On ne peut douter qu'au cours de l'année passée tous les vrais membres de L'Église Mère, où qu'ils se trouvent, aient mérité le titre royal de « Scientistes Chrétiens. »
Notre Leader, Mary Baker Eddy, a déclaré: « Le vrai Scientiste Chrétien est un prodige, un miracle dans l'univers de l'entendement mortel. Animé d'un généreux amour, il grave dans le cœur de l'humanité et transcrit sur la page de la réalité la présence vivante et tangible — la puissance et la majesté — de la bonté. Il vit pour ses frères; il honore son créateur » (Miscellaneous Writings, p. 294).
L'Église Mère apprécie beaucoup les inlassables efforts des membres pendant cette période critique. L'héroïsme de ceux qui travaillent avec les armées et celui des hommes engagés dans la lutte suscitent une profonde gratitude dans le cœur de tous ceux qui suivent sincèrement notre Leader.
La séance s'ouvrit par le chant du cantique 99: « Ceux qui font de Dieu leur asile. » Alors la Présidente sortant de charge, Mme Elisabeth F. Norwood, lut dans la Bible et dans le livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, ces passages corrélatifs:
La Bible
Matthieu 4:23; 10:1
Jean 14:1, 12, 15–18, 25, 26
Science et Santé
52:26
241:19
55:15–29
Après quelques instants consacrés à la prière silencieuse, suivie de l'oraison dominicale répétée en commun, l'assemblée chanta le cantique 253: « Le cœur, harpe muette, attend, » dont les paroles sont de notre révérée Leader, Mrs. Eddy.
Mme Norwood lut ensuite les noms des nouveaux fonctionnaires de L'Église Mère — Présidente: Mme Daisette D. S. McKenzie, de Cambridge (Massachusetts); Trésorier: M. Roy Garrett Watson, de Brookline (Massachusetts); Secrétaire: Mlle Mary G. Ewing, de Brookline (Massachusetts).
La Présidente sortant de charge, Mme Norwood, prononça l'allocution suivante:
C'est dans l'humilité et la grandeur que notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, révéla au monde le Consolateur promis par le Maître.
Comme disciples de notre grand Maître et de notre Leader inspirée, comme membres de cette église, nous avons le devoir et le bonheur de démontrer, de protéger et de faire connaître ce Consolateur qui est le Christ.
Aujourd'hui l'antéchrist, par les innombrables formes du mal, cherche à mettre obstacle au progrès du Christ; il emploie pour cela des méthodes qui restent obscures à ceux dont la pensée n'est pas éclairée par le Christ.
La guerre actuelle est autre chose qu'un conflit entre les peuples; les forces du mal prétendent agir par les hommes pour détruire les fondements mêmes du vrai christianisme. Mais nous ne devrions avoir aucune crainte, car Dieu, le bien toutpuissant, opère par ceux qui luttent pour le droit.
La tyrannie humaine voudrait imposer aux hommes un système impie qui n'a rien de commun avec le christianisme, avec l'amour, avec l'esprit du Christ. Dans son Message for 1901, Mrs. Eddy écrit (p. 34): « La piété ou le christianisme est nécessaire aux humains: l'homme ne peut vivre sans cela; il n'a pas d'intelligence, de santé, d'espoir ou de bonheur en dehors de la piété. » Puis elle ajoute (p. 35): « Cette question se présente souvent: Sommes-nous prêts à sacrifier le moi pour la Cause du Christ, à nous exposer aux attaques, à nous immoler sur l'autel? »
A ces questions capitales, que chaque membre de cette église réponde par des paroles et des actes dignes de ceux qui ont reçu les multiples bénédictions du Christ, du Consolateur.
Dans Miscellaneous Writings, Mrs. Eddy écrit (p. 277): « Aujourd'hui plus que jamais la Vérité parle avec force, d'une façon claire, irrésistible. L'erreur parcourt toute la terre, tâchant de se faire entendre en criant plus fort que la Vérité; mais sa voix finit par s'éteindre dans l'éloignement. »
Puissent ceux qui sont aujourd'hui dans les batailles réaliser la protection, la présence de Dieu et de Sa vérité! Quant à nous qui sommes à l'arrière, laissons entrer dans notre cœur et nos pensées l'esprit du Christ, l'esprit de vraie piété, l'esprit de l'Amour. Loin d'alimenter en quoi que ce soit les flammes de l'entendement mortel, prions avec ferveur pour que le monde entier trouve un refuge en Christ et se tourne vers le Consolateur qui donne à tous les hommes le droit au salut individuel, le royaume des cieux au-dedans de nous. Dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, à la page 128, Mrs. Eddy écrit: « La vérité qu'on piétine se relève spontanément, et les brises répandent ce qu'elle annonce comme étant l'inaliénable droit de l'homme — la Liberté! »
Ici Mme Norwood présenta la nouvelle Présidente, Mme Daisette D. S. McKenzie, qui s'exprima en ces termes:
Mes chers amis,
Je suis reconnaissante d'avoir à présider cette grande réunion de Scientistes Chrétiens. Plus que toute autre manifestation, l'Assemblée annuelle nous fait penser à la fête de la Pentecôte, car elle se rapproche de l'Entendement divin.
« Tous les regards se tournent vers l'aurore,
Pour saluer le soleil de l'Amour. »
Dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, par Mrs. Eddy, on trouve ces paroles qui s'appliquent si bien aux temps actuels (p. 225): « Voici l'heure décisive où le lâche et l'hypocrite viennent à la surface pour disparaître ensuite, tandis que le disciple fidèle et celui qui travaille dans l'esprit de la Vérité s'élèvent jusqu'au zénith du succès, — au “Cela va bien, bon et fidèle serviteur,” que notre Maître a prononcé. »
C'est une grande bénédiction que d'appartenir à la vaillante armée de ceux qui travaillent à la fois défensivement et offensivement pour la civilisation et les idéals chrétiens, dans un conflit qui pourrait bien être final ou décisif quant à l'avenir immédiat du monde. Si sacrée, si importante qu'elle soit, l'organisation du mouvement Scientiste Chrétien n'est que le symbole visible d'une armée invisible, dont font partie tous ceux qui se montrent grands et nobles, soit actuellement soit par le passé — « les saints, les apôtres, les prophètes, les martyrs » — qui combattent encore intrépidement avec nous jusqu'à la fin de la mortalité.
