La nombreuse assistance qui prit part à l'Assemblée annuelle de L'Église Mère, le 2 juin 1941, indiquait à n'en pas douter que les membres s'intéressent d'une manière pratique au maintien et à la perpétuation de l'organisme établi par Mary Baker Eddy pour mettre à la portée de tous les humains les bienfaits de ses enseignements spirituels. Le salutaire message du Conseil des Directeurs fit ressortir la valeur et l'importance de cette institution, tout en montrant que les Scientistes Chrétiens doivent, dans leur vie journalière, donner la première place à la guérison spirituelle.
La séance s'ouvrit par le chant du cantique 300: « Vois-tu mon Sauveur? » dont les paroles sont de notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy. Puis la Présidente sortant de charge, Mme Margaret Matters, lut dans la Bible et dans le livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, ces passages corrélatifs:
La Bible
Exode 19:3, 4, 6 (jusqu'au point)
Apocalypse 12:1, 5, 7, 8, 14, 17
Science et Santé
568:5–7
565:14
566:30–7 (jusqu'au 1er point)
567:11
Après quelques instants consacrés à la prière silencieuse, suivie de l'oraison dominicale répétée en commun, l'assemblée chanta le cantique 169: « Pure Lumière, oh! guide-moi! »
Mme Matters lut ensuite les noms des nouveaux fonctionnaires de L'Église Mère — Président: John Randall Dunn, de Boston (Massachusetts); Trésorier: Edward L. Ripley, de Brookline (Massachusetts); Secrétaire: Ezra W. Palmer, de Marshfield (Massachusetts); Premier Lecteur, George Channing, de San-Francisco (Californie); Deuxième Lectrice, Mlle Margaret Crawford, de Seattle (Washington).
La Présidente sortant de charge, Mme Matters, prononça l'allocution suivante:
La bien-aimée Fondatrice de cette Église, Mary Baker Eddy, a déclaré (Non et Oui, p. 45): « Le statut spirituel présente aux mortels ses plus hautes exigences, et l'histoire matérielle touche à sa fin. » Selon l'Apocalypse, « les deux ailes du grand aigle furent données à la femme pour s'envoler au désert, vers sa retraite » (Apocalypse 12:14); de même à quiconque reçoit dans son cœur les enseignements de la Science Chrétienne sont données les deux ailes de la Vérité et de l'Amour, du Christ et de la Science Chrétienne, de la Bible et de Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy. Sur ces ailes, nous nous élevons jusqu'à la compréhension spirituelle de Dieu, de l'Amour divin, comme étant le seul créateur, tandis que l'homme et l'univers sont harmonieux et reflètent la nature divine.
Dans les sphères de cette compréhension, l'histoire matérielle n'existe pas et les hautes normes du statut spirituel sont observées, car le mal n'a jamais eu de victoire et n'a pas envahi le bien. Il est impossible que la haine ait prévalu sur l'amour, que l'homme soit réduit à l'état d'une victime sans défense. Le statut spirituel exige que nous aimions nos ennemis; et la Science Chrétienne nous montre qu'en reconnaissant la totalité de l'Amour divin, nous devons admettre que l'homme, ressemblance de Dieu, est à la fois aimant et bien-aimé, de sorte qu'il n'a pas d'ennemis.
Si nous aimons de la sorte, nous ne serons pas à la merci de ceux qui paraissent nous vouloir du mal; mais eux seront soumis au jugement de l'Amour et de la Vérité, où l'envie, la haine, la crainte, l'animalité sont déclarées n'être nullement une cause, un effet, une présence ou un pouvoir quelconque. Ces fléaux, auxquelles la Bible donne pour symbole la bête ou le grand dragon rouge, prétendent faire la guerre aux représentants de l'Amour et de la Vérité — à l'Église du Christ. Au sujet de cette lutte, Mrs. Eddy déclare (Christian Healing, p. 10): « La bête s'inclina devant l'Agneau: elle avait semblait-il lutté contre l'élément masculin de Dieu, représenté par Jésus; mais elle tomba devant l'élément féminin de Dieu, qui présentait le plus haut idéal de l'Amour. »
La Bible nous parle d'une « mère en Israël » — la prophétesse Débora — qui par sa vision spirituelle son discernement, ses instructions, encouragea les enfants d'Israël à lutter pour le droit en attaquant les croyances idolâtres que représentaient Sisera et les Cananéens; ceux-ci avaient neuf cents chars de fer, tandis que les Israélites n'en avaient point. Barak, que Débora chargea de conduire les troupes d'Israël, insista pour qu'elle-même vînt aussi. Après la victoire remportée au nom de l'Eternel, Débora et Barak louèrent Dieu dans un cantique où ils chantèrent (Juges 5:20): « Les cieux ont pris part au combat; de leurs orbites, les étoiles ont combattu contre Sisera. »
Aujourd'hui, la Vérité divine et l'Amour, représentés par les éléments masculin et féminin de Dieu, s'avancent pour gagner la bataille. Sous leur bannière marchent en légions innombrables les idées de Dieu — les étoiles au firmament de l'Amour, les anges de Sa présence — révélant cette glorieuse vérité: « Il règne, le Seigneur Dieu tout-puissant. »
Ici Mme Matters présenta le nouveau Président, M. John Randall Dunn, qui s'exprima en ces termes:
Amis, membres de L'Église Mère,
Dans son Message adressé à cette Église en 1900, Mary Baker Eddy, révérée Leader de notre mouvement, écrivait (p. 1): « Si nous pouvons en vérité être absents du corps et présents avec l'Amour toujours présent qui remplit l'espace, le temps, l'immortalité — dans ce cas je suis avec vous; nos cœurs se comprennent et le mien répond au vôtre sous le rayonnement de la réflexion divine. »
Quel bonheur de savoir que s'il s'attache aux vérités de la révélation venue par Mrs. Eddy, le Scientiste Chrétien fidèle et plein d'amour ne peut être séparé de la révélatrice! Dans ses ouvrages que dicta la Vérité, nous la trouvons, nous la connaissons, nous l'aimons; par ses livres elle nous parle, elle nous conseille, nous guide et nous instruit; si nous semblons nous écarter de l'étroit chemin où l'on avance avec joie sous la direction du Principe, elle nous y ramène en nous reprenant avec compassion mais sans aucune crainte. Oui, elle est avec nous aujourd'hui et toujours la révélatrice de la Science Chrétienne, si nous nous efforçons d'être avec elle dans la compréhension de la Science qu'un de nos beaux cantiques appelle « le divin message aux humains lassés » (Hymnaire de la Science Chrétienne Nº 221).
