Avec une sincère gratitude, je désire attester que l’étude et l’application de la Science Chrétienne m’ont valu des guérisons nombreuses et de grandes bénédictions.
J’étais délicate et j’avais souffert dès l’enfance d’un mal nerveux très particulier que n’avaient pu guérir les docteurs. Pour moi la vie semblait un long combat. J’acceptais la maladie et les souffrances comme étant à mon égard la volonté de Dieu, et je tâchais d’être patiente. Il me fallait souvent manquer l’école, et plus tard pendant des semaines je ne pouvais me rendre à mon travail.
Quelques années après mon mariage, j’eus une dépression nerveuse. Je restai cinq semaines au lit et quand je me levai, je ne pus pas faire grandchose. Des troubles cardiaques me causaient des évanouissements dès que j’étais excitée, tracassée ou fatiguée; et pendant presque deux ans si je marchais seulement jusqu’à la route toute proche, j’avais des douleurs et le souffle me manquait. Je me sentais bien déprimée, je m’apitoyais sur moi-même, je me désolais et souvent je versais des larmes. J’avais l’impression d’être un fardeau pour ma famille. Pendant près de quatre ans, mon mari n’eut pas d’occupation régulière; à la même époque il devint malade lui aussi et dut subir une opération, dont il ne se remit que très lentement. Nous nous endettions toujours davantage. Cela le tracassait et aggravait aussi mon état. L’amertume envahit mon cœur. Je croyais que Dieu m’avait abandonnée. Le désir de retrouver les forces et la santé me quitta. Je souhaitais mourir; je n’avais pas envie de continuer la lutte.
A cette heure si sombre, une amie me dit: «Pourquoi ne pas essayer la Science Chrétienne? » Je crus d’abord qu’elle voulait plaisanter, car j’avais seulement entendu parler une fois de la Science Chrétienne et très à la légère. Avec bonté, cette amie m’expliqua de quoi il s’agissait et promit de m’envoyer certaines publications. Quel bien elles me firent! A mesure que je lisais, de belles vérités se révélaient à moi, me faisant entrevoir « un ciel nouveau et une terre nouvelle. » Tout semblait s’éclaircir. C’était magnifique de savoir que Dieu n’envoie que le bien, qu’Il n’a pas décrété pour Ses enfants les souffrances ou la maladie. Pour moi ce fut l’aurore d’un nouveau jour, plus beau et plus radieux que tout mon passé. J’eus le désir de vivre et de mieux connaître cette merveilleuse vérité. En réponse à un désir que je n’avais pas exprimé, la même amie, si dévouée, m’envoya le livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy. Je le lus avec le plus grand zèle chaque fois que j’avais un moment libre. Je ne pensais pas à me guérir de mes afflictions, mais la présence de Dieu qui m’était révélée m’apportait le réconfort, le repos, le bonheur. Peu à peu je me rendis compte que j’étais bien portante. Je ne tardai pas à faire mon ménage, et j’entrepris même de gros travaux lorsque mon mari dut quitter la maison pour commencer une nouvelle tâche qu’on lui avait offerte sans qu’il s’y attende. Je ne craignais plus de marcher aussi longtemps que c’était nécessaire, et cela ne me causait aucun malaise.
Voici plus de cinq ans que la Science Chrétienne est mon seul médecin; dans bien des cas — refroidissements, brûlures graves, entorses, empoisonnement, lumbago, lésion du coude — nous avons eu dans la famille de belles guérisons. Cette Science m’aide chaque jour, et j’en suis très reconnaissante. Je compte entièrement sur elle pour guérir tous les maux de nos enfants.
Pour moi les guérisons physiques sont moins importantes que la nouvelle compréhension de Dieu, de Sa bonté, et mon appréciation croissante de la Bible. Je rends grâce à Dieu de m’avoir fait connaître cette vérité merveilleuse par des amis dévoués qui, avec une grande patience, ont continué de m’encourager et de me soutenir. Je suis humblement reconnaissante de tout ce que je dois aux cultes et aux périodiques.
Stormont (Nouvelle-Écosse), Canada.