En m'appuyant sur ma propre expérience, je puis attester qu'il y a certainement un bon Dieu auquel nous pouvons nous adresser pour être secourus.
En 1910, je renonçai à poursuivre mes études théologiques, car à cette époque je n étais plus sûr que Dieu existe; comme je n'obtenais aucune réponse à mes prières, je résolus de chercher Dieu dans la vie pratique, comme l'avaient fait jadis avec succès les personnages de la Bible. Les Écritures m'avaient appris que Dieu est la Vérité, affranchissant ceux qui la connaissent; je voulus donc consacrer ma vie à la recherche de la Vérité divine.
En 1918, je servais dans l'armée des États-Unis; mais j'étais désespéré et la vie me paraissait vaine, car je n'avais encore trouvé aucune preuve de l'existence de Dieu. Il paraissait très éloigné; je n'étais pas même sûr qu'il existât, tandis que je semblais être entouré par le mal, la haine et les souffrances. Je ne pouvais concilier l'apparence du mal sous toutes ses formes avec l'existence d'un Dieu bon. Un jour que j'examinais les volumes mis à la disposition des soldats par l'Union chrétienne des jeunes gens, je remarquai le livre Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy. Les mots « Clef des Écritures » attirèrent spécialement mon attention: je savais que les Écritures contiennent des trésors cachés que je désirais ardemment trouver. Science et Santé devint ma possession la plus précieuse. Je l'étudiai avec zèle, sincèrement, et les paroles ne sauraient décrire mon bonheur et ma reconnaissance pour la merveilleuse révélation qu'il m'apporta; ce livre m'apprit à connaître Dieu et à sentir la présence du Christ.
A cette époque, je ne cherchais pas une guérison spéciale par la Science Chrétienne; aussi est-ce seulement plus tard que je me rendis compte de la protection dont j avais joui, surtout pendant l'épidémie de grippe qui fit de nombreuses victimes. J'étais spécialement exposé à la contagion parce qu'étant sergent-chef je devais examiner, quand ils devenaient malades, tous les soldats placés sous mes ordres; or j'avais refusé un traitement médical quotidien tenu pour efficace contre la contagion.
En 1920, après la naissance de notre premier enfant, ma femme souffrit d'une grave maladie organique. Le médecin nous donnait peu d'espoir, même si nous consentions à une opération. Ma femme avait lu Science et Santé, mais elle n'avait pu le comprendre suffisamment. Par la suite, ses souffrances augmentèrent au point de devenir presque insupportables. Dans sa détresse, elle eut de nouveau recours à Science et Santé et fut guérie instantanément.
Le respect, les louanges, la gratitude remplissent mon cœur quand je pense aux nombreuses et belles guérisons que ma famille et moi-même avons eues par la Science Chrétienne. Plusieurs que je ne puis raconter ici en détail prouvent d'une manière concluante que la Science Chrétienne est vraiment le Consolateur promis; que le Dieu d'amour est Tout-en-tout et que si nous Le cherchons de tout notre cœur II est près de nous; que le mal est une illusion qui doit s'évanouir comme les ténèbres devant la lumière de la Vérité. Quand le travail nous a manqué, la Science Chrétienne a suppléé à tous nos besoins, et les épreuves nous ont appris à compter absolument sur Dieu et sur Sa tendre sollicitude.
Notre Leader dit dans Science et Santé (p. 494): « L'Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain, et y répondra toujours. » Nous ne devrions pas oublier que c'est « l'Amour divin » et non pas nos propres efforts, notre profession ou quelque chose en dehors de Dieu, qui nous a donné et nous donnera toujours ce dont nous avons besoin, car c'est en Lui que nous avons « la vie, le mouvement et l'être. »
Wausau (Wisconsin), États-Unis.