On reconnaît toujours plus clairement qu'il n'existe pas « un ici-bas et un ciel éloigné, » puisque Dieu est présent partout. Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, nous dit que « dans la Science, le bien individuel dérivé de Dieu, le Tout-en-tout infini, peut passer des défunts aux mortels » (Science et Santé, p. 72). Cette bienheureuse assurance unit tous les soldats chrétiens qui forment l'église militante. L'auteur de l'épître aux Hébreux paraît s'en être rendu compte, car aux chapitres 11 et 12 il cite les victoires de ceux qui au cours des siècles obéirent à Dieu, et pour terminer son énumération il déclare: « Nous aussi,... nous sommes environnés d'une si grande nuée de témoins. »
On a beaucoup parlé ces derniers temps des avantages et de la force que donne un commandement unifié. Nous avons ce haut commandement. Notre généralissime spirituel, c'est Mary Baker Eddy. Elle n'est pas seulement notre Leader, mais le leader spirituel du monde, car personne ne peut la surpasser dans l'emploi des armes puissantes, des manœuvres protectrices, de la stratégie spirituelle. Ainsi qu'elle nous l'a commandé, nous la suivons « comme elle-même a suivi le Christ » (Message for 1901, p. 34). Elle nous conduit non par l'affirmation de sa volonté personnelle, mais par son exemple riche en inspiration. Demandons-nous ceci: Qu'est-ce qui l'avait préparée pour ce commandement supérieur sous les ordres de Dieu, cette grande tâche que Dieu lui confia? Elle nous l'a dit elle-même dans le passage suivant: « Le peu que j'ai accompli s'est toujours fait par l'amour, — par une tendresse désintéressée, patiente et constante » (Miscellany, p. 247).
On a dit que dans la Bible, les auteurs sacrés enregistrèrent les progrès du concept de l'Amour. Notre Maître a donné cette règle de vie: « Aimez-vous les uns les autres, » qu'il appelait un « commandement nouveau, » et pour l'humanité la chose était en effet nouvelle. Au cours des siècles précédents, quel homme aurait de plein gré donné sa vie tant pour ses ennemis que pour ses amis, alors qu'il eût pu la sauver? Nous savons que le Maître aurait pu échapper à la crucifixion. Lui-même a dit: « Voici pourquoi le Père m'aime: c'est parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre. » Voyons ce que dit à ce sujet notre livre de texte: « Jésus aurait pu se soustraire à ses ennemis. Il avait le pouvoir de renoncer à un sens humain de vie pour revêtir son identité spirituelle qui est la ressemblance du divin; mais il permit aux hommes de tenter de détruire son corps mortel afin qu'il pût fournir la preuve de la vie immortelle » (Science et Santé, p. 51). Notre Maître aurait donc pu éviter les outrages, la crucifixion et toute la tragédie de la mortalité, comme l'avaient fait Hénoc et Élie, sans nous laisser de directions quant à la manière dont d'autres personnes pouvaient s'affranchir; ainsi le monde aurait été plongé dans le désespoir: témoin d'une grande victoire sur le mal, il n'aurait pas eu la sagesse nécessaire pour suivre cet exemple. Mais notre Maître ne se contenta pas de faire son œuvre pour lui-même. Grâce à son amour insurpassable, il accomplit jusqu'au bout sa démonstration, et le monde entra dans l'ère chrétienne.
Et maintenant, c'est avec respect que nous demandons: De quel amour a fait preuve Mary Baker Eddy? Il est certain que si elle avait voulu accepter « les douze légions d'anges, » elle aurait pu échapper aux cruelles persécutions de ses dernières années. Au cours d'une épreuve particulièrement amère, elle dit à l'un de ses étudiants qu'il lui serait « facile » de s'en aller pour rejoindre les élèves qui l'avaient précédée; mais elle ajouta qu'elle ne pouvait le faire parce que son œuvre n'était pas finie. Par amour pour nous il lui fallait attendre. Il lui fallait suivre seule le chemin de l'abnégation. Il lui fallait encore soutenir les enfants en leur donnant la main. Elle devait guider leurs pas jusqu'à ce qu'ils marchent avec plus d'assurance dans l'étroit sentier, même si cela demandait de sa part un indicible sacrifice. Personne ne peut avoir un plus grand amour. Deux fois le genre humain a pu voir le feu de la vie et de l'amour immortels, comme Abraham avait eu, par Melchisédec, une brève vision du Fils de Dieu.
Dans le dernier cours que donna notre révérée Leader, une étudiante se leva et parla du profond amour qu'elle ressentait pour celle qui avait découvert la Science Chrétienne. Mrs. Eddy la regarda avec tendresse et lui donna ce conseil: « Gardez dans votre cœur cette précieuse offrande, ma chère élève; prenez-en grand soin, car elle vous sauvera. » A la fin du cours, Mrs. Eddy se leva tranquillement pour prendre congé de ses étudiants; son regard plein d'affection se posa sur chacun d'eux et les assistants n'oublieront jamais ce qu'elle leur dit pour conclure: « Aimez, aimez, aimez — alors vous pourrez guérir les malades et ressusciter les morts! »
Ainsi, chers amis, membres de L'Église Mère, selon le conseil des Écritures, armons-nous « de la même pensé, » contemplant avec joie « le chef et le consommateur de la foi, » et nous réjouissant de voir apparaître l'Église triomphante.
Un Mot de La Part Du Conseil Des Directeurs De L'Église Scientiste Chrétienne, lu par Gordon V. Comer, Premier Lecteur
A cette Assemblée annuelle de L'Église Mère, Le Conseil des Directeurs de L'Église Scientiste Chrétienne exprime sa gratitude sincère concernant le soutien généreux et fidèle qu'il a reçu du Champ au cours de l'année dernière. Comme Scientistes Chrétiens nous avons tous été appelés à faire de plus grands sacrifices, à donner davantage, à servir avec une humilité croissante, à nous montrer plus vigilants et plus actifs, pour faire face aux besoins de l'heure présente. Riches en inspiration, les rapports qu'on va nous lire aujourd'hui nous donneront d'amples preuves de la marche progressive et triomphante de notre bien-aimée Cause. Les douze derniers mois nous ont offert de nouvelles occasions pour répandre dans le monde entier les enseignements de notre grand Maître; les circonstances ont permis de prouver par le ministère curatif du Christ, de la Vérité révélée en Science Chrétienne, que le saint Consolateur promis par notre Maître est toujours accessible pour guérir et sauver.
Chacun de nous se trouve aujourd'hui en face d'un grand devoir: il faut prouver au monde par les « signes » dont parle la Bible que la Science Chrétienne est le Consolateur dont Jésus le Christ annonça la venue. Notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, auteur de notre livre de texte, Science et Santé aver la Clef des Écritures, écrit à la page 183 de cet ouvrage: « L'Entendement divin exige à juste titre de l'homme toute son obéissance, son affection et sa force. Aucune restriction n'est faite en faveur d'une fidélité moindre. » Elle déclare également dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany (p. 158): « Il incombe aux Scientistes Chrétiens de prouver que la Science Chrétienne est une Science. » Cette preuve, les Scientistes Chrétiens la donnent individuellement, mais aussi collectivement, grâce à l'activité vivifiante de L'Église Mère et de ses filiales. Cette activité correspond au vrai but de l'Église, telle que l'a définie notre révérée Leader: « L'Église est cette institution qui donne des preuves de son utilité et que l'on trouve ennoblissant la race, réveillant de ses croyances matérielles la compréhension endormie jusqu'à comprendre les idées spirituelles et la démonstration de la Science divine, chassant ainsi les démons, ou l'erreur, et guérissant les malades » (Science et Santé, p. 583). Le Conseil des Directeurs est sans cesse appelé à donner des preuves toujours meilleures, à développer le ministère curatif de la Science Chrétienne. Nous pouvons dire avec reconnaissance qu'au cours de l'année, des avenues nouvelles se sont ouvertes dans bien des directions, permettant une activité croissante.
