C'est avec une profonde gratitude que je témoigne de ma guérison par la Science Chrétienne. Pendant plus de dix ans je souffris d'une maladie des tropiques censément incurable. Je passai environ deux ans dans divers hôpitaux, soit dans les tropiques soit aux Pays-Bas, et à deux reprises je fus aux portes de la mort. Je consultai plusieurs médecins experts, j'essayai bien des remèdes matériels, je suivis un régime très sévère; mais il n'y eut pas d'amélioration durable. Mon état empira, et de temps en temps la douleur paraissait insupportable. De plus, mes poumons étaient affectés et j'avais des quintes de toux. Pour moi la vie devenait un fardeau.
Il y a trois ans, je consultai pour la dernière fois un docteur et j'insistai beaucoup pour qu'il me parle en toute franchise; il me dit que j'en avais encore pour trois mois. Cet avis médical, auquel pourtant je m'attendais, me donna un choc. Je fus très malheureuse, fort abattue, et je sentis que je déclinais rapidement; quelquefois la mort me paraissait inévitable, il me semblait même que c'était le seul soulagement.
Peu de temps avant cette entrevue avec le docteur, j'avais abordé l'étude de la Science Chrétienne. J'y revins et j'étudiai avec persévérance la Bible, Science et Santé, et les autres ouvrages de Mrs. Eddy. Je fis cela avec tout le zèle et la sincérité dont j'étais capable, car j'y voyais ma dernière chance de salut. Or il est très bon d'étudier la Bible et les ouvrages de Mrs. Eddy; demander et obtenir l'aide d'un praticien est également chose excellente; mais ce qui importe le plus, c'est la mise en pratique de ce que nous étudions et de ce qu'on nous enseigne. Il me fallut apprendre non seulement à estimer, à trouver admirables les belles vérités que Mrs. Eddy a données au monde, mais à les vivre. Et il s'écoula bien du temps avant que je comprenne toute l'importance de ceci.
Nous devons nous charger de la croix si nous désirons vraiment suivre notre Maître. Il a dit: « Quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant, n'y entrera pas! » Nous devons nous confier sans réserve en Dieu, en Sa sollicitude paternelle. Nous devons faire ce que demande « l'Étranger, » « le Christ toujours présent, » dans la belle allégorie de Miscellaneous Writings (p. 327): « Es-tu prêt à gravir la montagne sans rien emporter qui soit tien? » Alors seulement nous avons « choisi la bonne part, » nous avons commencé à suivre le Maître. C'est dire qu'il faut mettre de côté tous nos pesants bagages: craintes et désirs humains, peines, douleurs, afflictions personnelles, affections ou illusions purement humaines.
Peu à peu, quand je devins plus obéissante, je commençai à sentir le pouvoir guérisseur de la Vérité, capable de détruire les maux et les péchés quels qu'ils soient. Je commençai à savoir que la Vie est Dieu, que Dieu est Tout-en-tout; qu'il a créé l'homme à Son image, comme nous le dit la Genèse; qu'étant Sa réflexion, je ne pouvais être autre chose que Son enfant parfait. Je commençai à comprendre que Dieu, tel que le Christ Jésus L'a révélé, peut tout pour l'humanité souffrante; que nous pouvons être secourus par Celui « qui guérit toutes tes infirmités. »
Je suis reconnaissante de pouvoir dire que la Science Chrétienne m'a rendu la santé et que je ne souffre plus. J'ai été guérie de deux légères infirmités dont l'une remontait à près de dix ans. Je me sens beaucoup plus forte et plus heureuse qu'autrefois.
Il m'est impossible d'exprimer en paroles ma gratitude envers Dieu, envers le Christ Jésus, envers Mrs. Eddy, cette noble femme. Je dois beaucoup au praticien de la Science Chrétienne qui par son travail inlassable et plein d'amour, m'a aidée à voir la lumière de la Vérité; et aux amis Scientistes qui m'ont encouragée sur la route menant des sens à l'Ame.
La Haye, Pays-Bas.
