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Passer des Examens

[Écrit spécialement pour la jeunesse]

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1942


Lorsque approche l'époque des examens et des bulletins de fin d'année, certains élèves écoutent peut-être les suggestions de l'erreur qui voudrait les convaincre que leur préparation est insuffisante ou qu'ils n'ont pas le courage et les aptitudes nécessaires pour s'exprimer clairement.

L'Évangile de Luc, au chapitre deux, nous dit qu'à l'âge de douze ans, Jésus avait accompagné ses parents jusqu'à Jérusalem, puis était resté seul dans cette ville, où il s'était rendu au temple. Sans doute y avait-il certaines choses dont il voulait s'instruire auprès des savants docteurs. Le récit biblique nous dit que Joseph et Marie le trouvèrent dans le temple, au milieu de ces hommes qui passaient pour connaître à fond la loi, les écoutant et leur posant des questions.

Assurément, Jésus n'avait pas accueilli de fausses suggestions à son propre sujet. Il savait qu'il exprimait l'intelligence, qu'il pouvait comprendre des hommes de grand savoir et leur donner des réponses judicieuses. Il savait qu'il était toujours préparé; surtout, il se rendait compte qu'étant un avec Dieu, il possédait les aptitudes et le courage nécessaires pour exprimer avec conviction la vérité, en termes clairs et nets. Lorsque Marie le questionna, il répondit: « Ne saviez-vous pas qu'il me faut être occupé des affaires de mon Père? »

Une jeune étudiante, élève de l'École du dimanche de la Science Chrétienne, devait passer un examen dans une branche qui lui avai* paru très difficile; la veille, des circonstances imprévues l'empêchèrent de s'y préparer. Elle décida que, n'ayant pas eu le temps d'étudier les notes prises pendant les cours ou de revoir certains textes qui l'auraient aidée, elle ne se présenterait pas à l'examen. Elle craignait un échec.

Le jour où devait avoir lieu l'examen, son père la conduisit à l'université. Pendant le trajet en automobile, elle parla de sa décision. Le père, qui s'intéressait beaucoup aux progrès de sa fille, trouva qu'elle ne devait pas renoncer si facilement à cet examen.

« Qu'est-ce que l'intelligence? » lui demanda-t-il.

« C'est une qualité de Dieu, » dit-elle.

« Oui, » reprit-il, « et nous savons que "l'intelligence est l'omniscience, l'omniprésence, et l'omnipotence" (Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, p. 469); donc l'Entendement possède toute connaissance, il est présent partout, il constitue le seul pouvoir. »

« Mais, papa, » s'écria-t-elle, « je n'ai pas même relu les notes prises en classe! »

Son père lui rappela qu'elle avait répété mentalement les explications données, et qu'elle avait écrit le plus exactement possible ce que disait le professeur.

« Et tu avais compris tout cela, n'est-ce pas? » demanda-t-il.

« Oui, sans doute. »

« Or puisque nous savons que l'intelligence est un attribut divin "qui n'est jamais inconscient ni limité" (ibid., p. 588), ne vois-tu pas que comme enfant de Dieu tu n'as qu'une source d'intelligence et de capacité? »

La jeune fille comprit qu'ayant préparé consciencieusement ses leçons jour après jour, elle n'avait pas lieu de craindre qu'elles soient oubliées au moment des examens, que ses propres aptitudes soient limitées ou que les réponses correctes ne lui viennent pas à l'esprit.

Elle résolut de subir l'examen; et, au moment où elle sortait de l'auto, son père lui demanda: « Qu'est-ce que tu reflètes? »

La crainte avait disparu; le visage rayonnant de confiance et de joie, la jeune fille n'hésita pas à répondre: « L'intelligence divine! »

« Eh bien, va l'exprimer! » dit le père avec beaucoup d'amour, lorsqu'ils prirent congé l'un de l'autre.

Le travail d'examen présenté par la jeune fille obtint une des meilleures notes.

Ceci prouve le fait suivant: si l'on voit que l'intelligence véritable exprime et reflète Dieu, il se trouve toujours un chemin où l'on peut avancer sous la protection du Père-Mère Dieu, « qui nous donne toutes choses abondamment pour en jouir. »


L'amour ne sent pas le fardeau, rien ne lui coûte;... il n'allègue pas l'impossibilité, car il croit que tout lui est permis et qu'il peut tout. Il est donc de force à tout faire; il mène à bonne fin beaucoup de choses devant lesquelles celui qui n'aime pas se décourage et succombe. —

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