Jenkintown, Pensylvanie (Première Église).
Il peut être utile de voir ce qui arrive lorsque le penser fallacieux et ses effets discordants entrent en contact avec la Science Chrétienne, comme ce fut le cas chez moi. Je ne savais pas grand-chose de cette Science et je doutais qu'elle pût guérir quoi que ce soit. Mais j'étais très malheureuse, désabusée, dégoûtée de l'existence terrestre; je soupirais après les réalités spirituelles. Le jour vint où j'empruntai un exemplaire de Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, pour voir ce qu'il enseignait concernant Dieu. Je commençai par lire la Préface, puis le premier chapitre, intitulé « La Prière »; je méditai chaque phrase, en essayant de dépouiller mes préjugés et de comprendre le sens exact des nombreuses idées nouvelles qui m'étaient présentées. Souvent je m'écriais: « Oui, je vois! C'est parfaitement clair. » Si vif était mon intérêt que je lus tout l'après-midi. A cette époque, je ne pouvais lire sans mes lunettes; ce jour-là, lorsque je voulus les enlever, à la fin de ma lecture, je m'aperçus que j'avais oublié de les mettre. La semaine précédente, j'avais lu dix minutes sans verres, ce qui m'avait valu un fort mal de tête; et voilà des heures que je lisais sans fatigue et sans douleur. Ma vue au lieu d'être voilée était claire; la joie et la paix qui remplissaient mon cœur ne sauraient se décrire.
C'était une preuve inattendue et immédiate du fait que la Science Chrétienne guérit. Je me rendis compte que la prétendue condition de mes yeux avait été instantanément modifiée par la vision correcte de Dieu acquise grâce à ma lecture. Depuis lors — et il y a longtemps de cela — je n'ai plus jamais porté de lunettes.
Ceci montre bien le pouvoir de la Vérité divine qui détruit les faux concepts et révèle le bonheur, la santé et la maîtrise spirituelle que l'homme tient de Dieu.
Los Angeles, Californie (Vingt-huitième Église).
Nous apprenons en Science Chrétienne que Dieu est l'Entendement toujours présent, l'unique présence. A mesure que nous comprenons ceci, nous voyons disparaître ce qui voudrait nous séparer de la santé, de l'harmonie, du bien sans limites. Nous trouvons ainsi le vrai repos, l'être réel. Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mrs. Eddy écrit (pp. 285, 286): « Il est essentiel de comprendre, au lieu de croire, ce qui a le plus trait au bonheur de l'être. »