Que nous dit la révélatrice touchant les problèmes qui se dressent devant nous a cette époque de troubles? Il y a cinquante ans, faisant preuve d'une remarquable vision prophétique, elle écrivit (Science et Santé, p. 96): « Ce monde matériel devient dès à présent l'arène où luttent des forces en conflit. D'un côté il y aura la discorde et l'effroi; de l'autre il y aura la Science et la paix. » Puis elle ajoute ce passage significatif: « La désagrégation des croyances matérielles peut sembler être la famine et la peste, la misère et le malheur, le péché, la maladie, et la mort, qui passent par de nouvelles phases jusqu'à ce que leur néant se révèle. » Ce que Jésus, le Chrétien par excellence, avait prédit dix-neuf siècles auparavant, notre Leader inspirée le voyait aussi — les terribles collisions de la pensée auparavant, lorsque le Christ guérisseur, la Vérité, viendrait de nouveau accomplir son œuvre sur la terre, renversant et bouleversement les erreurs et préparant la conscience pour le règne du Prince de la paix. Le bouleversement qui se produit maintenant dans le monde n'annonce pas la désagrégation de la civilisation chrétienne ou la ruine de l'humanité, qui s'enfoncerait dans les ténèbres et le chaos. Mrs. Eddy nous montre que la « désagrégation » concerne les « croyances matérielles. » Ce qui est ramené à la surface pour être détruit, c'est le péché et l'égoïsme des individus et des nations, la tyrannie, la volonté personnelle, l'amour-propre, l'amour-propre, la cupidité; c'est l'ignorance de Dieu et de Son Christ, l'intolérance, l'orgueil racial et tous les autres fruits de ce qui est antéchrist, antichrétien. Donc tous ceux qui se rallient à la Science Chrétienne doivent et peuvent demeurer calmes, patients, courageux, pleins d'espoir pendant que cet immense nettoyage, cette vaste chimicalisation semble occuper la scène du penser humain; à quiconque la suit, notre Leader montre, en termes clairs et nets, le rôle qu'il faut jouer dans les temps où nous sommes. Elle écrit (ibid., pp. 96, 97): « Pendant ce conflit final, les esprits pervers s'efforceront de trouver moyen d'accomplir plus de mal; mais ceux qui discernent la Science Chrétienne mettront un frein au crime. Ils aideront à expulser l'erreur. Ils maintiendront la loi et l'ordre, et attendront joyeusement la certitude de la perfection ultime. »
Or comment le Scientiste Chrétien met-il « un frein au crime »? Tout d'abord, en plaçant le problème sur le terrain mental. Il s'agit non pas d'un bouleversement matériel, mais d'une chimicalisation de l'entendement mortel. Le Scientiste traite la chose comme une tentation, un mensonge au sujet de Dieu et de la création divine. L'erreur voudrait lui faire croire à plusieurs entendements — les uns haineux, les autres sans scrupule, ou encore craintifs, égoïstes — tandis qu'il y a un seul Entendement infiniment bon, toujours présent, qui est Dieu Lui-même. L'erreur insinue que cet entendement charnel, contrefaçon de l'Entendement, trouve du plaisir et des satisfactions dans le péché, le crime; que le mal, la volonté humaine, la force brutale sont réels et puissants. Ces tentations assaillent le Scientiste Chrétien; mais il commence vraiment à mettre « un frein au crime » lorsqu'il s'oppose aux odieuses suggestions de l'erreur en affirmant avec calme et courage l'unicité, l'omnipotence de l'Entendement; en comprenant que le plaisir, le pouvoir, la satisfaction, la loi ne se trouvent jamais dans la conscience mortelle. Il aide « à expulser l'erreur » quand, grâce à la lumière de la Vérité, il chasse de ses pensées les ténèbres de la volonté personnelle, de l'égotisme, du désir de l'emporter sur autrui. En tant que Scientistes Chrétiens, nous devons bannir de notre conscience l'égoïsme, prouver que nous pouvons vivre en paix avec nous-mêmes, avec notre famille et les membres de notre église; si nous n'y arrivons pas, au moins dans une certaine mesure, comment aiderons-nous à faire régner dans le monde la paix après laquelle tant de cœurs soupirent?
Il s'agit ensuite de maintenir «la loi et l'ordre; » le disciple s'en rend compte lorsqu'il médite les trois devoirs qui lui incombent chaque jour comme membre de L'Église Mère — obligations qu'expose le Manuel de L'Église Mère sous les rubriques suivantes: « Règle pour les Mobiles et les Actes, » «Prière Quotidienne, » «Vigilance concernant le Devoir » (Art. VIII, Sections 1, 4, 6). Maintenir signifie soutenir, donner son appui; et certes les membres de L'Église Mère qui sont vigilants, qui accomplissent leur devoir « envers Dieu, envers [leur] Leader et envers l'humanité » (Manuel, Art. VIII, Sect. 6), soutiendront la grande organisation de L'Église Mère; ils sauront que l'Entendement divin, l'immuable et glorieux Principe de tout être, gouverne, guide et protège les diverses branches d'activité de notre Église, établies sur l'ordre de Dieu; qu'il gouverne et inspire nos hommes d'État et nos législateurs; qu'il protège les individus et les peuples contre les pièges du sens personnel, de l'antéchrist. On maintient la loi et l'ordre quand on se déclare pour la moralité, l'honnêteté, la tempérance; pour la mise en pratique du christianisme, où que ce soit; quand avec une sublime confiance dans le triomphe certain de la lumière sur les ténèbres, on s'efforce — comme le dit éloquemment Mrs. Eddy à la fin du paragraphe précédemment cité — d'attendre « Joyeusement » (non pas avec crainte et dans les larmes) «la certitude » (non la probabilité) « de la perfection ultime. »
Membres de L'Église Mère, le privilège de travailler pour notre grande Cause et de la servir n'a jamais été plus précieux qu'en ces heures décisives. Elles résonnent au cours des années ces vibrantes paroles de notre noble Leader, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, qui s'appliquent à vous et à moi-même comme elles s'appliquaient aux étudiants d'alors (Miscellaneous Writings, p. 177): « L'heure a sonné. Nous sommes entraînés dans la grande bataille d'Harmaguédon... Qu'allez-vous faire?... Mettrez-vous de côté votre zèle d'apparat pour devenir de vrais soldats, au dévouement sans réserve?... Répondez sans délai, pratiquement, et répondez juste! »
Rapport du Trésorier, le 30 avril 1941,
La lecture du rapport du Trésorier pour l'année se terminant le 30 avril 1941 fit voir que comme d'habitude les finances de L'Église Mère sont en bon état. Comme toutes les factures sont payées promptement en profitant de l'escompte, l'Église n'a d'autres dettes que les contributions foncières sur les immeubles voisins de ses édifices, impôts qui courent du 1er janvier et qui sont payables le 31 octobre 1941. Le rapport montre que cette année on a dépensé des sommes considérables pour venir en aide aux victimes de la guerre et pour d'autres œuvres d'assistance ou des cas urgents, ainsi que pour nos trois institutions charitables. Le Champ s'est montré très généreux envers ces établissements, mais les dons n'ont pas suffi à couvrir tous les frais. Le vérificateur des comptes a certifié l'exactitude des chiffres qui lui ont été soumis.
Rapport de Secrétaire,
Dans les bureaux du Secrétariat, le travail au cours de l'année s'est déroulé d'une manière harmonieuse et satisfaisante. Il comportait entre autres tous les arrangements nécessités par les dix-neuf conférences faites sous les auspices de L'Église Mère. Ces conférences attirèrent de nombreux auditoires et furent très appréciées.
Les restrictions imposées par les pays qui limitent la correspondance et les envois ont entravé dans une certaine mesure l'affluence des demandes d'admission; néanmoins le nombre des membres qui ont pu être acceptés est encourageant. Le fait que chaque année tant de nouveaux membres se joignent à L'Église Mère prouve d'une manière frappante l'influence continue de la Science Chrétienne, transformant la pensée des humains.
