J'offre ce témoignage avec un profond sentiment de gratitude; nombreuses sont les guérisons que je dois à la sainte et bienfaisante lumière de la Science Chrétienne depuis qu'elle illumine ma conscience, c'est-à-dire depuis quelques années.
Je croyais avoir perdu tout ce qui rend l'existence agréable — a santé, la prospérité matérielle, la jeunesse, la confiance en mon prochain — et je craignais d'être à charge aux miens, alors qu'ils avaient toujours compté sur moi pour les soutenir. Aveuglé par le désespoir, je pensais au suicide. C'est alors que la Science Chrétienne entra dans ma vie.
Depuis ma jeunesse, je cherchais en vain le vrai concept de l'intelligence divine qui, je le sentais, devait exister en dehors de la croyance humaine à un Dieu vengeur connaissant le mal — croyance qu'acceptent la plupart des églises orthodoxes. Le monde où je vivais m'offrait peu de repos, de lumière, de beauté; parce que je ne connaissais pas la Vérité, j'avais bâti ma maison sur le sable et quand survint une tempête de maux soi-disant incurables, quand les vents de l'adversité soufflèrent, je me tournai vers Dieu qui, j'en étais persuadé, devait exister, se trouver quelque part, et je Le suppliai de me donner des forces. Ma prière fut exaucée de la manière suivante.
Ma femme, se rendant compte que les doctrines habituelles ne pouvaient me secourir parce qu'il m'était impossible de les accepter, me demanda si je désirais qu'elle fît appel à l'un de nos amis qui était Scientiste Chrétien. Comme toute aide matérielle semblait vaine, j'étais prêt à essayer n'importe quoi. C'est avec joie que l'on m'aida; et je trouvai dans la Science Chrétienne non pas simplement une religion, une philosophie qui m'étaient nouvelle, mais bien la vérité de l'être. Cette lumière révélatrice, cette Vérité qui guérit, je pus voir que c'est la compréhension logique, progressive, démontrable, que rien n'existe hormis Dieu, le bien. Pour la première fois je saisis la portée de certaines paroles du Christ Jésus qui jusque-là m'avaient semblé obscures et contradictoires. Elle me devint particulièrement claire cette promesse réconfortante: « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. » Elle me libéra sur-le-champ d'un morne désespoir, du découragement; pour la première fois depuis des années, j'eus un sommeil paisible.
Grâce à la lecture, à l'assimilation des vérités libératrices enseignées par Mrs. Eddy dans son livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, je pus de nouveau manger sans crainte de douleurs et de malaises. Les ulcères intestinaux disparurent et les fonctions redevinrent normales; je pus aussi me passer des lunettes dont je me servais depuis plus de trente ans; enfin, je perdis le goût des boissons alcooliques auxquelles j'avais eu recours pour lutter contre la faiblesse et les souffrances. Plus tard, l'habitude de fumer, contractée dans ma jeunesse, fut surmontée quand j'acquis la conviction qu'il nous faut renoncer aux faux appétits si nous voulons comprendre la vérité libératrice et faire des progrès.
Je suis reconnaissant des nombreuses guérisons reçues, des preuves qui confirment la Parole. Je suis heureux d'appartenir à L'Église Mère ainsi qu'à une église filiale, mais voici le bienfait qui surpasse tous les autres: comprendre et sentir vraiment la présence de la Vérité, de la Vie, de l'Amour, qui révèle le néant de l'erreur — matière, péché, maladie ou mort.
Blawnox (Pensylvanie), États-Unis.
