Dans les psaumes nous lisons: « Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche proclamera tes louanges. » Ces paroles m'aidèrent à obtenir la guérison que je désire relater.
C'est par lettre que j'entendis parler pour la première fois de la Science Chrétienne, alors que j habitais dans les forêts du Norrland. On mentionnait une merveilleuse doctrine qui produisait des miracles semblables à ceux du Christ Jésus. J en fus moins étonnée que ne l'étaient d'autres personnes, car j'avais une foi profonde dans la puissance et l'amour de Dieu. Ensuite, une parente qui pendant une visite à Stockholm, avait assisté à une réunion de témoignages du mercredi, me parla de la Science Chrétienne. Ce qui l'avait surtout frappée, c'était un certain témoignage donné par quelqu'un dont la voix indiquait une gratitude et un bonheur intenses; ma parente en avait gardé un souvenir ineffaçable.
Plus tard, une Scientiste Chrétienne fit un séjour dans la localité que j'habitais et nos routes se croisèrent d'une façon surprenante. Notre famille traversait alors de grandes difficultés pécuniaires et j'avais à peu près décidé d'habiter Stockholm afin que nos enfants puissent se préparer à une carrière. La Scientiste Chrétienne m'y encouragea et m'invita à lui rendre visite. Dès ce jour elle me conduisit pas à pas dans la Science Chrétienne; je commençai à suivre les cultes régulièrement et à étudier les publications Scientistes Chrétiennes.
Je ne sais comment exprimer l'immense gratitude que j'éprouve envers la Science Chrétienne pour l'aide et les guérisons qu'elle m'a procurées. Souvent la route me parut sombre, mais dès que je surmontai la peur, j'obtins e secours désiré. La crainte est un ennemi subtil qui se présente sous bien des déguisements. Une fois qu'elle essayait de me faire croire que l'erreur dressait devant moi un mur infranchissable, j'ouvris ma Bible et je lus dans II Chroniques ce passage: « Restez fermes et ne laissez pas vos mains défaillir; car votre travail aura sa récompense. » Ces paroles m'ont souvent aidée depuis lors, ainsi que cette déclaration d'Ésaïe: « Il donne de la force à celui qui est fatigué; il accroît la vigueur de celui qui est défaillant. »
Ma première guérison en Science Chrétienne eut lieu il y a bien des années. Ayant assisté à une réunion de témoignages, je rentrais à pied chez moi. La rue était très glissante et je tombai lourdement. Dans ma chute, je me cassai une côte, mais grâce à la pensée juste et scientifique, je fus complètement guérie en quelques jours. Pendant cette période, je pus faire mon ménage comme d'habitude, et je lavai du linge et nettoyai même le plancher.
L'expérience m'a fait comprendre dans une certaine mesure ce que Mrs. Eddy entend par ce passage (Science et Santé, p. 392): « Gardez la porte de la pensée. N'admettez que les conclusions dont vous voudriez voir les effets se réaliser sur le corps, et vous vous gouvernerez harmonieusement. Lorsque se présente la condition qui, selon vous, occasionne la maladie, que ce soit l'air, l'exercice, l'hérédité, la contagion ou un accident, faites bien votre devoir de gardien, et fermez la porte contre ces pensées et ces craintes malsaines. »
Il y a quelques années une dame me parla d'un mal étrange qui avait fait son apparition là où elle travaillait. Elle me décrivit les symptômes avec un tel luxe de détails que j'oubliai complètement de garder « la porte de la pensée. » Dans la soirée, je tombai si malade que je dus prendre le lit; j'étais atteinte de tous les symptômes de la fièvre qu'on m'avait décrite. Le lendemain, un membre de ma famille téléphona à une praticienne et je pus me rendre compte du moment où elle commença à me traiter. La fièvre me quitta comme un manteau qui tombe, la raideur disparut et quelques heures plus tard, je repris mon travail.
Ma plus belle guérison se produisit tout récemment, avec l'aide de la même praticienne. De pénibles hémorroïdes me gênaient dans l'accomplissement d'une lourde tâche comportant des responsabilités. Mais je fus guérie en très peu de temps.
Je suis très reconnaissante des nombreuses guérisons et des divers autres bienfaits que j'ai reçus. La Science Chrétienne m'a appris à mieux connaître la nature de Dieu — Son omnipotence, Sa toute-présence, Son amour pour l'humanité. Je désire vraiment mériter le beau nom de « Scientiste Chrétienne. »—Stockholm, Suède.