Pourquoi ces hommes, ces femmes, ces enfants, cherchent-ils à devenir membres de l'église Scientiste Chrétienne? Il n'est pas difficile de répondre à cette question. Ils se joignent à nous parce qu'ils trouvent dans la Science Chrétienne la santé, l'harmonie, l'inestimable certitude de la présence et du pouvoir divins, le soulagement à tous les maux qui peuvent assaillir les mortels. Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 418), Mary Baker Eddy déclare: « La Vérité est affirmative et confère l'harmonie. » Cette action harmonieuse de la Vérité, beaucoup l'ont prouvée dans leur propre carrière. Naturellement, ceux qui ont été guéris et consolés veulent s'unir à l'église qui les a conduits à la liberté.
Nous sommes heureux que ces nouveaux membres soient en communion chrétienne avec nous, et c'est de tout cœur que nous leur souhaitons la bienvenue. Nous les invitons à joindre leurs efforts aux nôtres pour faire connaître aux hommes la Science du vrai christianisme; en effet, seule cette Science, enseignée par Mary Baker Eddy, peut rompre les chaînes du sens matériel. Quelquefois la compréhension de ces nouveaux membres sera mise à l'épreuve, mais ils vaincront les obstacles avec courage; surmontant l'adversité, ils auront de glorieuses victoires et mettront en pratique ce conseil de Paul (Il Timothée 2:3): « Toi donc, endure les travaux, comme un bon soldat de Jésus-Christ. »
DISTRIBUTION
Le comité distribuant les publications continue à faire une œuvre utile, comme le prouvent des fruits abondants. On a constaté maintes guérisons dues au placement de nos publications, qu'on demande de plus en plus; le nombre des travailleurs zélés augmente, et la consécration de ceux qui préparent et distribuent nos écrits s'est accentuée. Comme résultat, bien des nouveaux lecteurs s'intéressent sérieusement à nos périodiques; plusieurs sont devenus membres de l'Église, et des humains toujours plus nombreux sortent du désert et sont conduits vers la terre promise.
SALLES DE LECTURE
Les bienfaits reçus dans nos Salles de lecture sont reconnus par maintes personnes, qui ont exprimé leur gratitude à ce sujet. L'abattement a fait place à l'inspiration, des problèmes pécuniaires ont été résolus, des maux physiques guéris. Toutes ces bénédictions justifient amplement la sagesse de notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, qui institua les Salles de lecture Scientistes Chrétiennes.
ADMINISTRATEURS DES DONS ET DOTATIONS
Pour répondre aux vœux des membres de L'Église Mère qui désiraient qu'une partie de leur fortune servît à l'avancement de la religion fondée par notre bien- aimée Leader, Mrs. Eddy, Le Conseil des Directeurs de l'Église Scientiste Chrétienne, en 1926, établit une administration autorisée par le Manuel de L'Église Mère, Article I, Section 8. Depuis lors, les Administrateurs des Dons et Dotations pour la Science Chrétienne ont apporté tous leurs soins à l'accomplissement de cette tâche. Les membres qui, par testament ou par acte fiduciaire révocable, veulent donner à l'Église des titres ou d'autres biens, dont ils réservent pour eux-mêmes ou pour d'autres l'usufruit partiel ou total, peuvent avoir recours aux services des Administrateurs. Ceux-ci gèrent actuellement cent vingt-huit dépôts révocables, plus quinze dépôts testamentaires.
Vu l'incertitude des conditions actuelles, les placements exigent une grande vigilance. Pour le bien de L'Église Mère, les Administrateurs cherchent à s'acquitter de leur tâche avec amour, d'une manière intelligente, soigneuse et prudente. Sous le rapport de la sécurité, ils maintiennent une norme élevée; ils visent à sauvegarder les revenus des fonds commis à leurs soins. Pour de plus amples renseignements, les membres devraient s'adresser aux Administrateurs.
L'ÉCOLE DU DIMANCHE DE L'ÉGLISE MERE
Cette institution a pour but d'élever la conscience humaine jusqu'à la démonstration du divin Principe et des règles de la Science Chrétienne.
« Un enfant peut démontrer la Science Chrétienne et en avoir une perception très nette, » déclare Mrs. Eddy, dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany (p. 113); les élèves de l'école du dimanche prouvent constamment ce fait lorsqu'ils apportent à leur moniteur et à leur groupe les fruits d'une compréhension spirituelle toujours croissante.
Pour ceux qui travaillent à l'École du dimanche de L'Église Mère, les « Notes et Commentaires sur l'École du dimanche, » publiés dans la Christian Science Sentinel, sont une aide à la fois pratique et spirituelle, et leur enseignement en bénéficie. Notre reconnaissance s'adresse à tous ceux qui, dans l'étendue du Champ, partagent ainsi avec nous les fruits de leurs labeurs.
SECOURS AUX VICTIMES DE LA GUERRE
A Boston, le Comité de Secours aux victimes de la guerre se mit à l'œuvre le 19 septembre 1940. En décembre, six cents groupes étaient au travail. Par la suite, l'Œuvre de Secours pour les victimes de la guerre devint, dans toutes les églises filiales qui s'y intéressaient, une branche d'activité reconnue. Aujourd'hui plus de mille comités, représentant un nombre de groupes bien supérieurs, font des envois à Boston ou à l'un des trois autres dépôts: New-York, Portland (Orégon), et Los Angeles. De là les caisses sont expédiées à nos représentants à Londres.
Le 9 mai 1941, les envois avaient atteint un total d'environ quatre cent cinquante mille objets d'habillement pour l'Angleterre, et dix mille vêtements usagés pour la Finlande. Jusqu'à présent, d'après les renseignements officiels ou officieux, le nombre des caisses perdues en route ne dépasse pas vingt-cinq.
Le Comité pour le temps de Guerre dans le Royaume-Uni fut nommé par le Conseil des Directeurs pour administrer un fonds de secours; il s'agit de venir en aide à ceux qui, Scientistes ou non-Scientistes, ont besoin d'assistance par suite de la guerre, et aussi de procurer aux hommes et aux femmes mobilisés certaines choses qu'ils apprécient. Afin que l'argent, les vivres et les vêtements parviennent le plus vite possible à ceux qui en ont besoin, le Comité de Secours à Londres demanda aux églises et aux sociétés de nommer chacune un Préposé aux œuvres charitables, pour surveiller la distribution.
Le Comité londonien, dont l'activité est grande, tâche de se rappeler constamment ce fait: donner de l'argent, des vivres, des vêtements, c'est déjà une œuvre bénie, mais les bienfaits conférés doivent toujours être supérieurs au simple soulagement des détresses matérielles. « Quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres,... si je n'ai pas l'amour, cela ne me sert de rien, » dit l'apôtre. Cet idéal a porté des fruits « au centuple, » comme l'attestent les nombreuses lettres reçues par le Comité: outre une profonde gratitude pour l'aide reçue, elles rapportent des guérisons magnifiques. Elles abondent, en vérité, les expressions de reconnaissance concernant la qualité et la quantité des vêtements et des provisions envoyés des États-Unis. La gratitude qu'ont éveillée ces dons et l'amour qui les accompagne ne s'oubliera jamais.