Priez sans cesse! Tel est le vibrant appel qui nous est adressé à l'heure présente. Les saintes Écritures exigent de notre part cette attitude, et dans tous ses ouvrages, notre Leader inspirée par Dieu appuie sur la nécessité de la prière fervente. Elle nous rappelle cette obligation dans sa « Prière pour le Pays et l'Église » (Christian Science versus Pantheism, p. 14): « Priez pour la prospérité de notre pays, pour sa victoire sous les drapeaux; afin que la justice, la miséricorde et la paix continuent de caractériser son gouvernement, et régissent toutes les nations. Priez pour que la présence divine guide et bénisse toujours notre premier magistrat, ceux qui ont part avec lui au pouvoir exécutif, et les tribunaux de notre pays; qu'elle donne la sagesse à notre Congrès, et que notre nation soit soutenue par le bras droit de Sa justice. Dans vos foyers paisibles souvenez-vous de nos braves soldats, soit dans leurs campements, soit sur le front. Oh! puissent-ils être protégés par leur amour de leur patrie et la fidélité qu'ils mettent à la servir! » Il s'agit d'une impérieuse nécessité. Comment y répondrons-nous? La prière fervente et son exaucement, voilà ce qui caractérise l'heure présente. Les œuvres curatives de la Science Chrétienne nous font penser aux miracles d'autrefois. Prêtant l'oreille à la voix de Dieu et s'y montrant docile, Moïse délivra les Israélites qu'opprimaient des maîtres cruels; sa foi en Dieu rendit possible un miracle au passage de la Mer Rouge et lui permit de conduire son peuple dans le désert. Le même pouvoir divin sauva Daniel et fit sortir de la fournaise ardente les jeunes Hébreux; il inspira Josué qui fit marcher le peuple autour des murailles de Jéricho jusqu'à ce que celles-ci s'écroulent. Le même pouvoir divin est présent aujourd'hui; il conduit, il inspire nos braves combattants, les Josués de cette époque-ci. A mesure que les troupes et les nations chrétiennes apprennent à compter sur Dieu, à mesure qu'elles apprennent à prier avec compréhension, à travailler, à penser, à jeter en commun accord leurs cris victorieux, nous assisterons au miracle de la délivrance. Les murailles de la haine, de la tyrannie, de l'idolâtrie, du paganisme, les éléments déchaînés de l'entendement charnel, s'écrouleront devant l'action conjointe des peuples libres qui craignent Dieu. Il faut toutefois qu'on soit prêt à se comprendre mutuellement, à travailler, à prier, à se réjouir tous ensemble, à compter sur les directions de l'unique Entendement divin.
La Bible rapporte de nombreux miracles prouvant le pouvoir et la présence de Dieu. Le Christ Jésus accomplit des miracles à la vue des foules incrédules. Les grandes œuvres qu'il faisait étaient d'accord avec la loi divine. Loin de détruire la loi de Moïse, il en donna l'illustration. Il prouva ou démontra l'irréalité de la fausse loi imposée par l'esprit mortel. A ce sujet Mrs. Eddy écrit (Miscellaneous Writings, p. 261): « Jésus disait: “Je ne suis pas venu pour abolir la loi,” — les exigences divines symbolisées par la loi mosaïque, — “mais pour l'accomplir” selon la justice, par l'action de la Vérité détruisant l'erreur. » Le pouvoir et la présence de Dieu qui vient à notre aide et nous sauve se démontrent actuellement, et la chrétienté le reconnaît toujours davantage.
Aujourd'hui, par la prière et la ferme confiance en Dieu, les hommes sont délivrés de périls extrêmes dans les airs, sur terre et sur mer. Certains officiers conduisant des troupes ont dit avec quelle ferveur les hommes prient avant d'engager la bataille. Prions-nous avec eux lorsqu'ils s'agenouillent dans les plaines glacées, sur les cols de montagne, dans la jungle, au désert, dans les vaisseaux et les avions? Au récit de leur foi et de leur confiance en Dieu, cette certitude remplit nos cœurs: un peuple qui prie ne peut jamais être vaincu.
La Science Chrétienne nous apprend que l'heure présente est celle des miracles. Dans le livre de texte Scientiste Chrétien (p. 591), nous trouvons cette définition: « Miracle. Ce qui est divinement naturel, mais qu'il faut apprendre humainement. » Il est donc divinement naturel de s'attendre à ce que la vraie prière soit exaucée, et d'en avoir la preuve. Toutefois, prendre ses désirs pour des réalités n'est pas ce qui produit le miracle; il faut au contraire une préparation du cœur, une foi en Dieu radicale et ferme. Pour gagner les batailles la confiance humaine ne suffit pas; on doit s'y préparer d'une manière intelligente, scientifique, et faire preuve de compétence dans l'exécution des plans. Tournons-nous vers Dieu, prions- Le avec compréhension, et nous verrons se révéler toutes les mesures qu'il faut prendre pour être délivré de cette guerre cruelle et des autres maux.
Oui, l'heure est décisive et ses demandes sont grandes, impérieuses. Comme Scientistes Chrétiens nous devons être persévérants dans la prière, non pas simplement la prière de l'affirmation et de l'expectative, mais la prière qui par la compréhension spirituelle exige que le droit prévale maintenant. Cette méthode de prière était celle qu'employait le Chrétien par excellence. Dans Unity of Good (p. 11), notre Leader nous dit, au sujet de la guérison d'une main desséchée, que Jésus « exigeait un changement de conscience et de manifestation; et c'était grâce aux lois supérieures de Dieu qu'il accomplissait ce changement. » Cette main desséchée redevint saine. La prière éclairée doit amener le monde à demander la destruction immédiate des mauvaises forces de l'entendement charnel, qui veulent détruire la civilisation chrétienne et le christianisme lui-même. Moïse donna cet ordre: « N'ayez point de crainte! Demeurez tranquilles et contemplez la délivrance que l'Éternel va vous accorder en ce jour. » L'heure est venue d'assister aux miracles, de voir l'effet « divinement naturel » de la loi divine, affranchissant les humains que tyrannise l'antéchrist.
Les Scientistes Chrétiens, hommes et femmes, ont répondu et répondent encore à l'appel; ils servent sous bien des drapeaux, mais avec tous les soldats chrétiens ils suivent la bannière du Christ, de la Vérité. Voici la question qui se pose à chacun de nous: Sommes-nous prêts à prier sans cesse, à mettre sur l'autel du Christ tout ce que nous possédons? Dans son Message for 1901 (p. 35), notre Leader déclare: « Cette question se présente souvent: Sommes-nous prêts à sacrifier le moi pour la Cause du Christ, à nous exposer aux attaques, à nous immoler sur l'autel? A ceux qui sont endormis sur les collines de Sion, la Science Chrétienne adresse un vibrant appel. Sa voix nous convie au règne de la justice, au royaume des cieux en nous et sur la terre; et l'Amour ne cessera d'être le chemin. »
Rapport du Trésorier, le 30 avril 1943
Pour l'année se terminant le 30 avril 1943, le rapport que lut le Trésorier indiquait une saine situation financière. A part les factures courantes et les impôts payables en automne, L'Église Mère n'a point de dettes.
