Il y a quelques années mes yeux commencèrent à beaucoup me tracasser. Parfois, à des intervalles d’environ deux semaines, ils me faisaient mal pendant plusieurs jours; ils étaient injectés de sang et si enflammés que j’avais beaucoup de peine à m’en servir. Bientôt ma vue fut affectée. Très souvent je devais interrompre ma lecture parce que les caractères imprimés sur les pages semblaient s’effacer. Un soir, dans la rue, je ne pus pas même voir une réclame au néon qu’on m’indiquait. Dans des cas pareils la crainte m’envahissait, et il me semblait impossible d’en parler à qui que ce soit. Ces attaques continuèrent pendant quelque temps, mais comme j’étudiais la Science Chrétienne, la vraie nature des yeux et de la vue me devint de plus en plus claire. Je compris également que depuis mon mariage, mes devoirs de famille m’avaient fait travailler davantage en Science Chrétienne et qu’en conséquence j’avais beaucoup progressé.
Le travail et l’étude me firent voir notamment que tout le problème n’était qu’une suggestion agressive attaquant l’idée-Christ que j’avais saisie. J’étudiai tous les passages où notre Leader, Mary Baker Eddy, parle des suggestions agressives, et dans le livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures (249:1–12), je trouvai aussi quelque chose qui m’aida beaucoup. Les attaques ne cessèrent pas, mais je me sentis mieux moralement. Un soir que j’étudiais, les caractères de la page s’effacèrent tout à coup et les contours des objets devinrent indistincts. Au lieu d’essayer de voir, je fermai les yeux et répétai, ligne après ligne, des déclarations que j’avais lues dans les ouvrages de Mrs. Eddy. J’insistai sur le fait que ma vue était dans ma compréhension de Dieu, la seule substance que je connaisse, et qu’aucune suggestion ne pouvait m’empêcher de le savoir. La guérison se produisit surle-champ. Je couds très souvent le soir et ma vue ne m’a plus jamais trahie. Cette démonstration du pouvoir de la Vérité me rend très heureuse.
Je suis vraiment reconnaissante de la protection que nous donne l’assurance que Dieu est toujours présent. Nous devions partir en vacances vers la soirée, mais le matin de ce même jour la suggestion d’un accident se présenta. Comme le trajet devait se faire en auto, je fis le travail qui semblait indiqué pour protéger ma famille. Ces paroles dont j’ignorais la source me revinrent souvent à la pensée:
« Les bras éternels de l’Amour
Nous soutiennent et nous entourent. »
Je méditai cela et j’en fis de mon mieux l’application. Un peu plus tard, comme je parlais à une voisine qui est Scientiste Chrétienne et qui se tenait avec moi sur son perron, tout près de chez nous, je vis que mon fils âgé de cinq ans, était grimpé à la fenêtre de sa chambre. Avant que je puisse lui crier de redescendre, le châssis grillagé se décrocha et l’enfant tomba, se retenant par une seule main au bord de la fenêtre. Quoique tout son corps eût été projeté en dehors, il put ne pas lâcher prise jusqu’à ce que, montant l’escalier en toute hâte, je vinsse le délivrer. En arrivant à la fenêtre, je vis que ma voisine se tenait juste au-dessous pour recevoir l’enfant s’il s’était laissé choir. Il n’y eut ni excitation, ni cri de détresse; nous pûmes tous les trois agir avec rapidité, avec calme et d’une manière intelligente. Des faits de ce genre nous apprennent à être reconnaissants du bon travail qu’accomplissent tous ceux qui étudient la Science Chrétienne.
Dans ses affaires, mon mari a eu toute une série de démonstrations et avec l’aide d’un praticien, il a pu faire des choses qui paraissaient impossibles.
Je suis reconnaissante de ce que la Science Chrétienne a fait pour ma famille et pour moi-même. Ma mère insista pour que je fréquente l’église et l’école du dimanche, qu’elle jugeait aussi nécessaires que le reste de mon éducation; et j’en rends grâce en toute humilité. Sans jamais me contraindre, on s’attendait à ce que je fréquente les cultes. Ma gratitude s’adresse aussi à la praticienne, cette chère amie qui m’a toujours aidée et qui ne s’est jamais écartée de l’absolu. Je suis sincèrement reconnaissante d’avoir été instruite par un professeur fidèle, dont le courage et la sagesse sont pour moi une source d’inspiration. Je suis heureuse d’être membre de L’Église Mère et d’une église filiale, et de pouvoir enseigner à l’école du dimanche. J’apprécie de plus en plus tout ce qui se fait au sein de ce grand mouvement. Je suis extrêmement reconnaissante envers Dieu, le divin Principe de tout être, envers le Christ Jésus, le grand Maître, et envers Mrs. Eddy, dont la vision n’a jamais été en défaut.
Oak Park (Illinois), États-Unis.