Vu les circonstances, la plupart des Scientistes Chrétiens d'Europe ne peuvent envoyer de paiements directs à Boston pour des choses qui leur sont bien nécessaires: les ouvrages de notre Leader et nos périodiques. A l'heure actuelle, en ce qui concerne presque tous les pays d'Europe, L'Église Mère pourvoit à ces besoins sans exiger de paiement. Pour faire face à cette situation, le Conseil des Directeurs a récemment établi un fonds grâce auquel nous pourrons tous aider L'Église Mère et nos frères de l'autre côté de l'Océan; c'est le Fonds pour la Distribution internationale des Publications Scientistes Chrétiennes.
Depuis que le Conseil des Directeurs a nommé à Londres un Comité de Secours, l'on a ouvert en Grande-Bretagne et en Irlande plus de cinquante Salles de repos destinées aux soldats. De nombreuses lettres nous apprennent que ces Salles sont une aide et un réconfort, et qu'elles ont éveillé chez bien des personnes un vif intérêt pour la Science Chrétienne.
Un Mot de la part du Conseil des Directeurs de l'Église Scientiste Chrétienne, lu par Harry C. Browne
Il y a soixante-deux ans, un petit groupe de personnes étudiant avec consécration la Science Chrétienne répondirent à l'appel de Mary Baker Eddy, révérée Découvreuse et Fondatrice de cette Science; sous sa direction pleine de sagesse, elles organisèrent une église qui devait « rétablir le Christianisme primitif et son élément perdu, la guérison » (Manuel de l'Église, p. 17). L'église organisée par ces chrétiens fervents s'est dès lors fait connaître et respecter dans toutes les parties du monde; c'est L'Église Mère, La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts.
La Bible nous dit qu'un « peu de levain fait lever toute la pâte » (Galates 5:9) — parole qu'illustre d'une manière frappante le cas de ces pionniers, s'efforçant inlassablement de partager avec autrui la compréhension démontrable du Principe divin et sa révélation finale, exposée dans les ouvrages de notre bien-aimée Leader. La divine influence qui les guidait a transformé la pensée d'innombrables disciples, et tôt ou tard elle transformera celle du genre humain tout entier. Ils méritent l'hommage de tout cœur reconnaissant; sous le rapport du courage, de l'initiative, de la fidélité, ils nous ont donné un exemple qu'il faut nous efforcer humblement de suivre aujourd'hui.
Depuis sa formation, c'est-à-dire pendant une période relativement courte, L'Église Mère s'est développée au point d'avoir plus de deux mille huit cents filiales, plus de onze mille praticiens autorisés, et des adhérents dans presque tous les centres où pénètre la civilisation. Ces progrès continus, cette croissance numérique, sont importants surtout parce qu'ils permettent de mesurer jusqu'à quel point l'Église en tant qu'institution fonctionne conformément à son but spirituel.
Il est donc tout à fait normal qu'à l'occasion de l'Assemblée annuelle, nous notions avec joie ces signes extérieurs et tangibles qui prouvent le développement spirituel. Veillons néanmoins, pour ne pas céder à la suggestion qui, prétextant l'augmentation constante de nos adhérents, voudrait nous faire négliger les fins spirituelles et cesser les efforts individuels et collectifs qui ont rendu possibles ces progrès. Soulignant l'importance de ces efforts, Mrs. Eddy écrit, à la page 134 de The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany: « L'avancement incomparable de la Science Chrétienne est passé en proverbe; à cet égard, notre gratitude et notre humilité ne sauraient être trop grandes, puisque notre vie quotidienne rehausse ou diminue ces glorieux progrès. Pour triompher dans la vérité, pour garder la foi individuellement et collectivement, il faut maîtriser les éléments en conflit. Il n'est pas nécessaire que la défaite suive la victoire. La joie qu'apportent le travail mené à bonne fin, les réalisations louables, ne devrait point être gâtée par quelque occasion perdue, par l'omission d'un devoir impérieux. »
Il est donc clair que si nous voulons sauvegarder les positions acquises et faire avancer notre mouvement, il faut d'une part maintenir la multiple activité de l'Église et en élargir le cadre, d'autre part améliorer encore la pratique de la guérison et donner à ce ministère une portée plus grande. Ces deux branches de notre travail sont inséparables, indispensables. Le Scientiste Chrétien vigilant aura toujours soin de « faire ceci et ne pas omettre cela. »
Mieux que personne, Mrs. Eddy appréciait à leur juste valeur l'organisation des églises et le soutien que les membres doivent nécessairement lui accorder. Mais elle savait aussi que le caractère absolu de ses enseignements, l'efficacité de sa méthode curative absolument spirituelle, devaient se confirmer et se prouver dans la pratique. En conséquence, l'application de son système de métaphysique divine fut le principal but auquel tendirent ses labeurs inlassables; de plus, comme elle le fit voir en termes fort clairs, elle s'attendait à ce que tous ceux qui adoptent ses enseignements pratiquent la guérison, avec une consécration semblable à la sienne. Les Scientistes Chrétiens estiment avec raison que c'est là pour eux une obligation sacrée, et l'on peut dire en toute justice que, dans leur travail de guérison, la preuve pratique de leur fidélité est fournie par des fruits abondants.
L'Église Mère et ses filiales ont donc commencé à rétablir le christianisme primitif, et leur succès nous encourage; mais nous avons encore devant nous une grande tâche, que nous sommes prêts à entreprendre sans crainte. Cette tâche consiste à réaliser la sublime mission incombant à l'Église; pour qu'elle s'accomplisse, il faut que le mal soit aboli, la race humaine unifiée, et que toute la chrétienté parvienne à voir, comme le fit Jésus, la concorde et la perfection de l'être là où prétend régner son contraire imparfait, inharmonieux. Parce que le Maître pouvait discerner le fait spirituel et renverser la fable matérielle, il calma la tempête, il guérit les malades, et finalement il déjoua les mauvais desseins de ses persécuteurs, car il sortit de la tombe et triompha de la mort. « Jésus, » nous dit Mrs. Eddy (Science et Santé avec la Clef des Écritures, pp. 476, 477), « voyait dans la Science l'homme parfait, qui lui apparaissait là ou l'homme mortel pécheur apparaît aux mortels. Dans cet homme parfait, » déclare-t-elle encore, « le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l'homme guérissait les malades. »
Nous apprenons ainsi que sous toutes ses formes, la présence supposée de l'erreur n'est qu'une fausse perception du fait spirituel. Selon les apparences, des personnes et des choses erronées se présentent à nous; mais il serait plus exact de dire que nous voyons d'une manière fausse les personnes et les choses en question. Dans la mesure où, comprenant la nature impersonnelle du mal et le vrai caractère de l'homme en tant qu'image de Dieu, nous appliquerons vraiment cela dans la pratique, nous pourrons séparer le mal d'avec les personnes, le ramener à son néant originel, et dès lors résoudre non seulement les difficultés individuelles, mais les nombreux et graves problèmes en présence desquels le monde se trouve aujourd'hui.