Le Champ a très généreusement soutenu le Fonds de L'Église Mère pour la période de Guerre, et l'on a pu faire face aux dépenses toujours plus grandes que représentent ses diverses branches d'activité. Toutefois, il est nécessaire que ce soutien continue; les églises et les sociétés filiales, ainsi que les membres pris individuellement, doivent redoubler de vigilance pour que ce Fonds soit alimenté d'une manière généreuse et régulière.
Pendant toute l'année, l'on a distribué sur une grande échelle, tant aux États-Unis qu'à l'étranger, les publications de la Science Chrétienne, des vêtements, des couvertures et d'autres objets.
Rapport des Administrateurs pour les Institutions de Bienfaisance, lu par le Trésorier
Dans les Associations de Bienfaisance Scientiste Chrétiennes règne une atmosphère paisible et reposante; s'ils remplissent les conditions nécessaires pour y être admis, les malades peuvent venir y trouver la guérison en Science Chrétienne, et les personnes qui ont un travail absorbant peuvent grâce à l'étude renouveler leurs forces. Le Home Scientiste Chrétien à Pleasant View accueille certains membres fidèles de L'Église Mère qui ont longtemps travaillé dans le Champ.
Les Associations de Bienfaisance rendent particulièrement service aux Scientistes Chrétiens qui sont mobilisés. Ces hôtes cherchant le repos et l'occasion d'étudier sont admis aux Sanatoriums où ils ne paient que la moitié du prix de pension. Parmi ceux qui ont joui de ces avantages, beaucoup de recrues des deux sexes ont écrit pour dire combien elles avaient apprécié tout le bien que leur a fait ce séjour.
Quand Mrs. Eddy envisagea la création d'un établissement de ce genre, elle indiqua devrait y enseigner, dans l'esprit de la Science Chrétienne, les soins et les attentions que requièrent parfois les personnes traitées en Science. Aussi les deux Sanatoriums ont-ils des cours pour gardes-malades, les candidats étant choisis d'après les stipulations qu'a faites notre Leader dans le Manuel de l'Église (Art. VIII, Sect. 31): « Les membres de L'Église Mère qui se donnent comme gardesmalades de la Science Chrétienne devront avoir une connaissance démontrable de la pratique de la Science Chrétienne, posséder à fond la sagesse pratique requise dans une chambre de malade et savoir bien soigner les malades. » Les cours et la formation pratique que reçoivent les gardes-malades dans nos Sanatoriums leur permettent de satisfaire aux conditions ci-dessus. Après cet apprentissage, nos gardes-malades peuvent rendre de grands services dans le Champ; ils ont droit en retour à une rétribution équitable, à reconnaissance et à l'estime. Chaque année, l'on admet pour les instruire un certain nombre de jeunes filles — parfois aussi des jeunes gens — membres de L'Église Mère, qui veulent devenir gardes-malades.
Le Home et les Associations de Bienfaisance accomplissent dans une grande mesure le but que notre Leader exprimait en ces termes (Miscellaneous Writings, (p. 355): « Moins enseigner et mieux guérir, c'est aujourd'hui l'apogée du bon travail; non pas une guérison conjecturale — un rétablissement chronique ayant son flux et son reflux — mais une cure instantanée. » Parmi les guérisons récentes qui se sont produites soit pendant soit immédiatement après un séjour aux Sanatoriums, on peut citer les cas suivants: abcès, hémorragie, fièvre, articulations nouées, empoisonnement, difformités, maux héréditaires, insomnie, paralysie, déplacement des organes, troubles cardiaques. Nous nous réjouissons de ces faits qui prouvent l'amour de Dieu.
Rapport des Administrateurs des Dons et Dotations pour la Science Chrétienne, lu par le Trésorier
L'Administration des Dons et Dotations pour la Science Chrétienne fut établie par le Conseil des Directeurs le 4 juin 1926; son but est de rendre service aux membres de L'Église Mère qui en tout ou en partie destinent leurs biens à cette Église, mais qui s'en réservent l'usufruit, dont ils feront peut-être aussi bénéficier leurs proches parents.
Par un acte fiduciaire révocable en tout temps, les membres de L'Église Mère peuvent établir un dépôt de mille dollars ou davantage.
A ce sujet, toutes les demandes de renseignements doivent être adressées au Trésorier des Dons et Dotations, Roy Garrett Watson, 107 Falmouth Street, Boston, Massachusetts.
Au cours des douze derniers mois, certains membres ont augmenté leurs anciens dépôts, d'autres en ont établi pour la première fois. Le nombre des dépôts effectifs est actuellement de cent soixante et un.
Rapport de la Secrétaire, lu par Mlle Mary G. Ewing
Pour L'Église Mère, de riches expériences et des progrès normaux ont caractérisé l'année qui se termine aujourd'hui.
De même que pendant les années précédentes, le nombre des membres a sensiblement augmenté. C'est une joie de souhaiter la bienvenue aux nouveaux membres et de partager avec eux les responsabilités et les récompenses de la solidarité chrétienne. Nous sommes vraiment « un seul corps... unis par l'espoir et la chrité » (Cantique 264).
L'augmentation nombre des membres est importante, mais seulement dans la mesure où elle marche de pair avec une compréhension spirituelle toujours meilleure et l'acceptation de plus en plus générale des enseignements de notre révérée Leader, Mary Baker Eddy.
Puissions-nous découvrir et rejeter promptement toutes les suggestions de l'erreur qui, si on les entretenait, pourraient entraver la mission de L'Église Mère!
Au Secrétariat nous sommes reconnaissants de la surveillance et des avis que nous donnent le Conseil des Directeurs et de la manière dont les membres collaborent avec nous dans toute l'étendue du Champ. Le Secrétariat peut se comparer à une chambre de liquidation où règle maintes choses affectant les membres; d'une façon amicale et simple, il cherche à rappeler aux membres de L'Église Mère la raison de l'assurance qui est en eux, et à rendre plus forts les liens de l'unité chrétienne.
ÉCOLE DU DIMANCHE
Dans la grande œuvre éducative qu'elle poursuit, L'Église Mère chérit tout particulièrement l'école du dimanche. Il y a bien des années, écrivant au Directeur, aux moniteurs et monitrices de l'école du dimanche se rattachant à L'Église Mère, Mrs. Eddy déclarait (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 230): « C'est une joie de savoir que ceux qui sont fidèles concernant les charges fondamentales, telles que l'éducation chrétienne des chers enfants, moissonneront la récompense de la justice, progresseront sur l'échelle de l'être, et réaliseront enfin la promesse de leur Maître: ‟Ils seront tous enseignés de Dieu.” »
Dans notre école du dimanche, ceux qui remplissent fidèlement leurs fonctions savent qu'il est très important que les élèves soient spirituellement préparés pour faire face aux exigences de l'heure actuelle. Au cours de l'année, la Directrice a convoqué des assemblées spéciales; les aides et les moniteurs y sont venus pour chercher à mieux comprendre les besoins des élèves qui seront appelés à servir dans l'armée. Nous nous efforçons de donner à cette jeunesse la vraie connaissance de Dieu, toujours présent et puissant, de leur faire mieux comprendre la nature et la valeur de la prière, de les établir fermement sur le rocher de notre salut. Ces paroles de l'Écriture que beaucoup connaissent prennent pour le Scientiste Chrétien un sens nouveau: « Enseigne à l'enfant la voie qu'il doit suivre; même lorsqu'il sera devenu vieux, il ne s'en écartera point. »
DÉPARTEMENT GROUPANT DES SERVICE AYANT TRAIT AUX PUBLICATIONS
En février dernier, le Conseil des Directeurs annonça l'établissement d'un département de L'Église Mère où sont groupés divers services ayant trait aux publications.
