Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

Réjouissons-nous!

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1944


En Grèce, il y a bien des siècles, un philosophe stoïcien déclarait: « Si un homme est malheureux, ce doit être sa faute, car Dieu l'a créé pour le bonheur. »

La Science Chrétienne admet que Dieu créa l'homme pour qu'il soit heureux, mais elle va plus loin encore: elle nous révèle que l'homme ne saurait déchoir, tomber dans le malheur, car il est la réflexion, l'image, la ressemblance du seul Être éternel, harmonieux.

Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, a donné au monde une religion de joie. Les vérités spirituelles qui lui furent révélées, elle les exposa dans son livre de texte, où quiconque le désire peut puiser une meilleure compréhension de la Bible, un concept plus clair de Dieu et du rapport par lequel l'homme Lui est uni. Ce livre s'appelle Science et Santé avec la Clef des Écritures; on peut en faire l'acquisition, l'emprunter ou le lire dans toutes les Salles de lecture Scientistes Chrétiennes; et la plupart des bibliothèques publiques le possèdent. Ils se comptent par milliers ceux qui grâce à l'étude de ce livre, ont vu le désespoir faire place à la joie, la maladie à la santé, le péché à la régénération. Les ouvrages et les enseignements de Mrs. Eddy montrent que le bonheur est inclus dans la nature spirituelle de l'homme.

L'apôtre Jean dit au sujet de Dieu: « Toutes choses ont été faites par lui; et rien de ce qui a été fait, n'a été fait sans lui; » ailleurs, dans le récit de la création spirituelle, au premier chapitre de la Genèse, nous trouvons ce passage: « Dieu contempla ce qu'il avait fait, et il vit que cela était très bien. » Dès lors, il n'existe en réalité rien qui puisse causer la tristesse.

On entend souvent quelque observation de ce genre: « Les Scientistes Chrétiens paraissent heureux. » Et c'est bien naturel! En effet, notre vrai moi est absolument harmonieux, gouverné, conduit par l'Amour divin; il suffit d'entrevoir cette vérité pour que la pensée quitte les abîmes du désespoir, et qu'on avance avec un nouveau courage. Chercher sans cesse la Vérité, utiliser toujours davantage les qualités inhérentes à l'homme de Dieu, apporte une joie, un bonheur que rien d'autre ne procurerait. La réalisation et l'expression de l'Amour produisent naturellement ce résultat: d'autres personnes sont attirées à la vérité; elles désirent apprendre à mieux connaître la source de la paix et du calme dont elles-mêmes voudraient aussi jouir. Le fait suivant nous servira d'illustration.

Un homme qui souffrait beaucoup des nerfs dut quitter son travail pendant assez longtemps. Un mercredi soir, comme son fardeau lui semblait très lourd, il exprima le désir d'aller à l'église Scientiste Chrétienne, et demanda si sa femme voulait l'accompagner. Il lui dit qu'il avait envie d'aller « là où les gens ont l'air heureux. » Plus tard, parlant à un ami, il déclara: « Je ne sais pas ce qu'ils ont fait, ce qui est arrivé, mais en quittant cette église je me sentais délivré d'un grand poids. » Depuis lors, les deux époux ont entrepris l'étude de la Science Chrétienne.

En ces jours de souffrances et de conflits, certains pensent qu'ils n'ont guère sujet de se réjouir. Si cette attitude est quelquefois la nôtre, c'est parce qu'au lieu de discerner les choses spirituellement, nous voyons et pensons d'une manière matérielle. Nous avons oublié l'exhortation que notre Leader nous donne, à la page 392 de Science et Santé: « Gardez la porte de la pensée. » A cette heure, nous devrions être actifs et fidèles, déclarant la vérité au sujet de l'homme et de l'univers, avec la certitude que Dieu et l'homme coexistent. L'on peut consciemment se réjouir de ce que Dieu ne S'exprime point par la destruction, la haine, la convoitise, la rapacité, la crainte, de ce qu'en réalité il n'y a donc rien qui doive causer des alarmes; agir ainsi, ce n'est pas fermer les yeux sur les prétentions agressives de l'erreur. On prouve l'impuissance du mal non en feignant d'ignorer sa prétention au pouvoir, mais en affrontant cette suggestion sans aucune crainte, avec la certitude qu'il s'agit d'une nullité essayant d'être quelque chose; l'on doit obéir à ce conseil de Mrs. Eddy (ibid., p. 261): « Fixez votre pensée fermement sur les choses permanentes, bonnes et vraies » — jusqu'à ce que le vrai concept ait remplacé la fausse croyance.

Notre Leader a déclaré, en termes à la fois simples et profonds: « Les épreuves font voir la sollicitude de Dieu » (ibid., p. 66). Cela ne veut pas dire que Dieu soit la cause de nos épreuves. La chose n'est pas possible, puisqu'Il ne connaît que le bien. Mais quand nous avons soutenu l'épreuve, en reconnaissant que les erreurs dont elle se complique sont simplement des concepts erronés qui seront détruits par l'intelligence du divin Amour et de sa totalité, nous arrivons à cette constatation: grâce aux sincères efforts que nous avons faits pour saisir, à travers les fausses apparences, la réalité, nous avons prouvé la sollicitude et la protection de Dieu, toujours présentes.

Dans les béatitudes qui font partie du Sermon sur la montagne, Jésus a montré le chemin du vrai bonheur. Le Maître promet la félicité, la joie, à ceux qui recherchent le bien et non le mal, qui cultivent le penser juste, obéissent au bien.

L'apathie est un des pires adversaires du progrès; pour la réduire à son néant primitif, il faut résister activement à ses prétentions. Si l'on veut parvenir au bonheur, on doit aussi chasser le doute, ce dangereux ennemi. Rappellons-nous que Jésus enseignait « avec autorité. » Il ne mettait point en doute la présence et le pouvoir divins, ni sa propre aptitude à refléter Dieu. Nous ne devrions entretenir aucun doute en ce qui concerne notre union avec l'Entendement divin. La Bible nous assure que l'homme a reçu de Dieu l'empire sur toute la terre; employons donc cette maîtrise que Dieu nous donne, résistons fermement à toutes les erreurs qui veulent s'introduire dans notre pensée. Les discords, l'affliction, la disette, la maladie ou n'importe quelle autre erreur ne sont jamais que des fausses prétentions, n'ayant ni pouvoir ni intelligence. Si grand qu'il paraisse être, un zéro est toujours zéro; de même, quoique certaines erreurs semblent particulièrement menaçantes, toutes sont irréelles et nous n'avons point à les craindre.

Réalisant ces faits, les Scientistes Chrétiens exprimeront à coup sûr la joie, la spontanéité, l'espoir du bien. Ils pourront chanter la prière qu'on trouve dans ce verset d'un de nos cantiques:

« O Dieu, donne-nous un esprit
Qui veuille T'obéir,
Suivre avec joie le plan divin
Et toujours l'accomplir! »

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / novembre 1944

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.