Le grand devoir qui nous incombe au sujet des questions mondiales exige notre attention immédiate, soutenue par la prière. Nous ne saurions feindre d'ignorer que la situation actuelle peut entraîner de graves conséquences non seulement pour une nation mais pour tous les peuples, y compris ceux qui servent d'instrument à des chefs sans scrupules, poursuivant un but égoïste. La Science Chrétienne nous fait bien voir que pour résister aux ruses de ces forces malignes, il nous faut acquérir une compréhension démontrable de l'Entendement qui est Dieu; nous devons savoir qu'à moins d'émaner de cet Entendement et d'en partager la nature divine, tout ce dont nous sommes aujourd'hui conscients n'existe que comme état subjectif de la pensée fausse et par conséquent n'a ni pouvoir, ni permanence, ni réalité. Comme membres de L'Église Mère, il nous incombe de n'omettre aucune mesure qui puisse éclairer spirituellement la pensée des humains; tous en effet devront reconnaître clairement que pour les individus et les peuples, les qualités spirituelles constituent la seule base d'une unité durable, la seule vraie source de force, la seule défense invulnérable.
L'histoire montre bien que lorsqu'une nation, au mépris de Dieu, fait du matérialisme la base de son gouvernement, elle marche au-devant d'un échec: elle-même prépare sa défaite et sa ruine. Un gouvernement ainsi fondé ne peut avoir l'appui de la raison, et les forces mécanisées s'avéreront impuissantes à la maintenir en résistant à l'avance de la civilisation chrétienne.
Si nous nous déclarons ouvertement en faveur du système démocratique et du maintien des droits de l'homme, ce n'est point parce que nous désirons exprimer des vues personnelles; mais nous tenons à ce que le monde sache qu'à l'instar de notre Leader, nous avons confiance en l'immortalité de l'idée suivante, exprimée dans la Déclaration de l'Indépendance américaine: « L'homme a été doté par son Créateur de certains droits inaliénables, au nombre desquels sont: la vie, la liberté et la recherche du bonheur » (Science et Santé, p. 161). Comme Mrs. Eddy, nous sommes convaincus que pour conserver ces avantages politiques et sociaux, il faut maintenir les institutions démocratiques. Préserver ces éléments fondamentaux de la vraie démocratie et les incorporer dans le code de chaque nation, c'est une œuvre à laquelle tous les chrétiens sont moralement tenus de concourir; et comme Scientistes Chrétiens, nous sommes résolus à la défendre. Bien entendu, il s'agit d'une cause dont le caractère est avant tout religieux et dont la portée dépasse considérablement les questions politiques. En fait, ce n'est rien de moins que la cause sacrée de la liberté religieuse et du salut individuel, dans laquelle le Maître lui-même, il y a presque deux mille ans, engagea tous ceux qui adopteraient la foi chrétienne. Nous ne faillirons pas à cette tâche, qui doit s'accomplir sans faiblesse.
Ainsi, le cœur plein de gratitude envers Dieu, fidèlement dévoués à notre bienaimée Leader, Mary Baker Eddy, agissons comme des sentinelles au service du Très-Haut; prenons maintenant même la résolution de garder avec une constance inébranlable les tours de Sion, en proclamant à nouveau ces paroles inspirées: « Un enfant nous est né, un fils nous a été donné; l'empire a été posé sur son épaule... Il assurera une paix sans fin. »
Rapport des Administrateurs testamentaires de Mary Baker Eddy, lu par Mme Amea H. Harris, Secrétaire
Les membres de L'Église Mère qui font aussi partie d'une église filiale apprendront avec intérêt que depuis l'établissement, en 1913, d'une Administration prévue par le Testament de Mary Baker Eddy pour encourager et répandre la religion fondée par notre Leader, l'on a dépensé plus de six millions de dollars afin de soutenir dans le monde entier l'œuvre accomplie par les églises Scientistes Chrétiennes.
Pendant les douze derniers mois, les Administrateurs ont déboursé environ $162 000 pour les fins suivantes: aide aux églises et sociétés qui construisent, achètent ou transforment leur édifice; distribution gratuite des publications autorisées; paiement de la première conférence donnée sous les auspices d'une nouvelle église ou société; indemnités de voyage aux conférenciers allant dans des pays lointains; dons de livres aux bibliothèques publiques, et aux bibliothèques circulantes dépendant d'une Salle de lecture Scientiste Chrétienne.
D'après les lettres reçues, le Champ apprécie hautement le bien qui s'accomplit grâce aux efforts consciencieux des Administrateurs; ceux-ci en effet tâchent de dispenser, d'une manière qu'approuverait notre Leader, les revenus provenant soit de la vente des ouvrages de Mrs. Eddy, soit de fonds gérés par l'Administration.
Dans le bureau de l'Agent des Éditeurs, où l'on s'occupe des ouvrages de Mrs. Eddy, l'on a de toutes parts des indices de progrès. Pour Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, la Nouvelle Édition publiée par souscription est entre les mains des relieurs, l'impression étant terminée. Les envois se font à raison de deux cents volumes par mois, et l'on pense livrer d'ici septembre les sept cents exemplaires déjà commandés. Il restera donc un certain nombre d'exemplaires pour ceux qui n'ont pas encore pu souscrire.
La carte reproduisant le poème de Mrs. Eddy, The United States to Great Britain, a été si bien reçue que deux semaines après sa parution, il a fallu procéder à un nouveau tirage plus fort que le premier.
Fait significatif, les Scientistes Chrétiens tiennent de plus en plus à posséder et à étudier non seulement notre précieux livre de texte, Science et Santé, mais tous les autres ouvrages de notre Leader, qui leur sont chers. Constamment l'on nous signale des guérisons dues à cette étude plus approfondie; notre Leader écrivit des pages inspirées, dont bénéficie la pensée réceptive; et nous pouvons nous réjouir de ce que, selon les paroles de Mrs. Eddy (Message for 1901, p. 12), « la Science divine n'est pas une interpolation dans les Écritures; elle respire la santé, la sainteté, l'amour. »
Rapport du Chef des Délégués a la Publication, Herbert W. Beck
Ceux qui connaissent de près l'œuvre des Délégués à la Publication savent que n'était l'excellent travail accompli par ces Délégués au cours des quarante-deux dernières années, nous n'aurions peut-être, aux États-Unis et dans d'autres parties du monde, nulle protection légale pour la pratique de la guérison en Science Chrétienne. Ces Délégués sont en quelque sorte aux avant-postes; ils contribuent à protéger notre mouvement, à étendre nos frontières grâce à la diffusion de renseignements constructifs; ils participent à la mission de L'Église Mère, qui fait du bien à toute l'humanité. Les Délégués sont soutenus par les fidèles membres de nos églises, sans lesquels la réussite serait impossible. Notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, fut divinement inspirée lorsqu'elle établit cette branche d'activité fondée sur la justice. Bien que vigilants à l'égard des attaques de l'esprit mortel, les Délégués à la Publication reconnaissent que Dieu protège Sa Cause bien-aimée, et que le magnétisme animal ne peut en arrêter les progrès.
En ce qui concerne les projets de lois défavorables, les Délégués à la Publication s'y sont opposés avec succès et sont souvent parvenus à les faire amender. Qu'il s'agisse des États ou du pouvoir fédéral, les législateurs reconnaissent de plus en plus nos droits, que respectent aussi les autorités municipales. Depuis notre dernière Assemblée annuelle, aucune loi restreignant la pratique de la Science Chrétienne n'a été adoptée soit aux États-Unis soit dans l'Empire Britannique. En Europe, le droit d'exercer le ministère de la guérison se heurte à certains obstacles, mais les Scientistes Chrétiens montrent du courage et de la persévérance.