Quoiqu'il soit de date récente, ce département renferme des branches d'activité que vous connaissez déjà. Ce sont les Salles de lecture de L'Église Mère, le Comité de distribution, le Comité qui renseigne sur les annonces du Monitor, et le Comité de circulation.
Nous sommes heureux de pouvoir dire que la coordination de ces services connexes a déjà donné de bons résultats.
Les quatre Salles de lecture de L'Église Mère accueillent cordialement les chercheurs qui se tournent vers la Science Chrétienne. Tous peuvent y lire et y étudier la Bible ainsi que les ouvrages de Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, et cela dans un milieu favorable où règne la paix. Le bien qu'elles accomplissent est inestimable.
COMITÉ SCIENTISTE CHÉTIEN AIDANT LES VICTIMES DE LA GUERRE
Avec l'aide des 1630 comités de secours institués par des églises filiales, ce comité a pu envoyer en Angleterre 602 200 objets d'habillement au cours des douze derniers mois, et il est maintenant possible d'aider nos autres alliés. Chaque mois l'on envoie directement en Russie dix mille objets d'habillement. Comme il n'est pas encore possible d'expédier des caisses en Chine, les secours sont donnés à ce dernier pays sous forme d'argent. Les réfugiés, tant aux États-Unis qu'en Angleterre, sont généreusement secourus. Les marins venus de Hollande et de Norvège ont reçu bien des choses utiles.
Une nouvelle branche de notre travail consiste à fournir des objets d'habillement tricotés aux soldats de nos propres armées.
Ces dons sont distribués sans distinction de races, de nationalités, de classes ou de religions. Peut-on mesurer la valeur spirituelle de ce qu'accomplit la bonté humaine qui se fonde sur la perception de l'immuable amour que notre Père céleste a pour chacun de Ses enfants?
LE COMITÉ SCIENTISTE CHRÉTIEN DANS LE ROYAUME-UNI, NOMMÉ PAR L'ÉGLISE MÈRE POUR LA PÉRIODE DE GUERRE
LE COMITÉ SCIENTISTE CHRÉTIEN DANS LE ROYAUME-UNI, POUR SECOURS EN TEMPS DE GUERRE
Outre l'aide pécuniaire donnée aux Scientistes Chrétiens que les circonstances actuelles ont mis dans la gêne, le Comité pour la période de guerre dans le Royaume-Uni distribue des vêtements et d'autres dons envoyés par les Comités de secours aux États-Unis et dans les Dominions britanniques. Les envois ont été si généreux que le Comité londonien a secouru d'une manière croissante les victimes de la guerre en Grande-Bretagne, et notamment les réfugiés venus des régions suivantes: îles Anglo-normandes, France, Norvège, Russie, Tchécoslovaquie, Autriche, Allemagne, Lettonie, Hollande, Belgique, Espagne, Grèce et Malaisie. L'on est aussi venu en aide aux membres de la marine marchande et aux naufragés. Un flot continu de lettres exprimant la reconnaissance parviennent aux Comités; elles apportent quelquefois des témoignages de guérison très intéressants donnés par des personnes qui naguère ne connaissaient pas la Science Chrétienne.
La cantine ambulante offerte par L'Église Mère a été très utile pour aider à nourrir ceux qui se trouvaient sans abri dans des villes ou des villages atteints par le bombardement. Ses services ont été publiquement reconnus, et pendant son séjour en Angleterre Mme Roosevelt inspecta cette cantine dont elle admira l'aménagement.
Le Comité central dans le Royaume-Uni entretient quelque cent vingt Salles de repos. Il y en a par exemple dans le Proche-Orient, à Alexandrie, au Caire, à Jérusalem, et l'on vient d'en ouvrir une à Tripoli. Les soldats et les jeunes filles des services auxiliaires apprécient beaucoup l'hospitalité reçue dans ces Salles. Grâce à elles, il s'est établi des contacts permettant de résoudre bien des problèmes ayant trait à la vie sous les drapeaux, qui peut sembler pénible. La valeur des publications Scientistes Chrétiennes envoyées outre-mer est en train de croître; on en fait parvenir aux camps de prisonniers, aussi bien en Allemagne qu'en Italie; c'est même là une branche importante du travail.
ŒUVRE DES CAMPS
« La détresse de l'homme est l'opportunité de Dieu. » Ceci pourrait servir de devise aux travailleurs qui se consacrent à l'œuvre des camps fondée par L'Église Mère.
Passer brusquement d'une vie paisible et tranquille à rude discipline du dressage militaire est souvent un choc pour l'entendement mortel, et cette secousse a fait naître chez bien des jeunes gens le désir de mieux connaître les choses de l'Esprit pour en faire l'application pratique. Cent vingt-neuf Ministres Scientistes Chrétiens pour la période de guerre et cent soixante-douze Aides volontaires sont maintenant au service dans les postes militaires et les stations navales aux États-Unis, dans l'Alaska, aux îles Hawaï et dans la Zone du Canal; leurs rapports et les lettres intéressantes qu'écrivent les soldats eux-mêmes rendent témoignage à une grande œuvre de guérison. Des preuves abondantes, irréfutables, montrent que la Science Chrétienne peut guérir les maux physiques, affermir le moral, guider et protéger les hommes dans toutes les circonstances de la vie militaire.
CONCLUSION
Un concept plus haut et plus pur du royaume de Dieu, une démonstration pratique de la fraternité des hommes, voilà ce que les temps actuels exigent de la part de L'Église Mère et de ses filiales, ainsi que des membres individuels. Le monde passe aujourd'hui par la plus grande chimicalisation qu'il ait jamais connue; l'erreur laisse tomber ses déguisements et la vérité de l'être se révèle plus clairement à bien des consciences, grâce au ministère de la Science Chrétienne. Dépouillons les fausses croyances au matérialisme, l'orgueil des possessions personnelles ou matérielles, les préjugés de race et de nation, afin de reconnaître dans l'amour et l'humilité l'héritage spirituel, l'inaliénable possession de l'homme.
C'est un grand privilège d'avoir part à démonstration du pur christianisme; aussi nos cœurs sont-ils pleins de gratitude et de respect envers Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne. Pour terminer ce rapport, je cite les éloquentes paroles de Mrs. Eddy concernant L'Église Mère (Pulpit and Press, p. 20): « Du commencement à la fin, L'Église Mère paraît être le symbole et l'ombre de la lutte entre la chair et l'Esprit — cette ombre dont la substance est l'Esprit divin, propageant d'une manière impérative la plus grande réforme morale, physique, civile et religieuse que la terre ait connue. Ainsi que l'a dit le prophète: ‟L'ombre d'un grand rocher dans un pays désolé.” »
Rapport des Administrateurs testamentaires de Mary Baker Eddy, lu par Alfred Pittman, Agent des Éditeurs pour cette Administration
Aider le travail des églises et répandre ainsi la religion de la Science Chrétienne, voilà l'œuvre poursuivie au cours des douze derniers mois par les Administrateurs testamentaires de Mary Baker Eddy, avec certaines modifications dues aux circonstances actuelles.
