La Science Chrétienne m'a apporté tant de grâces que je veux exprimer — au moins en partie — ma reconnaissance à Dieu pour ces bienfaits.
Voici ce qui m'arriva alors que j'étais soliste d'une église filiale, il y a plus de quatre ans. Je m'éveillai un dimanche matin, la gorge très enflée, et complètement aphone. Ma première pensée fut de téléphoner à ma remplaçante et de lui demander de chanter au culte; mais après avoir prié Dieu avec le désir d'entendre Sa voix, je réalisai la vérité quant à Dieu et à l'homme; alors me vint cette pensée: Ne t'inquiète pas; Dieu prendra soin du message et de la messagère. Lorsque je partis pour l'église, la démonstration n'était pas encore accomplie, mais en route je déclarai continuellement, avec une pleine et entière confiance, que le mal est sans force, que Dieu, le bien, est tout-puissant, qu'Il est ma sauvegarde, et que Son amour élimine toute prétendue obstruction.
La répétition, précédant de peu le service divin, fut loin d'être parfaite, mais heureusement l'organiste sembla ne s'apercevoir de rien — j'avais d'ailleurs pris bien soin de ne pas mentionner ce mensonge. Après la répétition je me retirai pendant un quart d'heure dans la chambre réservée à la soliste, j'ouvris le livre de Mrs. Eddy, Science et Santé, et j'y lus cette déclaration (p. 428): « Dévêtir la pensée de ses faux appuis et de toute évidence matérielle afin que les faits spirituels de l'être puissent paraître, — c'est là le grand achèvement au moyen duquel nous détruirons le faux pour faire place au vrai. »
Alors, grâce à Dieu, je discernai que la cause de l'erreur était l'irritation ressentie au sujet d'un incident de la journée précédente. J'éprouvai, en méditant sur la phrase déjà mentionnée de notre livre de texte, une grande inspiration que je n'oublierai jamais, car lorsque vint le moment de chanter le solo, j'eus une guérison instantanée. Telle en fut la perfection que je chantai le cœur plein de gratitude envers Dieu. Les paroles du solo étaient celles du poème de notre Leader, dont les premiers mots sont (Poems, p. 14): « Montre-moi, Berger, comment suivre le chemin. »
Récemment j'eus une remarquable expérience en ce qui touche l'honnêteté et l'équité. J'avais fait un placement d'argent dans une compagnie qui jusqu'alors passait pour être tout à fait sûre. Quand vint le jour du remboursement, je reçus une lettre de cette compagnie m'informant que, vu la situation actuelle, il lui était impossible de me payer ou d'observer aucune des clauses du contrat. Par la suite j'allai voir le directeur d'une banque très au courant de toute la situation. Je lui posai quelques questions, mais il se montra très pessimiste et ne me donna aucun espoir.
Tout d'abord, je me sentis envahie par la peur et le doute, mais cela ne dura pas longtemps car je pris ma Bible et j'étudiai les passages — qui m'ont bien souvent aidée — où il est raconté que Moïse saisit le serpent. Les pensées suivantes me vinrent: Qui est à la tête de cette compagnie? Ce n'est certes pas l'entendement mortel; Dieu est là. Donc, puisque Dieu est présent, Sa loi toute-puissante gouverne Son idée par l'honnêteté, la loyauté, l'équité, l'intégrité, la justice, etc. La conviction que j'atteignis fut si claire que je fus poussée à écrire à la compagnie en question pour rappeler à ses dirigeants leurs obligations morales. Ensuite, je me dis: L'Amour divin prend soin de ce message, l'Amour divin y répondra. Alors, je m'efforçai de n'y plus penser. Quinze jours plus tard je reçus un chèque représentant tout ce que j'avais prêté plus les intérêts. Mon cœur déborda de reconnaissance pour cette magnifique preuve du pouvoir et de la protection de Dieu.
Je suis heureuse d'avoir suivi le cours d'instruction, d'assister aux réunions des élèves de notre Association, d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale. Grande aussi est ma reconnaissance envers notre chère Leader, Mrs. Eddy.— Genève, Suisse.