Nous remarquons avec plaisir que les attaques contre la Science Chrétienne par la voie des journaux ont diminué; par conséquent, les lettres de rectification ont été moins nombreuses, et sous ce rapport le travail des Délégués est en diminution. Mais dans d'autres domaines, il a triplé au cours des quinze dernières années. Cette augmentation est due à ce qu'on tâche de faire connaître la Science Chrétienne par divers canaux — presse, T.S.F., causeries faites à des groupes de non-Scientistes. Tout cela est d'accord avec la pensée qu'exprime Mrs. Eddy dans Miscellaneous Writings (p. 207), où elle énonce ainsi le grand but de sa vie: « Rendre sensible aux humains la vraie nature de la Science Chrétienne opérante et pratique. »
Comme le travail des Délégués représente un actif développement du bien, les méthodes pour faire connaître les vérités de la Science Chrétienne prennent toujours plus d'ampleur. Les journaux nous offrent un excellent canal, car outre des extraits des Leçons-Sermons hebdomadaires empruntés au Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, ils impriment des Gems of Thought (citations choisies dans nos bureaux); parfois ils reproduisent l'article religieux paru dans The Christian Science Monitor et le rapport de notre Assemblée annuelle, ou encore ils nous demandent un article écrit spécialement pour eux. La T. S. F., qui atteint un public considérable, permet de proclamer les faits concernant la Science Chrétienne et de détruire ainsi l'ignorance à cet égard.
Il y a un peu plus d'une année, le Conseil des Directeurs nomma, à titre provisoire, un comité de trois personnes qu'il chargea de préparer les programmes des radiodiffusions Scientistes Chrétiennes. Jusqu'alors, ils avaient été préparés isolément soit par ceux qui les lisaient au microphone, soit par les Délégués à la Publication. Lorsque se fit sentir la nécessité d'une unification, le Comité des Programmes fut établi. Il fonctionne maintenant d'une manière permanente et représente un important rouage des services que dirige notre office à Boston.
La vigilance est le mot d'ordre des Délégués à la Publication; cette qualité et l'obéissance au Principe leur permet de prouver toujours davantage d'une part l'irréalité du mal, d'autre part la protection, l'amour et la sollicitude de Dieu.
Ici l'assemblée chanta le cantique 371: « Vers Toi nos cœurs s'élèvent. »
Rapport du Conseil des Conférences de la Science Chrétienne, lu par Paul A. Harsch, Président
En présentant son rapport annuel, le Conseil des Conférences tient à dire qu'il apprécie beaucoup l'excellente aide et la coopération que le Champ lui a accordées pendant ces douze derniers mois. Ceci s'applique non seulement aux filiales — églises ou sociétés — mais aux organisations Scientistes Chrétiennes dans plusieurs de nos hautes écoles.
Aux Iles Britanniques, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Afrique du Sud, aux Antilles, aux États-Unis — y compris la Zone du Canal, l'Alaska, les îles Hawaï — les membres du Conseil des Conférences ont pu remplir leur tâche d'une manière efficace. En Grande-Bretagne et en Irlande, la guerre a quelque peu entravé le travail. Seuls l'Europe continentale et l'Extrême-Orient ont été privés de leurs conférences habituelles. Dans le Royaume-Uni, où les difficultés étaient parfois extraordinaires, maintes conférences ont pris un relief tout spécial.
Pendant la période 1939–1940, l'Asie, l'Amérique du Sud et l'Afrique du Sud avaient eu leur bonne part de conférences. Les conférenciers n'ayant pu rentrer immédiatement, le rapport de l'année dernière n'indiquait pas tous les résultats des tournées en question. Il nous sera donc permis de dire ici que dans ces parties du monde, on remarque en général de sensibles progrès, et que dans certains cas la Science Chrétienne a pris un développement remarquable. Il est difficile d'exprimer en paroles la manière dont les conférences sont appréciées dans ces régions lointaines.
Ce qui frappe dans le travail des douze derniers mois, c'est que les conférenciers ont cherché à présenter leur message sous une forme simplifiée, exposant à fond les éléments de la Science divine. Ces conférences simples, dynamiques, constructives, ont reçu un accueil enthousiaste; les auditoires nous ont fait penser aux foules qui suivaient Jésus sur les collines de la Judée et de la Galilée lorsqu'en toute simplicité, le Maître donnait pour la première fois au monde une claire vision du Christ.
Mentionnons encore un second point: dans les passages ayant trait à notre Leader, on évite les répétitions banales, les portraits stéréotypés. On appuie davantage sur sa douceur, sa tendresse, son respect pour les opinions d'autrui, même lorsqu'elles différaient radicalement des siennes. Ainsi, comme le Chrétien par excellence, Mrs. Eddy est toujours plus généralement comprise, donc appréciée; et les humains recherchent davantage la révélation qu'elle apporta au monde.
Rapport des Administrateurs de La Société d'Édition de la Science Chrétienne, lu par A. Warren Norton, Gérant
A un monde ayant besoin d'être délivré de ses croyances matérielles égoïstes, la Science Chrétienne apporte des aspirations plus élevées, de nouvelles perspectives conduisant aux progrès spirituels. Par ses publications, le mouvement de la Science Chrétienne aide le genre humain, lui enseignant à revendiquer la liberté que l'homme tient de Dieu. La marche progressive de la Société d'Édition depuis la dernière Assemblée annuelle intéressera certainement les Scientistes Chrétiens.
Au cours des douze derniers mois, il a fallu résoudre bien des questions, et le Conseil des Administrateurs est heureux de dire qu'au point de vue des réalisations pratiques, les progrès ont été marqués. Les Administrateurs expriment leur reconnaissance aux filiales de L'Église Mère — églises ou sociétés — ainsi qu'aux nombreux Scientistes, pour le soutien fidèle et sincère qu'ils ont donné à la Maison d'Édition, dont l'activité va croissant.
Là où le besoin s'en faisait sentir, on modernise l'outillage de la Société d'Édition et le Champ bénéficiera de ces améliorations. Il s'agit de remplacer les camions automobiles, constamment en usage depuis près de quinze ans; on installe aussi une nouvelle presse avec tous ses accessoires, pour imprimer en format réduit la Christian Science Sentinel. D'après ce nouvel arrangement, la Sentinel, tout en ayant un texte de même longueur et des caractères aussi lisibles qu'aujourd'hui, se présentera sous une forme commode, pouvant être glissée dans la poche. On prévoit ce changement pour le début de l'automne. Depuis que la Sentinel a été fondée, elle a subi quatorze modifications; plusieurs datent de l'époque où Mrs. Eddy était avec nous, car notre Leader s'intéressait aux améliorations et tenait à ce qu'on marche avec son époque.
La Rédaction du Journal, de la Sentinel, et du Héraut se rend compte que c'est une grande bénédiction de pouvoir présenter, dans les colonnes des périodiques, les messages guérisseurs. Pour répondre à tous les besoins, il faut que nos périodiques offrent aux diverses phases de la pensée humaine, de l'enfance à la maturité, les instructions, la joie, la consolation, les lumières. Les Rédacteurs désirent beaucoup avoir la coopération du Champ, son aide vigoureuse, enthousiaste, afin qu'on reconnaisse et démontre la vraie mission des périodiques, prévue par notre bien-aimée Leader.
