C'est il y a environ onze ans, après avoir assisté à une conférence sur la Science Chrétienne, que je commençai à m'y intéresser. J'étais si convaincu qu'il s'agissait d'une religion démontrable que j'essayai d'obtenir une meilleure compréhension de son pouvoir guérisseur.
A cette époque je souffrais beaucoup de la fièvre des foins. Chaque été ce mal me réduisait à l'incapacité: je ne pouvais me livrer à mes occupations habituelles. Il m'était impossible de m'étendre, de sorte que pendant de longues périodes, je passais les nuits assis. Même lorsque j'obtenais quelque soulagement, je ne pouvais voyager, aller à la campagne ou même dans un jardin, et dans ma maison aucune fleur ne pouvait entrer.
En Science Chrétienne j'appris qu'une telle infirmité était contraire à la loi de Dieu concernant Son enfant, et que cette erreur n'avait ni le pouvoir ni le droit de me dominer.
Dans Science et Santé (pp. 337, 338), Mrs. Eddy déclare: « Soumettez la maladie, le péché et la mort à la règle de la santé et de la sainteté dans la Science Chrétienne, et vous constaterez que cette Science est démonstrativement vraie, car elle guérit les malades et les pécheurs comme ne peut le faire aucun autre système. »
Quand j'arrivai à voir que la matière n'a pas plus de pouvoir que la croyance humaine ne lui en donne, je fis des progrès et la fièvre jusqu'alors si virulente s'affaiblit peu à peu; pour finir, je compris clairement ces paroles de Mrs. Eddy: « L'Amour divin seul gouverne l'homme » (Manuel, Art. VIII, Sect. 1). Alors le mal disparut complètement et je me trouvai guéri. Cette démonstration de la Vérité augmenta ma foi, bien des personnes pleines de sympathie m'ayant affirmé que je ne guérirais jamais complètement.
Mais cinq ans plus tard, nous fûmes témoins d'une guérison encore plus frappante. La paralysie infantile régnait alors dans la région. Notre fils, âgé de douze ans, rentra un jour de l'école se plaignant d'une lourdeur à la jambe gauche. Pensant qu'il avait peut-être une foulure, nous lui dîmes de se reposer. Mais le mal ne fit qu'empirer et il finit par perdre l'usage de cette jambe. On déclara que l'enfant souffrait de paralysie infantile. Notre angoisse fut grande, mais nous eûmes bientôt la preuve que « la détresse de l'homme est l'opportunité de Dieu. » Nous téléphonâmes à une praticienne.
Ma femme et moi désirions qu'aucune pensée hostile à la Science Chrétienne ne s'immisce entre la praticienne et notre enfant et nous arrangeâmes pour qu'ils se voient sans témoins. Nous ne savons donc pas exactement ce qui se passa, mais nous fûmes réconfortés par l'assurance que la guérison se produirait, notre fils étant réceptif à la Vérité. La démonstration fut presque instantanée. Cette nuit-là le jeune garçon dormit d'un bon sommeil, pour la première fois depuis trois jours. Le lendemain matin, profonde fut notre reconnaissance car, à son réveil, l'enfant s'écria: « Maman, je puis remuer les doigts de pied! »
Il est impossible de dire combien grandes furent notre joie et notre gratitude; mais ce n'était qu'un début. Quarnte-huit heures plus tard, la guérison était complète. Il n'y eut pas de rechute. La Science Chrétienne avait proclamé: « Déliez-le, et laissez-le aller. »
Depuis cette époque notre famille s'est appuyée entièrement sur la Science Chrétienne et n'a jamais eu recours à la médecine ou aux remèdes matériels. Mon fils est maintenant un robuste jeune homme qui prend part à des jeux exigeant de la vigueur — tennis, badminton, rugby. Depuis six ans il fréquente régulièrement l'École du dimanche de la Science Chrétienne.
Je suis reconnaissant d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale; j'apprécie l'aide dévouée que nous donnent les praticiens. Les nombreux bienfaits que nous apporte la compréhension de la Science divine nous inspirent une vive reconnaissance.
Bristol (Gloucestershire), Angleterre.
