Fondée sur les Écritures, la Science Chrétienne révèle que Dieu est l'Entendement qui sait tout. Nous lisons dans la Genèse: « Dieu contempla ce qu'il avait fait, et il vit que cela était très bien. » Dans l'univers de Dieu, peut-il se présenter des choses qu'Il n'ait point prévues et qu'Il ne connaisse pas? Puisque Dieu n'a conscience que du bien, ce qui n'est pas harmonieux, pur et vrai n'a point sa source en Lui ou dans Sa création, mais n'est qu'une fausse croyance. La Science Chrétienne détruit cette croyance erronée en nous faisant comprendre que l'Entendement est tout, que le mal n'est rien.
Notre révérée Leader, Mary Baker Eddy, écrit, à la page 207 de Science et Santé avec la Clef des Écritures: « Il n'y a qu'une cause première. Donc il ne peut y avoir d'effet d'aucune autre cause, et il ne peut y avoir de réalité en quoi que ce soit qui ne procède pas de cette grande et unique cause. » Cette unique cause, appelée Dieu, est à la fois bonne, juste, miséricordieuse, absolument vraie. L'homme, idée de Dieu, Le reflète dans la pureté et l'intelligence. Comment le mal, les accidents, les maladies, les désastres pourraient-ils faire partie de la réalité divine? « Tu as les yeux trop purs pour voir le mal, et tu ne peux pas regarder l'iniquité, » disent les Écritures, en parlant de l'Éternel.
Par la radio, la presse et d'autres canaux, le monde nous suggère continuellement que telles circonstances sont propices, telles entreprises malheureuses, que la vie elle-même est peu sûre. Mais Dieu seul régit l'homme et l'univers; Son gouvernement est à jamais harmonieux, constant, inaltérable. L'homme de Dieu n'est point sujet au hasard, aux vicissitudes, à la chance; et Dieu ne partage pas Son autorité avec quelque autre pouvoir, puisque aucun pouvoir réel n'existe en dehors de Lui. Dieu est le Père-Mère de l'homme; Sa création Le reflète continuellement, elle n'est jamais séparée de Lui.
A la page 19 de Unity of Good, Mrs. Eddy écrit: « Pour Dieu, connaissance est nécessairement prescience; en outre, prescience et préordination doivent être une seule et même chose, dans un Être infini. Ce que la Divinité sait d'avance, la Divinité doit l'avoir préordonné; sinon Dieu n'est pas toutpuissant et, comme nous, Il prévoit des événements contraires à Sa volonté créatrice, mais qu'Il ne peut écarter. » Quel courage, quelle force nous donne la connaissance du fait que Dieu est le seul Entendement — que l'Entendement est le Principe toujours présent, qu'il n'existe pas d'autre pouvoir ni d'autre présence pour gouverner ou régir notre destin, pour influer sur nos pensées ou nos actions! Mise chaque jour en pratique, cette compréhension nous protège, nous libère, nous donne la maîtrise sur toutes les circonstances fâcheuses ou discordantes. Elle détruit la crainte du présent et de l'avenir; elle vainc les fausses croyances à l'hérédité, aux désastres inévitables; elle nous donne la confiance et l'assurance de la santé, de la protection, des directions divines.
Dans sa jeunesse, l'auteur du présent article souffrait d'une affection cutanée; et comme dans son cas les soins médicaux étaient obligatoires, on l'envoya chez un spécialiste. S'y étant rendue plusieurs fois, elle demanda à ce docteur s'il pouvait remédier au mal. Il répondit: « C'est comme un jeu de hasard: les uns attrapent un teint affreux, d'autres ont la peau lisse et nette. On n'y peut rien changer! » Remarquant qu'il avait employé le mot « hasard, » la jeune fille se remémora le peu qu'elle avait appris concernant la Science Chrétienne. Elle savait que d'après cette Science, la croyance humaine au hasard, à la chance bonne ou mauvaise, est fallacieuse et n'affecte pas l'homme créé à la ressemblance de Dieu. Elle acheta le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne et se mit à étudier les Leçons-Sermons. Il y eut immédiatement un mieux sensible. La jeune fille s'en contenta et ne poursuivit pas son étude. Plus tard néanmoins, elle fut conduit à faire de persévérants efforts pour compléter la guérison. Après s'être assimilé bien des leçons, elle finit par comprendre que Dieu nous donne des pensées et des idées pures, saines, aimables; qu'à la source divine nous ne pouvons rien puiser qui soit impur, inharmonieux, destructif, et que l'homme tire son origine de Dieu seul.
Nous savons qu'en mathématiques, les problèmes ne se résolvent que si l'on s'attache à des lois, à des règles exactes. Évidemment, si les mathématiques étaient sujettes au hasard, aux modifications, si leurs règles et leurs lois étaient plus ou moins inconstantes, la solution des problèmes serait chose impossible. Mais il n'en est pas ainsi. De même, la Science de la Vie, la Science de Dieu, ne comporte aucune incertitude. Elles sont invariables, susceptibles de démonstration, les règles grâce auxquelles on obtient la santé, l'harmonie, le bonheur. Dans leur vie journalière, tous les disciples peuvent prouver ces lois et beaucoup d'entre eux le font.
En étudiant la vie des personnages bibliques et leurs multiples délivrances, les Scientistes Chrétiens acquièrent une plus grande certitude, une nouvelle confiance dans l'inaltérable vérité. Les guérisons et les rétablissements dont parlent les Écritures étaient dus à l'opération naturelle de la Vérité divine, du Principe, accessible aujourd'hui comme à cette époque reculée. Jésus le Christ détruisit l'argument de la mort en rétablissant Lazare, couché depuis quatre jours dans le tombeau. Plus tard, dans l'île de Malte, Paul fut protégé et n'eut aucun mal lorsqu'une vipère « s'attacha à sa main. » Le même apôtre rappela à la vie Eutyche, « relevé mort » après être tombé du troisième étage.
La vérité curative et scientifique illumina la conscience de Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne; notre Leader fut ainsi guérie des suites d'un accident jugé très grave, et rendue à ses amis. Aux pages 84 et 85 de Science et Santé, elle écrit: « Tout ce que nous savons exactement concernant l'Esprit nous vient de Dieu, Principe divin, et nous est enseigné par le Christ et la Science Chrétienne. Lorsque cette Science aura été approfondie et bien digérée, nous pourrons connaître la vérité avec plus d'exactitude que l'astronome ne peut connaître les étoiles ou calculer une éclipse. » Pour lui-même comme pour autrui, le Scientiste Chrétien peut employer cette vérité en toute assurance, afin de guérir la maladie et d'affranchir ceux qu'enchaînent la crainte, le péché, l'injustice. Chaque jour il peut avancer en comptant sur les directions de l'Amour qui le gouverne et le protège. Il s'efforce d'obtenir une vision plus large; et à mesure qu'augmente sa perception spirituelle, il s'écrie humblement avec le Psalmiste: « Mon espoir est en lui. »