Les Administrateurs ont dépensé environ $166 250 pour venir en aide aux églises qui construisent ou transforment leurs édifices; pour encourager la distribution gratuite des publications Scientistes Chrétiennes; pour procurer aux bibliothèques circulantes de la Science Chrétienne et aux bibliothèques communales nos livres autorisés; pour payer la première conférence donnée sous les auspices d'une nouvelle filiale de L'Église Mère, et pour contribuer à la conférence annuelle des groupements Scientistes Chrétiens dans les universités; pour les indemnités de voyage aux conférenciers allant dans des pays lointains.
A partir de 1913, année où les Administrateurs furent désignés pour appliquer les clauses du testament de notre Leader, ils ont dépensé plus de $6 400 000 en faveur des œuvres se rattachant à l'église.
Pour juger des progrès de la Science Chrétienne, la vente des ouvrages de Mrs. Eddy fournit une précieuse indication; et les Administrateurs sont heureux de constater dans ce domaine une nouvelle augmentation. A la dernière Assemblée annuelle, on avait déjà mentionné des progrès considérables. Ils se sont accélérés depuis lors, et au cours des dernières semaines la vente des ouvrages de notre Leader, y compris Science et Santé, atteint un chiffre deux fois plus fort que celui de 1941.
Les Concordances qui permettent de mieux connaître ces ouvrages sont très demandées: ceci prouve que de plus en plus on désire se livrer à une étude approfondie. Nous remarquons aussi que maintenant beaucoup d'acheteurs se procurent la collection complète des livres.
Les Administrateurs apprécient le bon travail de ceux qui ont contribué à ces résultats: les bibliothécaires des Salles de lecture, leurs assistants, les praticiens et d'innombrables disciples, hommes et femmes, dont la vie est un témoignage à la Science Chrétienne.
A mesure que l'œuvre de la guérison progresse et s'étend, prenant des proportions considérables, on peut certainement s'attendre à ce que d'innombrables personnes désirent étudier les œuvres de notre bien-aimée Leader.
Voici le conseil qu'elle nous donne dans Science et Santé (p. 367): « Veillons, travaillons et prions, afin que ce sel ne perde pas sa saveur, et que cette lumière ne soit pas cachée, mais qu'elle rayonne et luise jusqu'à ce qu'elle atteigne à la plénitude de sa gloire. »
Rapport du Chef des Délégués a la Publication, lu par Arthur W. Eckman
L'œuvre des Délégués à la Publication est éducative avant tout. Notre bienaimée Leader, Mary Baker Eddy, a déclaré: « La vraie éducation a toujours pour but de nous faire non seulement connaître, mais vivre la vérité — de nous apprendre à trouver noter plaisir dans l'accomplissement du bien, non point à travailler par le beau temps et à fuir devant la tempête, mais à travailler quand nous entourent les nuages du mal, de l'injustice, de l'envie, de la haine » (Miscellany, p. 252). Ce genre d'éducation fut récemment illustré d'une manière très satisfaisante par un de nos aumôniers militaires; sous le feu de l'ennemi, en Afrique du Nord, il sauva un soldat grièvement blessé. Cette conduite lui valut une citation du commandement militaire français qui mentionna sa « bravoure extraordinaire. » Nous avons maintenant un aumônier dans la marine et treize dans l'armée des États-Unis. Nous aurions droit à quinze aumôniers de plus dans l'armée.
La guerre qui s'est étendue au monde entier entraîne pour nous bien des tâches inusitées. Sauf de rares exceptions, les autorités fédérales et celles des États, ainsi admis que les officiers qui dirigent certains services, se sont montrés bienveillants et ont admis que les conditions créées par la guerre ne doivent pas entraver l'exercice de notre religion. Par exemple, les fonctionnaires préposés au rationnement de l'essence, des pneus, des automobiles, aux moyens de transport, à la défense nonmilitaire, ont coopéré harmonieusement avec nos Délégués lorsqu'on leur a fait connaître les besoins de ceux qui remplissent d'importants devoirs au sein de notre mouvement.
En général les assemblées législatives des États, des provinces et de la nation ont traité notre religion d'une manière équitable; sur demande elles ont modifié ou amendé certaines lois restrictives, plutôt défavorables à ceux qui comptent sur la Science Chrétienne pour être guéris. Dans le Delaware en particulier, la législature, d'accord avec le Gouverneur, vient d'adopter un projet de loi qui rend légale la pratique de la Science Chrétienne.
Aujourd'hui les assurances sociales qu'on cherche à rendre obligatoires dans différents cas — maladie, invalidité, séjour à l'hôpital — jouent un rôle considérable. Cette tendance qui semble vouloir se généraliser et marquer de son sceau toutes les législations doit être attentivement surveillée par les Scientistes Chrétiens, et surtout par les Délégués à la Publication. Sans doute les nouvelles lois ne rendent pas obligatoire le traitement médical, mais elles exercent une pression indirecte sur les Scientistes Chrétiens comme sur les autres personnes, les engageant à recourir aux soins médicaux.
Depuis l'automne 1942, le gouvernement a pris possession de tous les postes émetteurs à ondes courtes; ainsi nos radiodiffusions religieuses et nos résumés de nouvelles n'ont plus pu se faire au studio WRUL, à Boston. Toutefois l'on nous a accordé récemment la permission de faire chaque mois une radiodiffusion ayant un caractère religieux, et nous espérons obtenir bientôt quelques nouvelles heures. Au lieu d'annoncer chaque jour les nouvelles à la radio, The Christian Science Monitor fait une émission hebdomadaire, et l'on encore d'autres mesures pour développer et améliorer nos radiodiffusions religieuses ou autres.
Dans un message adressé à Première Église du Christ, Scientiste, Salt Lake City (Utah), notre bien-aimée Leader écrivit ces lignes qui résument bien l'idéal auquel tendent les Délégués à la Publication (ibid., p. 187): « Puisse la lumière divine de la Science Chrétienne, qui atteint toutes les pensées éclairées, illuminer votre foi et voter intelligence, exclure les ténèbres et le doute, et montrer le chemin parfait où l'on doit marcher, le Principe parfait grâce auquel se démontrent l'homme parfait et la loi parfaite de Dieu. »
Ici l'assemblée chanta le cantique 374: « A Toi nos actions de grâces. »
Rapport du Conseil des Conférences de la Science Chrétienne, lu par James G. Rowell, Président
Pendant l'année qui s'achève, les membres du Conseil des Conférences de la Science Chrétienne se sont efforcés de répondre aux demandes faites par nos églises et nos sociétés. Des circonstances inusitées ont souvent compliqué la tâche. Par fois le conférencier, pour pouvoir arriver à temps, a dû quitter un train qui s'attardait en route et prendre un avion; d'autres fois l'irrégularité du trafic ferroviaire a produit un tel retard qu'il a fallu faire appel à un autre conférencier. Il y a donc eu maintes occasions de démontrer l'unité de Dieu, du bien. Nous sommes heureux de nous conformer aux désirs du gouvernement qui recommande d'éviter tout voyage superflu.
