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Au sujet des Contrefaçons

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1940


Selon Webster, le mot « contrefaçon » peut signifier « copie d’un objet faite dans une intention de fraude; » ou encore « ce qui représente une autre chose ou y ressemble. » Par exemple, un faux billet de banque est fait à l’imitation du vrai billet, pour duper la personne qui le reçoit en paiement. Dans certains cas, la contrefaçon ressemble tellement à l’original que bien des gens peuvent s’y tromper. Mais ceux qui manient constamment des billets authentiques — les caissiers de banque par exemple — remarquent bien vite la différence.

Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, emploie parfois le mot « contrefaçon »; elle dit entre autres, à la page 337 de Science et Santé avec la Clef des Écritures: «L’univers visible et l’homme matériel sont de misérables contrefaçons de l’univers invisible et de l’homme spirituel. » On a quelquefois cité à ce sujet l’illustration du billet de banque, mais elle n’est qu’en partie applicable; en effet, la contrefaçon et le billet véritable sont tous deux matériels, tandis que « l’univers visible et l’homme matériel » sont les contraires absolus de « l’univers invisible et de l’homme spirituel. »

Il n’y a point de similitude entre les idées spirituelles qui expriment l’Entendement divin et les croyances mortelles, contrefaçons de ces idées. Sous tous les rapports, les idées sont dissemblables aux choses qui prétendent les simuler. Les unes sont spirituelles, les autres matérielles; les unes sont immortelles, les autres mortelles; les unes sont infinies, les autres finies; les unes sont invisibles, les autres visibles. Les choses dont Mrs. Eddy parle dans plusieurs passages comme étant des contrefaçons ne sont que l’extériorisation des concepts erronés que se fait l’entendement humain ou mortel touchant les idées justes.

Ces lignes de Mrs. Eddy, aux pages 60 et 61 de Miscellaneous Writings, éclairent comme il le faut le sujet des contrefaçons: « Le mal au commencement revendiqua le pouvoir, la sagesse et l’utilité du bien; et toute création, toute idée de l’Esprit a sa contrefaçon dans une croyance matérielle. Chaque croyance matérielle suggère l’existence d’une réalité spirituelle; et si les mortels sont instruits dans les choses spirituelles, ils constateront que l’inverse de la croyance matérielle, dans toutes ses manifestations, représente et symbolise des vérités sans prix, éternelles et toutes proches. » C’est donc une erreur de croire qu’une contrefaçon — d’après le sens que Mrs. Eddy donne à ce mot dans les lignes ci-dessus et dans d’autres passages — ressemble beaucoup à l’original, tout en étant irréelle. Le concept matériel n’offre aucune ressemblance avec l’idée spirituelle dont il est la contrefaçon. Sous tous les rapports, c’est l’opposé de la réalité.

Cependant une contrefaçon peut suggérer l’existence de la réalité divine; notre Leader le fait comprendre lorsqu’elle dit (Science et Santé, p. 267): «Analysés à la lumière de la Science divine, les mortels présentent plus qu’on ne discerne à la surface, puisque les pensées inverties et les croyances erronées sont forcément les contrefaçons de la Vérité. La pensée est empruntée à une source plus haute que la matière, et, renversées, les erreurs servent de poteaux dirigeant vers le seul et unique Entendement, où toute erreur disparaît dans la Vérité céleste. »

La dissemblance entre le réel et la contrefaçon, l’authentique et l’apocryphe, le vrai et le faux, se remarque fort bien dans le domaine de la loi. Nombreuses sont les prétendues lois de la matière ou de l’entendement mortel qu’on accepte généralement, mais qui ne sont en fait que des croyances. Il arrive que ces pseudo-lois semblent opérer avec une exactitude remarquable, comme la prétendue loi de la gravitation, par exemple. Mais Jésus marcha sur la mer au mépris de cette loi matérielle, qu’il prouva n’être rien de plus qu’une croyance de l’entendement mortel. Du reste, dans tout son ministère, le Maître établit maintes et maintes fois qu’il était à même d’annuler l’effet des prétendues lois matérielles par sa compréhension et son application de la loi spirituelle — la loi de l’Entendement divin. Nous savons en effet qu’il guérit des maladies tenues pour incurables; il ressuscita les morts, nourrit la foule et calma la tempête.

Des preuves analogues ont été données avant et après l’époque du Christ Jésus; aujourd’hui, par la démonstration de la Science Chrétienne, on constate la fausseté et l’inefficacité de mainte prétendue loi ayant trait à la physiologie ou à la médecine matérielle. A chaque instant, les pseudo-lois matérielles sont annulées par l’application de l’infaillible loi divine — loi de la Vie et de la santé.

D’autre part, il y a de faux concepts de Dieu, des contrefaçons mises en avant au nom de la théologie; bien qu’on les accepte en général comme des vérités, elles rentrent vraiment dans la catégorie des croyances erronées. Parfois ces fausses croyances théologiques sont si subtiles qu’elles nous font penser à la parole de Jésus, mettant ses auditeurs en garde contre les faux christs et les faux prophètes qui s’élèveraient « pour séduire, s’il était possible, les élus eux-mêmes. »

Les Scientistes Chrétiens doivent être vigilants pour ne point accepter, écouter, ou subir l’influence de doctrines erronées, soit théologiques soit philosophiques, qui pourraient obscurcir leur pensée et leur faire croire à tort que ces fausses doctrines s’apparentent à la Science Chrétienne ou même lui sont supérieures. Tous ces systèmes de pensée sont des contrefaçons. On devrait le remarquer tout de suite en les comparant avec la Science du Christ, exacte et démontrable, appelée Science Chrétienne par celle qui l’a découverte. Ou bien cette Science est le divin Consolateur, « l’Esprit de vérité » dont Jésus a dit qu’il nous conduira dans toute la vérité, ou bien elle n’est pas de source divine. Or des milliers d’adhérents prouvent chaque jour que la Science est le Consolateur, et que dès lors aucun autre moyen de salut n’est requis.

La Science Chrétienne authentique rétablit le christianisme primitif; ceux qui l’étudient apprennent à distinguer le vrai d’avec le faux, le réel d’avec l’irréel. Lorsque dans la conscience humaine, on remplace le matériel par le spirituel, la guérison et la régénération se produisent; et c’est la seule voie par laquelle le genre humain puisse être sauvé ou racheté d’une manière scientifique, donc réelle et permanente.

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