Je suis heureuse de donner mon témoignage, en reconnaissance de tous les bienfaits reçus depuis que je pratique la Science Chrétienne.
Il y a plus de douze ans qu'une amie me parla de cette Science que je ne connaissais pas. Je trouvai cette Science si merveilleuse pour la guérison que je l'acceptai tout de suite, car à cette époque mon mari était gravement malade et j'étais très souvent fatiguée. Il fut guéri, et nous avons eu de belles et nombreuses guérisons et démonstrations grâce à l'étude sincère de la Bible et de Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy. J'ai été guérie de plusieurs maux: faiblesse, fatigue, constipation, peur. Nous n'employons plus aucun moyen matériel pour résoudre nos problèmes physiques ou moraux. Quelquefois nous nous sommes fait aider par une praticienne dévouée; dans d'autres cas nous sommes arrivés seuls à démontrer que Dieu, le bien, est tout-puissant.
Au début, j'avais accepté la Science Chrétienne parce que je trouvais que pour guérir la maladie, c'était un moyen bien supérieur à tout ce que je connaissais; mais par la suite je compris que cette Science est le seul moyen qui nous permette d'obéir à la loi divine et d'élever notre conscience au-dessus des sens matériels trompeurs.
Pour moi, le pouvoir guérisseur de la Science Chrétienne est incontestable. Au début, je pensais que ce pouvoir n'était donné qu'à quelques personnes, mais maintenant je suis heureuse de le ressentir moi-même — chose que je n'aurais jamais crue avant de comprendre ces paroles de Jésus: « Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais. »
Au mois d'août 1937, j'eus la joie d'aller à Boston avec mon mari, pour visiter notre chère Église Mère. Nous fûmes reçus en vrais amis, quoique nous ne parlions que le français. Nous passâmes huit jours au Sanatorium de l'Association de Bienfaisance, à Chestnut Hill; c'est un lieu de repos merveilleux et une source d'inspiration constante.
Toutes ces démonstrations obtenues par la Science Chrétienne m'inspirent une profonde reconnaissance envers notre Père-Mère Dieu; envers le Christ-Jésus, qui nous a tracé le chemin; envers Mrs. Eddy, dont la vie fut consacrée à la découverte de ce pouvoir guérisseur; et envers tous ceux qui travaillent pour le mouvement de la Science Chrétienne.
France.
Je joins mon témoignage à celui de ma femme. Combien ma reconnaissance est grande quand je pense à tous les bienfaits que j'ai reçus par la Science Chrétienne — moi qui jadis ne croyais pas en Dieu!
Ayant consulté plus de cinquante médecins pour une grave maladie des poumons et de l'estomac, je fus abandonné par beaucoup d'entre eux ou renvoyé de l'un à l'autre sans trouver le vrai soulagement; je compris alors que pour ces braves gens je servais plutôt de champ d'expérience. Cependant, un docteur me dit un jour: « Je fais ce que la science et ma conscience me permettent, mais je ne suis pas le bon Dieu! » Là-dessus, je méditai bien le rapport qu'il y a entre Dieu et l'homme, et quelques mois plus tard, j'entendis parler de la Science Chrétienne. Désirant autre chose que la médecine, je me tournai vers la Science Chrétienne comme un enfant, en me faisant aider par une praticienne dévouée. Grâce à l'étude sincère de cette Science, la maladie des poumons et les maux d'estomac furent guéris. Mais il me fallut rejeter mes vieilles habitudes, et j'y arrivai en acquérant une meilleure compréhension de Dieu.
Quelques années plus tard, j'eus à lutter contre les suites de blessures de guerre. Je ressentais une raideur au côté, je n'étais bien dans aucune position et je souffrais continuellement. La pensée me vint que tout est possible à Dieu, mais l'entendement mortel me disait toujours de me faire opérer. J'étais hanté par cette pensée; pourtant les spécialistes consultés avant que je connaisse la Science Chrétienne m'avaient prévenu que dans mon cas l'opération n'offrait qu'une chance sur mille. En pensant à cela, je cachais en moi-même la crainte de la mort. Pendant quelques mois, je me fis aider par une praticienne; j'eus ensuite recours à une autre praticienne, mais toujours sans résultat. Malgré les grandes difficultés de déplacement, je fus poussé à me rendre à Paris pour assister à une réunion de témoignages. J'y entendis une dame qui disait avoir compris qu'un certain problème était le sien et non celui de la praticienne. Cela me fit réfléchir, j'analysai ma conscience et je n'y vis rien qui pût empêcher la démonstration. Alors je demandai de l'aide à ma femme, et après avoir travaillé pour moi elle me dit: « Je crois que tu n'as pas assez d'humilité envers ton prochain pour refléter Dieu. » Je m'observai, je changeai d'attitude, et en très peu de temps la douleur disparut; mon état redevint normal. Ceci prouve bien que c'est souvent le péché caché qui empêche la démonstration. C'est pourquoi il nous faut détruire tout sens de péché, et avoir beaucoup d'humilité et d'amour les uns pour les autres.
Pour ces guérisons, je suis très reconnaissant, mais je le suis plus encore pour avoir acquis une meilleure compréhension de Dieu; je sais que la Science Chrétienne peut résoudre tous les problèmes, qu'il soient individuels ou sociaux, physiques ou moraux.
Je suis très heureux de compter parmi les membres de L'Église Mère. Les plus beaux jours de ma vie sont les deux semaines où j'ai suivi le cours d'instruction en Science Chrétienne, et mon bref séjour à Boston pour visiter L'Église Mère et le Sanatorium de Chestnut Hill, auquel je pense bien souvent. Mon cœur ne peut exprimer toute ma reconnaissance envers Dieu, et envers Mrs. Eddy qui a si généreusement donné cette révélation du Christ à l'humanité. — France.