Cinq conférenciers résidents ont été nommés à titre temporaire pour la Grande-Bretagne et l'Irlande. Deux autres ont été choisis pour l'Australie, la Tasmanie et la Nouvelle-Zélande. Dans les pays où la guerre empêche que nos conférenciers puissent se rendre, le Conseil des Directeurs de l'Église Scientiste Chrétienne a permis qu'on lise devant un public restreint des conférences dûment autorisées.
Nous sommes heureux de constater qu'aux États-Unis le nombre des conférences s'est beaucoup accru. Pour le Canada, le Mexique et les États-Unis, on adopta l'année dernière un plan sectionnel. Le groupement que forment ces pays fut divisé en trois sections. Les membres du Conseil des Conférences qui devaient se rendre dans ces régions furent également répartis en trois groupes. Chaque groupe restait pendant trois mois dans une même section, puis passait dans la section suivante. Ainsi, au cours des douze mois, l'on pouvait une fois ou l'autre faire appel à n'importe lequel des conférenciers. Ce plan a pour but de mieux servir les églises et de diminuer les déplacements. D'une manière générale il a donné satisfaction.
Pendant l'année l'Alaska, Cuba, La Trinité, les îles Hawaï et la Zone du Canal ont également pu entendre des conférences. L'Église Mère a fait donner dix-huit conférences dans la région bostonienne. Quatre d'entre elles ont eu lieu à L'Église Mère, deux dans le quartier des affaires, onze dans les villes et villages environnants où n'existe pas encore d'église Scientiste Chrétienne, et une au pénitencier de Charlestown. Malgré la difficulté des transports, elles ont attiré des auditoires considérables; bien des lettres parvenues depuis mentionnent des guérisons et d'autres bienfaits dus aux conférences.
L'Office de l'Économie de guerre a décidé que faute d'autres moyens de transport, on peut employer une automobile pour se rendre à une conférence sur la Science Chrétienne, et cela sans enfreindre le règlement qui interdit les randonnées n'ayant pas un caractère d'utilité.
Les Scientistes Chrétiens font face aux responsabilités qui leur incombent en ce qui concerne le développement de la Science Chrétienne dans leurs localités respectives; avec amour et sagesse, ils s'efforcent maintenant d'y éveiller et d'y entretenir l'intérêt pour la Science Chrétienne.
Plusieurs fois nos membres ont conférencié à titre gracieux pour les troupes et les recrues stationnées dans les camps, lorsque la chose pouvait s'arranger grâce aux Ministres Scientistes Chrétiens pour la période de guerre.
Par les conférences Scientistes Chrétiennes, la Parole de Dieu atteint la conscience de l'humanité, et ce fait nous encourage grandement. Faire mieux connaître Mrs. Eddy, permettre au public de comprendre et d'apprécier son œuvre, c'est une haute mission. Nous avons eu de riches bénédictions, des fruits excellents, car grâce aux conférences le Consolateur, le Saint-Esprit, touche le cœur des hommes. Dans une allocution faite à l'Assemblée annuelle, en 1899, notre Leader disait (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 133): « Tous les enfants de la terre en arriveront finalement à reconnaître Dieu, à être unis; ils posséderont Sa montagne sainte, le sommet de la Science divine couronné par Dieu; l'église militante deviendra l'église triomphante, et Sion sera glorifiée. »
Rapport des Administrateurs de La Société d'Édition de la Science Chrétienne, lu par A. Warren Norton, Gérant
Notre Leader, Mary Baker Eddy, écrit dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 232): « L'Écriture nous apprend que ‟toutes choses sont possibles à Dieu,” — tout bien est possible à l'Esprit. » L'activité de La Société d'Édition de la Science Chrétienne au cours des douze derniers mois est l'illustration de cette vérité. Les Administrateurs peuvent donc déclarer à nouveau que que progrès se sont manifestés de bien des manières, et que pour The Christian Science Journal, la Sentinel, le Livret Trimestriel et le Monitor le tirage est en augmentation.
En ce qui concerne le Journal et la Sentinel, les progrès ont été remarquables, et ce dernier périodique n'avait jamais atteint un chiffre aussi élevé. Nos Bureaux d'Europe et d'Australie nous disent que partout où stationnent des troupes, la Sentinel, publiée maintenant en format de poche, est pour ceux qui la reçoivent un bienfait inestimable. Dans les Salles de repos Scientistes Chrétiennes destinées aux soldats, on trouve tous nos périodiques que lisent avec zèle les hommes et les femmes portant l'uniforme; pour ces chercheurs, les messages spirituels représentent des verts pâturages et des eaux tranquilles.
L'expansion de nos périodiques est due en bonne partie à l'excellent travail accompli par les comités de circulation dans les églises filiales et les sociétés du Champ. Le travail des agents et des comités qui s'occupent des annonces s'est développé; dans l'ensemble le commerce de détail fait moins de publicité, mais cette diminution est en partie compensée par l'augmentation des annonces faites par des firmes qui veulent garder leur contact avec le public. Les Administrateurs sont heureux de dire que le tirage est en augmentation; ce facteur, joint à une nouvelle classification des annonces et à diverses économies réalisées depuis la dernière Assemblée annuelle, a permis d'obvier à l'augmentation des frais en ce qui concerne la main-d'œuvre, le papier et les fournitures.
L'on s'intéresse beaucoup à nos nouvelles publications — la biographie de notre Leader pour les enfants, un essai intitulé Mary Baker Eddy, une seconde édition revue et augmentée de la brochure Permanency of The Mother Church and Its Manual, une réimpression, et trois nouvelles brochures spécialement destinées à ceux qui sont sous les drapeaux. Notre dernière publication, qui vient de paraître, est intitulée: We Knew Mary Baker Eddy; elle contient plusieurs causeries faites à L'Église Mère à partir de 1937, lors des Assemblées concernant les diverses branches du travail. C'est un trésor de réminiscences; plusieurs disciples y ont contribué parmi ceux qui ont eu le grand privilège de connaître personnellement notre Leader ou de travailler sous ses ordres.
Depuis la dernière Assemblée annuelle, notre organisation a dû faire face à bien des problèmes. La guerre a créé une situation difficile en ce qui concerne le papier, la toile et d'autres matières dont on a besoin pour publier des livres et des périodiques. L'Office de la Production pour la guerre a mis en vigueur certaines restrictions qui nous ont obligés à réduire la quantité de papier qu'on emploie pour toutes nos publications.
Jusqu'à ce jour, environ quatre-vingts jeunes gens et huit jeunes filles ont quitté la Société d'Édition pour entrer au service. Notre personnel se montre héroïque, patriote; il accomplit son devoir d'une manière chrétienne, soit dans notre pays soit sur les champs de bataille dans toutes les parties du monde.
