A Quiconque recherche la Vérité, la Science Chrétienne offre ce dont il peut être très reconnaissant. Si l'on comprend cette Science et l'applique avec sincérité, les problèmes qui se présentent ne sont jamais insolubles. Le disciple peut donc s'écrier, à l'instar du Psalmiste: « Dans ma détresse j'invoquai l'Éternel, je criai vers mon Dieu... Il entendit ma voix. »
Supposons toutefois que des pensées de découragement, de mécontentement se soient glissées chez nous parce qu'il nous semblait impossible de démontrer les progrès continus dans le domaine où nous travaillions. A moins qu'on ne les extirpe sans délai, ces germes nuisibles tendent à l'inharmonie, qui prépare un milieu où la crainte et les maux dont elle s'accompagne peuvent prendre des proportions formidables. Ce penser négatif n'est qu'une forme insidieuse de l'erreur; il faut le chasser au plus vite, afin qu'il ne nous entraîne pas dans le piège des pensées et des actions contraires à la loi divine.
Au cours d'une épreuve semblable, il faut reconnaître et détruire chacune des conceptions erronées que nous avions peut-être entretenues au sujet de l'homme. Une fois démasquées, toutes ces erreurs doivent être bannies et remplacées promptement par la vérité. Peut-être un examen sincère révélera-t-il que dans notre étude de la Science Chrétienne, nous nous sommes attachés à la lettre en négligeant quelque peu l'esprit. Il est possible que nous ayons cru en Dieu, mais sans Le comprendre; que nous nous soyons attendus à moissonner là nous n'avions point semé. Il se peut même que, troublés par des circonstances pénibles, nous ayons pensé que Dieu devait Se réconcilier avec nous, tandis qu'au contraire nous avions besoin de nous réconcilier avec Lui.
Ainsi l'introspection nous est salutaire, elle stimule notre activité mentale. Si par exemple nous nous aperçevons que nous aurions voulu plier la volonté de Dieu pour qu'elle s'adapte à nos desseins, nous verrons, en réalisant que Dieu n'est jamais influencé par l'homme, combien cette tentative était puérile.
Ayant commencé ce travail qui nous élève, cette purification de notre conscience, nous découvrirons peut-être que pour réussir, nous avons compté sur des amis influents, sur le prestige mondain, sur la supériorité financière. Dans ce cas, nous pouvons nous libérer de ces fausses normes en nous rappelant, pour la mettre en pratique, l'exhortation de Mary Baker Eddy, à la page 462 du livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures. Sous la rubrique marginale « Fidélité partagée, » notre Leader écrit: « Quiconque veut démontrer la guérison de la Science Chrétienne devra strictement en observer les règles, tenir compte de chacune de ses propositions, et avancer sans s'écarter des rudiments établis. » Donc, si nous voulons que la Science Chrétienne nous aide dans la vie journalière, il ne faut pas essayer de servir à la fois Dieu et mammon.
L'inharmonie semble-t-elle prévaloir dans notre existence? Rendons-nous compte que seule l'ignorance concernant Dieu et Ses idées peut produire cet état de choses. Dès lors, pour rétablir l'harmonie il faut avant tout éclaircir notre propre compréhension de Dieu. Les ouvrages de notre Leader nous aideront à dissiper les tristes nuages de la confusion pour obtenir la réalisation bien nette de Dieu et de Sa plénitude. Cette définition de Dieu (ibid., p. 587) est riche en inspiration: « Le grand Je suis; Celui qui sait tout, qui voit tout, en qui est toute action, toute sagesse, tout amour, et qui est éternel; Principe; Entendement; Ame; Esprit; Vie; Vérité; Amour; toute substance: intelligence. »
Prenant cela comme base nous pouvons, avec le discernement spirituel qui perce tous les voiles, affirmer et comprendre les vérités que démontra jadis Jésus de Nazareth, et qui furent révélées à notre Leader lorsque les secours humains s'avérèrent inefficaces. Nous pouvons voir que dans tous nos labeurs, le vrai mobile devrait être l'amour de Dieu, le désir de Le connaître davantage. Nous pouvons savoir que Dieu, le bien, ne crée que ce qui est conforme à Sa nature; qu'il n'y a jamais eu d'instant où l'homme n'ait reflété, exprimé la puissance et la bonté divines. Il devient donc évident que pour bien comprendre cette éternelle interprétation de Dieu et de l'homme, il faut renoncer à la mollesse, à la mondanité, et penser d'une manière plus spirituelle.
A mesure que les glorieuses vérités de la Science Chrétienne remplacent les vues incorrectes touchant Dieu et l'homme, notre conscience accueille le vrai modèle de l'homme en tant qu'image et ressemblance de Dieu. Reconnaître l'homme parfait nous libère à jamais des chaînes dont l'erreur veut toujours nous lier. Comprendre que Dieu et l'homme demeurent éternellement et ne subissent aucune altération, cela nous affranchit de tout ce qui prétend nous asservir. Au lieu d'être sujette aux vicissitudes, à l'alternance spasmodique des succès et des échecs, notre vie peut être continuellement soutenue, enrichie, par des progrès ininterrompus. Sachant que Dieu gouverne l'homme, qui n'est jamais sous l'influence ou l'empire d'un autre pouvoir, nous pourrons maintenir en tout temps notre supériorité en ce qui concerne les suggestions de péché, d'infirmité, de maladie, de mort.
Jusque dans les villages et les hameaux, l'on trouve des témoins attestant la guérison de maladies mentales ou physiques grâce à la compréhension du divin Principe, de l'Amour dont l'action s'exerce sans cesse. Les nombreux témoignages paraissant dans les périodiques Scientistes Chrétiens sont riches en inspiration, car ils expriment une profonde gratitude concernant ces démonstrations de la Vérité et de son pouvoir guérisseur. Plus que jamais, les hommes se tournent vers Dieu et reconnaissent le vrai rapport qui les joint à Lui.
Nous pouvons donc rejeter les pensées de découragement, les conditions inharmonieuses, en exerçant notre prérogative divine — en laissant agir dans notre vie cette admirable Science de l'être.
