C’est pour moi une joie de reconnaître la vérité de la Science Chrétienne, qui m’a apporté un bonheur réel.
Il y a vingt ans, à la suite d’une remarque faite par un docteur dévoué, je me tournai vers la Science Chrétienne. Il était très pessimiste concernant mon fils cadet, âgé de neuf ans, qui avait été souffrant pendant la plus grande partie de son existence. Il avait des rhumes chroniques; le docteur lui avait ponctionné les tympans et avait prédit qu’il deviendrait peut-être sourd ou qu’il faudrait une opération pour remédier à la mastoïdite; il me conseilla de lui faire quitter l’école, ajoutant que l’enfant avait été trop « médicamenté, » entouré de soins. J’avais cru que j’étais une mère parfaite. Dès sa naissance mon garçon avait été soigné par un docteur, sans jamais devenir fort et bien portant. Ceci me fit réfléchir, et en sortant de chez le docteur j’allai trouver une praticienne de la Science Chrétienne.
Je n’avais aucune notion de cette Science et je dis à la praticienne que je ne croyais pas même en Dieu. Quoique élevée dans une famille religieuse, j’avais ressenti beaucoup d’amertume et même de révolte au décès d’une sœur bien-aimée, survenu cinq ans plus tôt. La praticienne m’écouta avec amour, puis elle me convainquit que Dieu n’envoie ni la maladie ni la mort. Elle me parla de Dieu, de Sa bonté infinie, de Sa tendre sollicitude. Avec ce nouveau concept de Dieu — un Dieu d’amour, toujours présent, omniscient — la foi de mon enfance, ranimée par la compréhension, chassa complètement l’amertume. Au cours des années j’ai eu bien des guérisons, mais cette première victoire sur l’athéisme est pour moi la bénédiction la plus précieuse.
Le lendemain j’achetai le livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, ainsi qu’une Bible, et je me mis à étudier. Graduellement, avec l’aide de la praticienne, je pus délier l’enfant et le laisser « aller » (Jean 11:44). A mesure que mes craintes diminuaient, son état s’améliorait; il ne tarda pas à être tout à fait bien; par la suite il devint exceptionnellement robuste et à l’université il joua du football. J’avais imbibé les théories médicales à tel point qu’au début il me fut difficile d’apprendre à remettre entre les mains de Dieu ce garçon et un autre fils. La crainte, l’anxiété, l’amour maternel humain compliquèrent beaucoup mes problèmes. Le sentiment de fausse responsabilité s’atténua lorsque je pus voir que mes enfants étaient en réalité les idées de Dieu, que Sa loi du bien les gouverne toujours et qu’ils sont gardés et protégés par l’Entendement divin.
Je suis reconnaissante d’une guérison qui s’est produite il y a quelques années, après un accident d’automobile. J’avais en partie perdu connaissance lorsqu’on me sortit des débris de la voiture pour me transporter chez un docteur du voisinage. Ayant beaucoup compté sur les praticiens, je m’étais souvent demandé ce que je ferais s’il fallait m’appuyer sur ma propre compréhension. Le docteur jugea nécessaire de faire sans délai des points de suture à la face. Je me tournai sans réserve vers Dieu. Le docteur n’employa aucun anesthésique et je n’eus point de douleur. Pendant presque une année je fus privée d’odorat, mais des praticiens m’aidèrent et ce sens se rétablit entièrement. Les cicatrices qui n’avaient jamais été très apparentes ont presque tout à fait disparu.
Il est certain que la Science Chrétienne non seulement guérit mais prévient les maux, car avant d’entreprendre cette étude j’avais souvent des rhumes et des maux de tête violents, et je puis affirmer que depuis des années je n’en ai plus souffert. La dyspepsie chronique, des maux d’estomac aigus, des ulcères à l’estomac ont également été guéris. J’ai eu d’innombrables autres guérisons, parfois rapides parfois très lentes. Les unes et les autres sont des sujets de reconnaissance, car les leçons que j’ai été forcée d’apprendre pendant ces séjours au désert m’ont apporté des bénédictions.
Je suis humblement reconnaissante de toutes les guérisons physiques, mais plus encore du changement que la Science Chrétienne a produit dans ma pensée. Un caractère triste, un penchant aux tracas, à la critique, à l’égoïsme, au découragement, ont été en grande partie guéris. Quand les progrès étaient lents, j’ai quelquefois constaté que si j’arrêtais de faire des plans — de dire à Dieu comment, quand et où les choses devaient se faire — et que je m’en remette à Lui, le problème se résolvait. Comme me le conseilla une praticienne: « Au lieu de faire tant de choses, contentez-vous d’être! » Le « son doux et subtil » s’est fait entendre, moins dans les luttes pénibles que lorsque je faisais silence, écoutant et priant.
Après une maladie grave, un membre de ma propre famille s’est tourné vers la Science Chrétienne. L’une après l’autre les lois médicales furent annulées et ce cher parent fut rétabli, régénéré.
Je suis heureuse d’avoir suivi le cours d’instruction et d’assister aux réunions annuelles, qui me transportent chaque fois sur les sommets où rayonne la joie spirituelle.
Les paroles ne peuvent exprimer la profonde gratitude, l’amour et le respect que j’éprouve envers Mrs. Eddy; sa consécration et sa compréhension si claires lui permirent de nous révéler la Vérité.
Atlanta (Georgie), États-Unis.