J'exerçais avec un succès marqué la profession de sage-femme lorsque je fus atteinte d'une sérieuse maladie de cœur. La médecine ne m'apportait aucun secours. Mon père, qui est pasteur presbytérien, m'avait enseigné à prier, mais nos prières restaient sans effet. On ne comptait pas me sauver, et une Scientiste Chrétienne qui connaissait notre famille depuis des années vint me voir. Devant cette amie et d'autres personnes, j'avais attaqué ce que je croyais être la Science Chrétienne; mais cette fois-ci, à ma grande surprise, elle me dit: « Je suis étonnée que tu enfreignes le premier commandement en ayant un autre Dieu, en croyant à une puissance mauvaise — la mort. » Outre cette pensée, elle me cita un passage de Science et Santé, par Mrs. Eddy (p. 494): « L'Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain, et y répondra toujours; » puis elle s'en alla. Quinze minutes plus tard, j'étais guérie d'une façon permanente.
A cette époque, mon mari et moi pensions divorcer. La situation fut guérie et nous avons maintenant un heureux foyer où règne l'affection. En Science Chrétienne nous avons prouvé, en ce qui concerne plusieurs membres de notre famille, que Dieu est la Vie. Un soir, l'aîné de nos fils avait passé, à ce qu'il semblait. On entreprit promptement le travail en Science, de sorte qu'aujourd'hui c'est un beau et robuste jeune homme. Une des guérisons les plus remarquables fut celle d'une fracture des côtes, chez notre fils cadet. Celui-ci avait presque perdu connaissance lorsqu'on nous le ramena, un certain soir. On s'aperçut que plusieurs côtes étaient cassées. Mes parents, qui ne sont pas Scientistes Chrétiens, étaient alors en visite chez nous. Ils insistèrent pour qu'on ait recours au docteur, mais l'enfant ne voulut avoir que l'aide de la Science Chrétienne. Toute la nuit nous travaillâmes pour lui, et le matin nous écoutâmes à la T. S. F. une radiodiffusion faite par un Scientiste Chrétien. Le premier cantique contenait ces lignes:
« Je vais à Toi dans la détresse,
Et Tu m'aides toujours.
Amour éternel, Ta présence
Me dit que tout est bien. »
On lut aussi des extraits de Science et Santé, et notamment ceci (p. 463): « Une idée spirituelle ne renferme pas un seul élément d'erreur, et cette vérité enlève convenablement tout ce qui est nuisible. » Nous retrouvâmes ces vérités dans nos livres, et je les fis lire et relire par notre enfant. Ensuite je dus le quitter pour reprendre mon travail. Bientôt il accourut à moi en s'écriant: « Maman, je suis guéri! Je suis l'enfant de Dieu! J'ai senti la présence de l'Amour éternel. Je vais bien! » Il était guéri en effet, d'une manière permanente et complète.
A la page 235 de Miscellaneous Writings, Mrs. Eddy déclare: « En Science Chrétienne, le progrès c'est la démonstration, non la doctrine. » J'étudiais depuis trois mois la Science Chrétienne lorsqu'à la suite d'un examen médical, on nous fit savoir que notre fils aîné était tuberculeux, et cela déjà depuis quelque temps. Je sentis qu'il nous fallait prouver notre gratitude au sujet de la Science Chrétienne en démontrant le néant de cette prétention. L'enfant et moi, nous travaillâmes sérieusement pendant la plus grande partie de l'été, et à l'époque de la rentrée il subit un nouvel examen. Le docteur fut très surpris et bien content, car le mal avait tout à fait disparu. Quand il sut que nous n'avions pas eu recours à la médecine mais que nous avions compté entièrement sur Dieu, dont la Science Chrétienne nous faisait comprendre la nature, il fut très impressionné; et il appela plusieurs docteurs auxquels il raconta cette guérison. L'un d'eux fit cette remarque: « Je n'en suis pas du tout surpris. J'ai vu plusieurs guérisons par la Science Chrétienne dans des cas où notre aide n'aurait servi de rien. »
Au cours des années précédentes, notre fils avait été souffrant, et il était en retard de deux ans à l'école. Pendant plusieurs semaines, il eut le soir des leçons particulières et une praticienne dévouée travailla pour lui. Elle comprenait si bien les vrais progrès que peu de temps après, le jeune garçon était de nouveau dans la classe où il devait normalement se trouver; surtout, il retournait à l'école avec plaisir et non parce qu'il y était forcé.
Je suis reconnaissante d'avoir l'aide de la Science Chrétienne pour élever les enfants; le cours d'instruction, l'œuvre accomplie par Mrs. Eddy, le fait que je suis membre de L'Église Mère et d'une église filiale, sont aussi des sujets de gratitude. Je suis très heureuse de ce que « le progrès c'est la démonstration. »
Birmingham (Michigan), États-Unis.