Mon sincère intérêt pour la Science Chrétienne date d'une guérison qui eut lieu avant même que cette vérité curative me fût bien connue.
En 1901, l'application maladroite de l'acide phénique me causa au pied gauche une brûlure si profonde qu'il s'ensuivit une contraction des petits orteils qui n'eurent plus leur position normale. La plaie s'étendait tout autour du pied et ne se guérit pas complètement.
En 1924, mes souffrances s'accrurent: il y eut apparence de gangrène et de septicémie qui se manifesta jusqu'à la hauteur du genou. Il me devint très difficile de vaquer à mes occupations. Vers cette époque ma femme commença à s'intéresser à la Science Chrétienne. Un peu plus tard, elle résolut pour la première fois d'aller voir une praticienne et, en sortant, elle me demanda si je voulais qu'elle parle de mon cas. J'y consentis afin de l'encourager; mais j'avais l'impression que la praticienne ne pourrait me faire ni bien ni mal, puisque je ne serais pas présent.
Ce soir-là ma femme me dit que selon la praticienne il n'y avait aucune raison pour que mon pied ne soit pas normal. C'était un mardi, et le mercredi soir ma femme exprima le désir d'assister à une réunion de témoignages. Je consentis à la mener en auto jusqu'à l'église, mais comme je portais sur mon pied malade un vieux soulier en partie coupé, je lui dis que je resterais à la porte. Toutefois, après le dîner, j'allai dans ma chambre, j'enlevai mes vieilles chaussures et je mis celles que je ne portais plus depuis des semaines. Le pied ne me faisait pas mal et j'assistai au culte avec ma femme.
Plus tard dans la soirée, avant de me coucher, je voulus comme d'habitude laver et bander mon pied. A ma grande surprise, je vis que la plaie était partiellement cicatrisée. Le soir suivant, quand je me baignai le pied, je m'aperçus qu'il était complètement guéri et qu'un bandage n'était plus nécessaire.
Ce fut ma première guérison et elle s'est avérée permanente. Je suis heureux de dire que dès lors je m'intéressai à la Science Chrétienne, que je fréquente régulièrement les cultes et que j'ai eu beaucoup d'autres démonstrations dans le domaine des affaires comme dans celui de la santé.
Je suis reconnaissant d'être membre de L'Église Mère, et d'une église filiale où j'ai eu la joie d'exercer diverses fonctions. La vérité donnée au monde par notre révérée et noble Leader, Mary Baker Eddy, m'inspire une gratitude toute particulière.
Buffalo (New-York), États-Unis.
