture m'avait fait comprendre. Avec ferveur, je travaillai mentalement dans la voie qui m'avait été montrée, pour détruire ce mal une fois pour toutes par la connaissance scientifique de son irréalité, car il n'appartenait point à la création de Dieu. Je continuai le traitement jusqu'à ce que la pensée soit devenue calme et que le trouble ait fait place à la réalisation de la création véritable, où n'entre aucune espèce d'inharmonie. Le matin suivant, l'eczéma avait complètement disparu, et depuis plus de vingt ans il n'a jamais essayé de se manifester.
Je suis très reconnaissant de cette guérison; non seulement elle m'a libéré, mais elle m'a montré mieux que n'auraient pu le faire la lecture ou l'étude intensives que la cause et le caractère de la maladie sont mentaux. L'inflammation et l'irritation matérielles ayant une première fois disparu, je les avais invitées à revenir, ce qui s'était fait tout de suite parce que j'en avais dessiné un tableau mental. J'appris ainsi qu'il importe de laisser « le passé mort enterrer ses morts, » et qu'on doit faire un travail déterminé pour chasser les inharmonies qui voudraient prendre possession de notre être.
Au cours des années j'ai vu la Science Chrétienne guérir toutes sortes de maux, et j'ai l'heureuse certitude que ces résultats suivent toujours une mise en pratique consciencieuse. Cette Science nous assure que Dieu est vraiment le grand Médecin et qu'en toutes circonstances, où que nous soyons, nous pouvons avoir recours à Son tendre amour, à Sa sollicitude, à Sa compassion; j'en suis humblement reconnaissant. Je vois avec joie tout ce que la Science.Chrétienne fait pour l'humanité; aussi ma gratitude est-elle profonde; je rends grâce à Dieu de ce que Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, consacra sa vie à la vérité; la lumière révélatrice dont elle éclaira les paroles et les œuvres du Maître les a rendues vitales et pratiques, ici même et dès maintenant, comme elles l'étaient il y a des siècles lorsqu'il demeurait parmi les hommes.
Saint-Louis (Missouri), États-Unis.
