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« Le lion de la tribu de Juda »

[Écrit spécialement pour la jeunesse]

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1941


Un matin, en classe, une élève de l'école secondaire fit un geste si brusque que, sa main rencontrant la pointe d'un crayon, celle-ci pénétra dans la chair. La jeune fille fréquentait régulièrement l'École du dimanche de la Science Chrétienne; aussi, retirant vite le crayon, elle se remémora « l'exposé scientifique de l'être, » qui se trouve à la page 468 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy. Sans une plainte, sans aucun signe de douleur, elle poursuivit son travail, se disant avec conviction qu'il n'était rien arrivé et que rien ne pouvait nuire à l'harmonie de l'univers créé par Dieu.

A la fin de la leçon, un élève assis de l'autre côté du couloir dit à la jeune fille: « Vous êtes Scientiste Chrétienne, n'est-ce pas? »

Au premier instant, elle fut tentée de ne pas dire quelle était sa religion. Il n'y avait point d'autres Scientistes dans cette école, et la crainte des commentaires, peut-être des railleries, se présenta à son esprit. Mais parce que la Science Chrétienne avait pour cette jeune fille une grande valeur, elle sentit bien vite qu'il lui fallait être sincère. Voyant qu'elle avait l'occasion d'honorer Dieu, elle répondit: « Oui, mais comment le savez-vous? »

Le jeune garçon dit alors: « Ce crayon est entré bien avant dans votre main, mais vous n'avez pas eu l'air d'avoir mal. Ma tante est Scientiste Chrétienne; elle voulait que j'aille à l'école du dimanche, mais jusqu'ici je n'y aurais connu personne. Le médecin dit que j'ai une maladie de cœur. »

Le dimanche suivant, ce jeune garçon se fit inscrire à l'École du dimanche de la Science Chrétienne, qu'il fréquenta régulièrement, en élève fidèle; il accepta de grand cœur les leçons de la Science Chrétienne, et il fut guéri.

La jeunesse se trouve souvent en face de situations exigeant du courage moral. Mrs. Eddy appelle ce noble courage « "le lion de la tribu de Juda,” le roi du royaume mental » (Science et Santé, p. 514). Le lion symbolise la force, la maîtrise. Les élèves qui se distinguent dans les sports ont parfois beaucoup d'ascendant sur leurs camarades; espérons que cela est dû non pas seulement à leur vigueur physique, mais aux bonnes qualités qu'ils expriment. Le vrai sportif observe toutes les règles du jeu; il doit être mentalement alerte, intelligent, prêt à collaborer. Il doit savoir agir au bon moment, d'une manière rapide et correcte, car dans les sports la précision joue un grand rôle. Il y a des jeunes pour qui les sports ont peu d'attrait; mais chacun, garçon ou fille, peut se conduire de manière à ce que ses camarades reconnaissent dans sa vie journalière l'expression de qualités supérieures. La force spirituelle ne dépend pas des aptitudes physiques; elle se manifeste par le courage moral, le penser pur et net, la confiance dans le bien seul.

Malgré les suggestions agressives qui si souvent aujourd'hui prétendent que pour avoir du succès il faut adopter des normes plutôt inférieures, — fumer, boire entre camarades, se conduire sans retenue, — il est certain que si l'on fait preuve de courage moral, qu'on prenne fermement position en maintenant haut la bannière de la Vérité, le pouvoir et la maîtrise du bien deviennent évidents. Jésus ne reconnaissait aucun pouvoir en dehors de Dieu; il ne revendiquait pas d'autre force que celle de l'Amour divin; il niait les prétentions du sens personnel; l'autorité que Dieu lui donnait, il s'en servait pour exprimer le bien qui ne dépend pas des personnes, et pour guérir le péché et la maladie de tous genres. Chez beaucoup, ses enseignements suscitèrent la moquerie, et lui-même fut en butte à de grandes persécutions; pourtant il dit: « Heureux serez-vous quand on vous outragera, quand on vous persécutera et que l'on dira faussement contre vous toute sorte de mal à cause de moi. »

Se déclarer pour la Vérité, cela demande du courage moral. Il semble souvent plus facile de prendre parti pour l'erreur que de marcher avec le Principe; mais penser et vivre selon la justice apporte une récompense bien supérieure aux plaisirs éphémères de la matérialité. Que « le lion de la tribu de Juda » soit le gardien de nos pensées; alors nous connaîtrons la joie dont s'accompagne cette bénédiction: « Cela va bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de choses, je t'établirai sur beaucoup. »


Rien de ce que nous avons n'est destiné seulement à nous-mêmes. Richesses, temps, talents — tout ce que nous possédons doit être mis en usage. Cette grande loi est écrite partout. Nul ne possède une chose pour lui seul, nul ne peut vivre seulement pour lui-même. — Presbyterian Advance.

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