Fait intéressant, certains de nos périodiques parviennent dans tous les pays d'Europe, y compris les Iles Britanniques et les régions occupées par les troupes allemandes. Nos amis à l'étranger ont reçu assez de Livrets Trimestriels pour pouvoir continuer les cultes publics, qui n'ont pas subi d'interruption. Le prix du Livret Trimestriel ayant été ramené à $0.25, nous nous attendons à une circulation toujours plus grande de ce périodique, source abondante « de pouvoir spirituel, dont l'influence intellectuelle, morale et spirituelle se fait sentir d'un bout à l'autre du pays, » comme le déclare Mrs. Eddy dans Miscellaneous Writings (p. 113). A partir d'octobre, le Livret Trimestriel aura aussi une édition espagnole.
Au cours de l'année, les publications suivantes se sont ajoutées à la liste de la Société d'Édition: un livret contenant quarante-cinq cantiques empruntés à l'Hymnaire de la Science Chrétienne; une nouvelle brochure en espagnol; trois nouvelles brochures en anglais. Le livret de cantiques et les brochures en format réduit sont spécialement destinés aux hommes qui font leur service militaire. Vers l'automne, on prévoit la publication, en reliure toile, de Historical and Biographical Papers, par Clifford P. Smith.
Nous avons le plaisir d'annoncer que pour The Christian Science Monitor, la situation financière a été meilleure qu'en toute autre année depuis 1931. Ceci est dû moins à des ressources nouvelles qu'à des économies concertées. Quant à son contenu, le Monitor est également en progrès. Le public a beaucoup apprécié les nouvelles de l'étranger, particulièrement la série « Inside the War » et les éditoriaux se rattachant au thème « America: Slave or Free? » Outre les traductions habituelles, l'article religieux a parfois été rendu en finnois. Dans bien des domaines, notre quotidien met en lumière les bons efforts et leur réalisation; les lecteurs de tout âge y trouvent de quoi s'instruire ou s'amuser, et l'on peut dire que le Monitor reconnaît et reflète des valeurs qui dans l'intérêt du genre humain, doivent être conservées.
Les annonces de sources américaines ont sensiblement augmenté, compensant en bonne partie la diminution de celles qui viennent d'outre-mer. Dans le numéro du 9 novembre 1940, la Suisse remplissait à elle seule quatre pages d'annonces, résultat fort remarquable. Un nouveau bureau de publicité établi à Sydney, Australie, rend de bons services. Les commerçants reconnaissent davantage la valeur de notre journal en tant qu'organe de publicité, et ceci prouve que les lecteurs soutiennent vraiment les maisons qui mettent des annonces.
Les Administrateurs tiennent à dire combien ils apprécient le travail et le dévouement de tous leurs collaborateurs. Sur la base de ce que, dans le Manuel de l'Église (Art. XXIV, Sect. 5), Mrs. Eddy appelle « Prescriptions de Dieu, » savoir, « la sagesse, l'économie et l'amour fraternel, » l'on a pu réaliser des économies sans réduire d'une manière sensible le nombre des employés. La Société d'Édition compte sur de nouveaux progrès au cours de l'année qui vient.
Rapport du Département des Filiales et des Praticiens, lu par Mlle M. Rosamond Wright, Gérante
Au cours de l'année dernière, les Scientistes Chrétiens et nos églises filiales ont senti plus que jamais la nécessité d'aider et de servir; les progrès constatés dans nos églises montrent qu'on se tourne aujourd'hui vers le christianisme qui secourra l'humanité.
Fondée par notre Leader, Mary Baker Eddy, l'Église du Christ, Scientiste, est prête à venir en aide au genre humain et à répandre les enseignements de la Science Chrétienne. Pour que leur travail soit des plus efficaces, les Scientistes Chrétiens doivent rester étroitement unis à l'Église, saisissant avec joie les occasions de servir par ce canal.
Ceux qui ont demandé que leur annonce paraisse dans The Christian Science Journal ont présenté d'excellents témoignages de guérison; le vrai service au sein de notre Église, c'est à quoi ils aspirent. Depuis notre dernière assemblée, le Conseil des Directeurs a autorisé cinq cent quarante-cinq praticiens ou praticiennes et cinquante-six gardes-malades à mettre leur nom dans le Journal. Vingt praticiens ont rempli les conditions nécessaires pour une annonce dans les Hérauts de la Science Chrétienne.
Pendant les douze derniers mois, il s'est organisé trente-sept nouvelles filiales de L'Église Mère, dûment reconnues, ce qui est un signe de progrès. Parmi ces filiales, il y en a sept en Angleterre; une en Suisse; une en Afrique; une aux Antilles Britanniques et une dans la Guyane anglaise.
Un autre indice de progrès, c'est la réunion des églises suivantes, que nous sommes heureux d'annoncer: Première et Deuxième Églises, Yonkers (New-York); Première et Deuxième Églises, Wellington, Nouvelle-Zélande; Première Église, La Canada, et Société de la Science Chrétienne, La Crescenta (Californie). Dans ces divers cas, les membres des églises ont pris une décision permettant de mieux travailler pour notre Cause et concourant à l'unité du Champ.
Vingt Sociétés de la Science Chrétienne ont pu prendre le titre d'Église; dans les universités, cinq nouveaux groupes se sont organisés conformément à l'Article XXIII, Section 8, du Manuel, et leur annonce paraît dans le Journal.
Au cours de l'année, cent quatre-vingt-cinq églises ou sociétés ont ajouté à leur annonce l'indication de l'heure où s'ouvre l'école du dimanche.
Nous aimerions pouvoir vous parler de progrès en ce qui concerne les régions où les restrictions se font sentir; mais vu la situation mondiale et la difficulté des communications, ces champs n'ont pu momentanément compléter les démarches pour de nouvelles annonces.
Néanmoins, nous entendons quelquefois parler de petites assemblées, de nouveaux groupes où l'on se réjouit de pouvoir par la suite s'organiser et devenir une filiale de L'Église Mère. L'affection, l'intérêt, le soutien de L'Église Mère sont assurés à ces fidèles travailleurs, qu'encourageront aussi ces paroles de notre Leader, à la page 87 de Pulpit and Press: « L'état de notre pensée est plus efficace que le forum pour faire du bien à l'humanité. C'est en toute sincérité que je vous adresse ce vœu: Dieu vous donne la grâce! »
Au cours de cette nouvelle année, puissions-nous tous progresser et réaliser d'une manière plus vivante le vrai sens du ministère chrétien!
Rapport des Administrateurs sur les Associations de Bienfaisance de la Science Chrétienne et le Home de Pleasant View, lu par William W. Davis, Inspecteur
Les Administrateurs sont reconnaissants des progrès constatés une fois de plus au cours de l'année dernière.
Nos Sanatoriums remplissent bien la tâche qui leur a été assignée. Constamment l'on reçoit des lettres où les hôtes d'hier expriment leur appréciation. Les guérisons sont fréquentes. Les hôtes qui cherchent le repos et l'occasion d'étudier trouvent là un refuge où règne l'amour, où ne pénètrent pas les inquiétudes si communes aujourd'hui. Quant à ceux qui viennent pour être guéris, leur nombre s'est bien maintenu. Parfois toutes nos infirmières sont occupées, et les nouvelles demandes doivent rester quelques jours en suspens jusqu'à ce qu'on ait pu s'assurer les services d'une de nos anciennes gardes-malades travaillant dans le Champ. Pour les demandes d'admission, on donne la priorité aux personnes cherchant la guérison et non pas seulement le repos ou l'occasion d'étudier.
