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Le Facteur déterminant

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1942


L'heure actuelle exige beaucoup tant des individus que des nations. Dans bien des cas, l'on comprend la nécessité de s'imposer à soi-même une discipline et l'on répond à l'appel. Chacun doit ceindre ses reins — consacrer toute son énergie à la tâche présente, intensifier ses efforts.

Quel est dans tout ceci le rôle du penseur, l'attitude normale de quiconque étudie la Science de l'Entendement? Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, nous lisons ceci, à la première page de la Préface: « L'heure des penseurs a sonné; » et dans The People's Idea of God (p. 10), le même auteur écrit: « La pensée est l'essence d'un acte, l'élément qui gouverne l'action. »

Dès lors nous voyons quelle impérieuse obligation nous incombe, à nous tous qui étudions la Science Chrétienne. Nous devons discipliner notre pensée, nous montrer plus vigilants que jamais, afin qu'aucune suggestion fallacieuse ne force la consigne; ne pas permettre que notre imagination erre à l'aventure ou que notre conscience soit purement passive; subordonner à la réalité divine chacune de nos pensées. La tâche n'est pas minime; elle exige une vigilance, une activité spirituelle et mentale, dont l'exhortation de Paul — « Priez sans cesse » — nous fait entrevoir toute l'envergure. Aux moments difficiles, l'esprit humain nous engage à faire œuvre de nos dix doigts plutôt qu'à nous soumettre à une forte discipline mentale; et ceci montre qu'il se fonde sur le sens matériel.

Il faut du courage et de la résolution pour s'en tenir aux faits de l'être quand une armée de suggestions agressives qui prétendent être la crainte, l'indignation, la colère ou le découragement, veulent envahir notre conscience. Mais notre sécurité sera complète si nous nous retranchons dans la certitude de la totalité, de l'unité, de l'omniprésence et de l'infinie puissance divine. Si l'on s'attache au point essentiel qu'il existe un seul créateur, une seule création, on voit toujours plus clairement que cette unicité sans limites rend impossibles les conflits. Étant le seul Gouverneur, Dieu, le divin Principe, ne saurait être en opposition avec Lui-même.

En réalité nous demeurons dans l'univers spirituel où toutes les idées sont non pas destructives mais préservatrices, et où chacune d'elles est éternellement sauvegardée. Les seuls « oiseaux du ciel » qui volent nombreux dans les sphères de l'Entendement sont les pensées ascendantes, nécessairement protectrices et riches en bénédictions, car elles sont portées sur les ailes de l'Amour. Ce royaume de l'Ame n'abrite aucune forme subtile du mal. L'infinie lumière spirituelle ne laisse pas de place où puisse se cacher l'erreur; et l'Agneau — la conscience de l'irréalité du mal — illumine la cité céleste. Chacun de nous est appelé à voir que le mal est sans réalité. Tous doivent reconnaître qu'il n'est point terrible, important, intéressant, véritable, mais irréel. Pour maintenir cette position malgré le témoignage des sens physiques, il faut du courage, de la fermeté, de la persévérance. « Encore une fois montons à la brèche, amis, encore une fois! » Ces paroles de Shakespeare sont également applicables aux luttes mentales. A maintes reprises il faut nous élever plus haut que la croyance à un monde matériel avec ses tableaux de haine, de destruction, pour arriver à l'état de conscience où règne l'harmonie permanente.

En agissant ainsi, nous berçons-nous d'un bonheur illusoire ou aidonsnous de la meilleure maniére possible ceux qui nous entourent, notre pays, le genre humain? La seconde supposition est correcte, puisque, comme nous l'apprenons en Science Chrétienne, c'est le « spirituel qui détermine l'extérieur et le réel » (Science et Santé, p. 254). Elle échappe à toute mesure la puissance de la pensée qui s'allie à l'Entendement divin — de la pensée exacte, scientifique, en parfaite union avec le Principe. Nous pouvons être sûrs qu'elle ignore les frontières qu'ont établies les hommes. Elle se fait sentir partout où des cœurs réceptifs sont prêts à la recevoir, et « sa substance l'emporte sur le monde matériel » (Miscellaneous Writings, p. 167). Elle est dynamique comme toutes les armes qui « ne sont point charnelles, » mais « puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser les forteresses. »

C'est la Vérité qui détruit l'erreur. Seule l'absolue Vérité, reconnue, affirmée, maintenue, permet le triomphe du droit; elle apporte une solution plus rapide que ne le conçoit l'entendement humain; elle prouve à la conscience humaine que le bien remporte toujours la victoire.

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