Parmi ceux qui prouvent l'efficacité curative de la Science Chrétienne, beaucoup ont eu quelque démonstration qui leur semble plus importante que toutes les autres.
Il y a près de sept ans, lorsque je travaillais dans un laboratoire industriel, j'eus une démonstration de ce genre, ce dont je suis très reconnaissante. Je faisais chauffer sur une plaque électrique un liquide très volatil. J'avais déjà souvent fait cela, surveillant l'opération avec grand soin pour éviter que le liquide s'enflamme. Soudain, je vis une étincelle et je voulus enlever le récipient qui était sur la plaque brûlante. Au même moment le liquide prit feu. Je n'avais pas remarqué que les vapeurs avaient pénétré mes vêtements, et je courus jusqu'au vestibule pour prendre l'extincteur, sans voir que j'étais entourée de flammes. A la porte un homme m'arrêta. Il voulut m'aider à enlever ma blouse, et dès que je vis mes vêtements en feu, j'essayai, avec mes mains, d'étouffer les flammes. Une fois qu'elles furent éteintes, je vis que mes cheveux, ma poitrine et mes mains étaient grièvement brûlés. En outre, je n'avais plus ni cils ni sourcils.
J'allai au vestiaire et j'essayai de comprendre l'irréalité de l'accident. Bien des fois je déclarai « l'exposé scientifique de l'être » qui se trouve à la page 468 de Science et Santé, par Mrs. Eddy, et surtout les deux premières phrases: « Il n'y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière. Tout est Entendement infini et sa manifestation infinie, car Dieu est Tout-en-tout. »
Comme je semblais incapable de vaincre le sentiment de douleur, je demandai qu'on me laisse rentrer, car il semblait peu sage d'appeler un praticien depuis la fabrique. Je ne désirais pas me bander les mains, mais comme il semblait nécessaire de les couvrir, je mis de gros gants d'ouvrier. Conduisant moi-même ma voiture, je me rendis chez une praticienne à quinze kilomètres de distance.
L'accident s'était produit à onze heures et le lendemain matin j'étais de nouveau au travail. Je n'eus qu'un seul traitement qui guérit tout de suite les brûlures et les violentes douleurs. Dans l'espace de quinze jours, la peau s'était reformée sur mes mains et ma poitrine, et au bout de six semaines toutes les cicatrices avaient disparu.
Je désirais compter entièrement sur la Science Chrétienne; je savais toutefois que la compagnie, qui assurait ses employés, désirait que je consulte le médecin attitré. Cela me paraissait superflu, mais je ne voulais pas enfreindre les règlements. A ce sujet je demandai de l'aide en Science Chrétienne. Le lendemain, le directeur du laboratoire me demanda si j'avais vu le docteur. Je lui dis que non, mais que j'étais prête à signer une déclaration sous serment pour décharger la compagnie de toute responsabilité. Il dit que ce n'était pas nécessaire, et après m'avoir de nouveau conseillé d'aller chez le médecin, il ne parla plus de la chose.
En voyant mes mains le directeur du laboratoire avait dit qu'elles étaient définitivement abîmées; il craignait aussi que le choc ne me fût fatal. Il était sûr qu'un foyer d'infection se développerait, surtout à la poitrine.
Chaque jour je suis reconnaissante de cette guérison; depuis l'âge de six ans j'ai connu la Science Chrétienne et j'ai eu le bonheur de fréquenter l'école du dimanche. Par-dessus tout, je suis reconnaissante d'avoir suivi le cours d'instruction.
Highland Park (Illinois), États-Unis.