Nous désirons exprimer notre reconnaissance aux Délégués ou aux Comités d'informations qui ont rendu de précieux services en faisant connaître nos Sanatoriums. Les renseignements qu'ils peuvent donner d'une manière directe et certaine sont surtout utiles aux futurs hôtes désirant soit la guérison, soit le repos et l'occasion d'étudier. Maintes fois ces comités ont organisé des causeries auxquelles on invitait le public fréquentant les cultes de la Science Chrétienne dans la localité même, ou dans les villes voisines.
Les Sanatoriums et le Home de Pleasant View sont administrés d'une manière consciencieuse, économique. Les aides s'intéressent à leur tâche; c'est de tout cœur qu'ils ou elles travaillent pour la Cause, sachant qu'une atmosphère d'amour et d'harmonie doit prévaloir pour que l'expectative de la guérison soit plus facile à maintenir.
Nous renouvelons nos remerciements au Conseil des Conférenciers de la Science Chrétienne pour les conférences faites avec tant de générosité dans nos Sanatoriums ainsi qu'au Home de Pleasant View. Pensionnaires, hôtes et personnel, tous les auditeurs s'en réjouissent et les apprécient profondément.
Nos institutions charitables dépendent de la générosité du Champ, qui à son tour bénéficie de leur activité; on peut donc raisonnablement s'attendre à ce que le Champ reconnaisse l'obligation morale de les soutenir au double point de vue pécuniaire et métaphysique.
Les pensionnaires du Home Scientiste Chrétien, à Pleasant View, apprécient tous les avantages dont ils jouissent; cette gratitude leur inspire des égards mutuels et contribue au bonheur de chacun.
Cette année les pensionnaires et les aides ont été particulièrement actifs. On s'est mis à faire entre autres des couvertures ouatées, des chandails, des bas, des capuchons, et même des robes d'enfants. Au début, ces choses furent envoyées en Finlande; mais depuis quelques mois, c'est notre propre Comité de Secours pour les victimes de la guerre qui les reçoit en grande quantité. Tous ceux qui expriment ainsi leur bon vouloir et qui aident à secourir leur prochain y trouvent une grande joie.
Comme caractère et comme ambiance, nos Sanatoriums et le Home de Pleasant View ne ressemblent pas à des établissements de charité; ils font plutôt penser aux « demeures sûres, » aux « asiles tranquilles, » dont parle la Bible.
Rapports du Champ
Les églises filiales avaient envoyé de nombreux rapports; Carl Emery Melugin, de San-Francisco (Californie), et Clayton Bion Craig, de Cincinnati (Ohio), en lurent quelques-uns.
Ces rapports rendent témoignage à l'œuvre de guérison qui s'accomplit, délivrant les hommes des dangers, des malheurs, de l'esclavage mental ou physique. Venant des régions les plus diverses, tous exprimaient une profonde gratitude envers notre Leader, Mary Baker Eddy, pour les bienfaits qu'apportent ses enseignements.
On pouvait se convaincre qu'au cours de l'année, les expériences salutaires, les leçons utiles n'avaient pas manqué; on sentait un plus grand désir de prouver avec consécration, avec un amour désintéressé, la puissance de la Vérité que révéla notre Leader, pour apporter au monde les lumières et le salut.
Les messages et les rapports venus du Champ à l'occasion de l'Assemblée annuelle étaient vibrants; on y sentait la joie de la consécration, de l'avance accomplie; ils faisaient voir que l'efficacité curative de la Science Chrétienne se démontre abondamment. Vu la brièveté du temps, on lut seulement quelques-unes des lettres reçues; mais elles représentaient bien les nombreux témoignages de progrès envoyés à L'Église Mère.
Première Église, Buenos-Aires, République Argentine: cette branche de L'Église Mère est toujours plus reconnaissante des nombreuses bénédictions que lui apporte la Science Chrétienne.
Les six églises et les deux sociétés du Warwickshire, Angleterre, apprécient profondément les bienfaits reçus; elles sont heureuses de dire que malgré toutes les difficultés, les cultes et l'école du dimanche ont continué sans interruption. La conférence donnée sous les auspices des quatre églises de Birmingham fut un sujet de joie; Quatrième Église se réjouit d'avoir pu acheter le terrain où elle construira son édifice.
La Société de la Science Chrétienne, Budapest, Hongrie, écrit: « Maintes preuves de la protection et de l'amour divins nous remplissent de joie; nous avons pu avoir nos cultes en hongrois et en anglais; les auditeurs se montrent fidèles et leur nombre augmente; nous avons maintenant des salles plus spacieuses et d'un meilleur aspect; nous avons eu largement de quoi faire face aux dépenses. »
Première Église, Ketchikan, Alaska, envoie un message d'amour et de gratitude pour tous les bienfaits reçus au cours de l'année dernière. La conférence annuelle, l'assistance plus nombreuse aux cultes, une meilleure réalisation de l'Amour libérateur, sont spécialement appréciées.
Première Église, Dublin, Irlande, a maintes preuves du fait que sa Salle de lecture est un lieu où tout respire la paix, le réconfort, la beauté. Les témoignages donnés aux réunions du mercredi soir prouvent que grâce à l'Amour divin, l'on surmonte la crainte et le doute.
Les quatre églises de Saint-Paul (Minnesota) écrivent que le nombre des membres s'accroît; une église a fini de construire son édifice, et toutes soutiennent activement la Salle de lecture établie en commun dans un quartier central. Tous ces progrès sont dus à un meilleur sens d'unité. On remarque avec joie l'intérêt de la jeunesse en ce qui concerne le mouvement de la Science Chrétienne.
Les quatre églises de Rochester (New-York) mentionnent des progrès continus sous le double rapport du nombre et de l'unité; la consécration s'est accentuée; on marche à grands pas vers la dédicace des églises.
La Société de la Science Chrétienne, Nairobi, Kenya, Afrique, dit que pendant l'année dernière, elle eut maintes fois la preuve qe la Vérité guidait sa marche; à la Salle de lecture, l'activité augmente, et les fruits de l'Esprit se manifestent.
La Société de la Science Chrétienne, Bucarest, Roumanie, écrit: « Notre société prend plus profondément conscience des faits spirituels. De nouveaux visiteurs viennent y trouver la consolation et l'inspiration. Nos enfants se rendent régulièrement à l'école du dimanche et le font avec joie. Nous avons encore bien des progrès à faire, mais nous sommes une branche pleine de vie et nous tâchons d'obéir toujours mieux aux directions du Manuel de l'Église, données par notre Leader.
Dans une pensée de gratitude, le Conseil des Directeurs, au nom de L'Église Mère, remercie les églises filiales de ces rapports et de beaucoup d'autres, riches en inspiration.
Récits de Guérisons en Science Chrétienne, de Chicago (Illinois)
Il fut donné lecture de plusieurs témoignages dûment vérifiés; ils prouvaient le pouvoir de la Science Chrétienne, capable de guérir ce qu'on appelle des maladies sérieuses.
Pour clore la séance, l'assemblée chanta la Doxologie (Hymnaire de la Science Chrétienne, N° 1).