The Christian Science Monitor a pu faire cette année de grandes choses, qui ont été dûment reconnues. Plusieurs fois nos représentants ont pris part à des missions confidentielles où ils étaient invités par l'Armée ou la Marine. Nos chefs ont occupé des postes importants au sein d'organismes professionnels qui cherchent à maintenir l'intégrité de la presse et à intensifier les bons efforts conduisant à la victoire.
Au cours des six derniers mois, l'on a publiquement reconnu l'excellence du Monitor au triple point de vue des nouvelles, des éditoriaux et de la typographie. En décembre, l'École du journalisme se rattachant à l'Université Columbia décerna au Monitor la récompense qui porte le nom de Maria Moors Cabot; cet honneur est accordé au journal qui contribue le plus à favoriser les relations interaméricaines. C'est la première fois qu'un quotidien des États-Unis reçoit cet honneur. Au cours des années précédentes, le Monitor avait plusieurs fois obtenu une mention honorable au concours F. Wayland Ayer, qui classe les quotidiens des États-Unis jugés les meilleurs sous le rapport de la typographie, de la mise en pages et de l'impression. En avril dernier notre journal eut l'honneur d'être classé et d'obtenir la coupe dont on fait si grand cas. Le 28 mai l'École du journalisme se rattachant à l'Université du Missouri accorda médaille à The Christian Science Monitor pour les services remarquables rendus par notre journal.
Nous sommes reconnaissants de ces preuves que les bons efforts portent toujours des fruits; nous nous réjouissons de ce que nos publications Scientistes Chrétiennes se répandent de plus en plus et seront tôt ou tard acceptées dans tous les pays. Dans ce domaine la persévérante coopération du Champ est précieuse, et les Administrateurs en sont très reconnaissants; ils tiennent aussi à remercier ceux qui travaillent fidèlement pour la Société d'Édition. Au seuil d'une année nouvelle nous savons que de grandes bénédictions nous sont réservées si nos pensées et nos actes se conforment à ces paroles de notre Leader écrites dans son Message to The Mother Church for 1900 (p. 3): « Le penseur sincère, le bon travailleur fait de son mieux; au cours des siècles, il représente l'activité mentale. Tous les cœurs sentent son réconfort, toutes les mains son aide. »
Rapport du Département des Filiales et des Praticiens, lu par Mlle M. Rosamond Wright, Chef de Service
Les rapports venus du Champ montrent que pour nos églises et nos praticiens, l'année dernière a été pleine de travail et de bons fruits; les occasions de servir ont été considérables, et l'on a senti la nécessité de guérisons rapides et certaines.
Souvent les appels viennent d'hommes ou de femmes qui sont au service; ils se tournent vers la Science Chrétienne pour être guidés et secourus, pour avoir la preuve positive des guérisons qu'opère la Science Chrétienne. Nos praticiens répondent à ces appels avec une consécration renouvelée, et les témoignages qu'on entend aux réunions du mercredi soir prouvent l'efficacité de cette œuvre curative et le bien que fait notre Église.
Au cours des douze derniers mois, bien des noms sont venus s'ajouter à la liste des praticiens. Le Conseil des Directeurs a autorisé cinq cent vingt praticiens ou praticiennes et soixante-cinq gardes-malades à mettre leur annonce dans The Christian Science Journal. Quatorze praticiens ont rempli les conditions nécessaires pour une annonce dans le Héraut.
Nos églises filiales prospèrent; il s'en forme de nouvelles dans des localités où n'existait pas encore d'église Scientiste Chrétienne.
Il est impossible d'exagérer l'importance de l'Église, favorisant les progrès des membres, accueillant les nouveaux venus, enseignant la jeunesse à l'école du dimanche. Soutenir nos cultes avec enthousiasme et dévouement, c'est une source de grandes bénédictions. Au cours de l'année, cent quatorze églises filiales ont joint à leur annonce dans le Journal l'indication de l'heure où s'ouvre l'école du dimanche.
Pour concourir à l'unité et au progrès de leurs champs respectifs, Première et Deuxième Églises, Poughkeepsie (New-York), se sont réunies sous le nom de Première Église du Christ, Scientiste, Poughkeepsie; et la Société de la Science Chrétienne, Southampton (Hampshire), Angleterre, s'est jointe à Première Église, Southampton.
Le développement de nos églises se poursuit; en effet, vingt-six nouvelles filiales de L'Église Mère se sont organisées et ont été dûment reconnues. Seize Sociétés de la Science Chrétienne ont pu prendre le titre d'Église; deux nouveaux groupes universitaires se sont formés selon l'Article XXIII, Section 8, du Manuel de l'Église, et leur annonce paraît dans le Journal.
Aujourd'hui plus que jamais, l'on a besoin d'un christianisme pur et pratique; au seuil de ce qui est pour nous une nouvelle année, laissons-nous guider par ces paroles de notre Leader, Mary Baker Eddy (Miscellaneous Writings, p. 91): « Le vrai pacte chrétien, c'est l'amour que nous avons les uns envers les autres. Cette alliance est entièrement spirituelle et reste toujours intacte. »
Rapport du Champ
Bien des filiales — églises ou sociétés — ont envoyé cette année année pour l'Assemblée annuelle de L'Église Mère des messages plein d'amour. Nous sommes heureux de voir que l'unité et fraternels ont caractérisé l'œuvre des églises, et qu'il s'est fait dans toute l'étendue du Champ un bon travail de guérison.
Comme le temps était court, on lut seulement quelques passages de ces lettres, entre autres des messages envoyés par certaines églises filiales dans les régions occupées. M. Richard P. Verrall, de New-York, et Mlle Helen Appleton, de Wellesley (Massachusetts), en donnèrent lecture.
De Zurich, Suisse, l'on a reçu un câblogramme qui dit: « La phase actuelle des événements humains semble, pour la vue mortelle, nous isoler; mais les membres de Première Église, Zurich, désirent vous exprimer leur appréciation profonde et constante ainsi que leur sincère gratitude. »
La Société de la Science Chrétienne, Aberdeen, Écosse, envoie un cordial message ou elle exprime sa reconnaissance au sujet des périodiques.
La Société de la Science Chrétienne, Eshowe, Zoulouland, Afrique du Sud, nous assure qu'elle soutient, aide et apprécie l'œuvre de L'Église Mère. Après avoir traversé des eaux profondes, cette société a repris bon courage et continue son travail; les cultes du dimanche ont lieu régulièrement.
Première Église, Genève, Suisse, envoie un télégramme à l'Assemblée annuelle de L'Église Mère; dans ce message s'expriment l'amour fraternel et la reconnaissance au sujet des Leçons Bibliques dont la Suisse n'a pas été privée.
Appréciant beaucoup les messages reçus, le Conseil des Directeurs, au nom de L'Église Mère, exprime sa gratitude pour tous ces rapports riches en inspiration.
Récits de guérisons en Science Chrétienne, lus par Mlle Inez Field Damon, de Boston
Il fut donné lecture de plusieurs témoignages dûment vérifiés; ils montraient que la Science Chrétienne peut apporter la délivrance et la guérison des maux de tout genre.
L'assemblée se sépara après avoir chanté la Doxologie (Hymnaire de la Science Chrétienne, N° 1).