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Qu'est-ce qui occupe la pensée?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1943


Dans le livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, l'on trouve cette règle importante (p. 261): « Fixez votre pensée fermement sur les choses permanentes, bonnes et vraies, et vous les ferez entrer dans votre expérience dans la mesure où elles occuperont vos pensées. » Pour obéir à cet ordre, il faut veiller à toute heure sur sa propre conscience; il sera donc utile de se demander souvent quel sujet absorbe le penser.

Si l'on obéit à la Science Chrétienne, on apprend bientôt à ne pas compter sur les sources matérielles pour trouver la vérité spirituelle. Le Maître déclara que « la chair et le sang » n'auraient pu donner à Pierre la révélation du Christ. Les recherches qui portent sur la chair conduisent tout au plus à des connaissances matérialistes. La compréhension du Christ, Fils de Dieu, s'obtient grâce au discernement spirituel, tout à fait en dehors du témoignage matériel; et la Vérité spirituellement révélée détruit la croyance d'après quoi la chair et le sang constitueraient l'homme réel. L'Esprit et la matière sont absolument opposés, comme le sont par exemple le jour et les ténèbres. Celles-ci ne peuvent rien nous apprendre concernant le jour; de même, la matière ne nous enseigne rien touchant l'Esprit et la création spirituelle, y compris l'homme créé à l'image de Dieu.

Par la Science Chrétienne, le disciple apprend que l'homme réel — le seul qui soit — est spirituel; que la matière est une contrefaçon, un sens illusoire prétendant s'imposer en tant qu'homme à la pensée humaine. Alors il commence à rejeter les suggestions matérielles; il se tourne vers la révélation spirituelle pour se renseigner sur l'homme que l'Esprit connaît — l'homme créé à l'image et selon la ressemblance de Dieu, l'impérissable réalité de l'existence spirituelle.

Chacun admet sans peine que les éléments, les parties constitutives d'un organisme matériel sont incapables de penser; qu'ils ne semblent même pas avoir de vie ou d'action en dehors de la mentalité qui les accompagne. La Science Chrétienne va plus loin encore; elle fait voir que l'entendement mortel, qui s'exprime matériellement, est irréel; que la naissance, la maturité, le péché, la maladie, la mort d'une personnalité matérielle représentent non pas la vie, mais une fausse supposition concernant la vie. En outre, cette Science a révélé que le bien purement spirituel, qu'on entrevoit à travers les brumes de la croyance matérielle, est la manifestation du véritable homme créé par Dieu, ressemblance du Père céleste dont Jésus a dit qu'Il est notre Père à tous. Le disciple n'est point obligé d'attendre pour jouir de cette immortalité; au contraire, la pensée peut dès maintenant s'éveiller à la nature immortelle qui a toujours été la vraie nature de l'homme.

Cette réalité, ce fait de l'être spirituel, voilà ce qui devrait constamment occuper la pensée. Dans son immortel Sermon sur la montagne, le Christ Jésus déclara: « Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu! » La pensée du Maître contrastait avec le matérialisme de ses contemporains; aussi Mrs. Eddy pouvait-elle écrire, à la page 52 de son livre de texte: « Dès sa plus tendre jeunesse il était occupé des affaires de son Père. Ses occupations étaient bien différentes de celles des matérialistes. Son maître était l'Esprit; leur maître était la matière. Il servait Dieu; eux, servaient mammon. Ses affections étaient pures; les leurs étaient charnelles. Ses sens s'abreuvaient de l'évidence spirituelle de la santé, de la sainteté et de la vie; leurs sens témoignaient du contraire, et absorbaient l'évidence matérielle du péché, de la maladie et de la mort. »

Cela étant, à quoi faut-il s'attacher si l'on veut suivre le Maître? Les sens admettent-ils le témoignage matériel? Il est possible de corriger cette fausse attitude mentale. On peut toujours rechercher les indices du bien spirituel, élever la pensée jusqu'à la conscience de la réalité, reconnaître sans faillir l'homme créé à l'image de Dieu. Si le disciple est vigilant, s'il refuse de s'absorber dans ce qui rend témoignage au mal, sa conscience pourra toujours être remplie de la gloire du bien. En effet, la compréhension spirituelle soutient la pensée et la rend réceptive au pouvoir guérisseur du Dieu toujours présent. Dissipant les sombres images de la crainte, elle encourage à l'infini tous les bons efforts. Quand les humains se rendent compte que Dieu est présent, la peur se trouve exclue.

Même au milieu d'une bataille ou d'une catastrophe, la compréhension spirituelle éclairée peut reconnaître et soutenir la réalisation du pouvoir de l'Esprit, perçant les brumes de la fausse croyance. Dieu et Son idée sont omniprésents; la matière et les conflits leur sont inconnus. L'individualité véritable se manifeste par de nobles œuvres, par un labeur désintéressé. La détresse humaine réclame des secours compatissants. Quand nous sommes aux prises avec des difficultés inouïes, le Christ, avec tendresse, élève la pensée plus haut que les luttes et l'agitation. Quiconque reconnaît la présence divine, lui obéit et la démontre, est moralement soutenu; cette présence couronne de succès les bons efforts; elle établit ce qui s'accorde avec le bien idéal.

Qu'est-ce qui devrait occuper la pensée? Jamais le mesmérisme matériel de la crainte, du pessimisme; toujours la sereine confiance dans le pouvoir du bien, qui soutient le droit. L'homme réel coexiste avec Dieu; dans cette unité divine, aucun songe charnel ne peut séparer le Principe et son idée. Voilà ce que dit la Science Chrétienne. Ceux qui ont accepté cette grande révélation, sachant qu'il faut la démontrer, ne doivent pas permettre que leur penser soit envahi par les craintes négatives. Ils doivent prouver de plus en plus que le bien spirituel est le pouvoir suprême et que dans tous les domaines il remportera la victoire finale.

La sérénité que la Science Chrétienne nous donne en face du péril ou du malheur n'a point sa source dans l'indifférence ou dans le désir d'échapper aux angoisses. Elle est due à la compréhension spirituelle, qui nous aide à ne pas accepter le mal comme une chose réelle ou sans remède; cette résistance s'est affermie pendant des mois, des années peut-être, alors que nous défendions contre les suggestions agressives notre citadelle mentale. Ainsi fortifié spirituellement, le disciple constate de plus en plus qu'à l'heure de l'épreuve, il n'est pas sur le terrain mouvant de la crainte, mais sur le roc des promesses chrétiennes.

Dans un message de Mrs. Eddy, à la page 210 de The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, nous trouvons des instructions claires et nettes concernant ce qui doit occuper nos pensées. Notre Leader écrit notamment: « Bien-aimés Scientistes Chrétiens, veillez à ce que votre conscience soit si pleine de Vérité et d'Amour que le péché, la maladie et la mort ne puissent y entrer. » L'ampleur de cette tâche ne peut être perçue que par ceux qui l'entreprennent. L'obéissance aux directions spirituelles entraîne le pouvoir de guérir. Quiconque persévère dans le bien peut, grâce à une pensée pleine de Vérité, contribuer au bonheur de ses semblables. La prière que n'entache aucun égoïsme est en rapport avec l'Entendement divin, qui l'inspire et la rend efficace. Les amis de l'humanité n'auront garde d'abandonner leur poste; ils continueront à prier, à demeurer dans la lumière.

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