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Le Rayon de soleil reste toujours un Rayon

[Écrit spécialement pour la jeunesse]

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 1940


Il est bon que les jeunes Scientistes Chrétiens veillent attentivement sur leurs pensées et qu'ils se gardent d'accepter les suggestions indésirables.

Voyons comment agit le rayon de soleil. S'il entre en contact avec la boue, il ne cesse pas d'être un rayon solaire. Même si le contact se prolonge, la boue ne souille jamais le rayon émanant du soleil radieux.

Il en va de même pour l'homme, qui est toujours l'expression de Dieu. L'homme ne saurait devenir pécheur, malade, sujet à la mort. Son identité est la réflexion de Dieu, et lui-même ne revêt jamais la nature de la matière ou de l'entendement mortel. L'homme a sa source en Dieu, il est uni à Dieu. Ce qui le caractérise vient de Dieu et non du faux sens matériel.

Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy écrit (p. 392): « Gardez la porte de la pensée. N'admettez que les conclusions dont vous voudriez voir les effets se réaliser sur le corps, et vous vous gouvernerez harmonieusement. » Cette déclaration ne laisse aucun doute concernant d'une part notre aptitude à décider ce qui doit entrer dans notre pensée, d'autre part la méthode nous assurant la protection. Nous pouvons exclure de notre conscience tout ce que nous désirons ne pas accueillir.

Par exemple, il règne apparemment dans certaines écoles un esprit d'intense rivalité; et si le jeune Scientiste manque de vigilance, il pensera peut-être qu'il lui faut avant tout vaincre un rival soit dans les sports soit en classe. Ce genre de penser n'est pas le vrai penser, car la Science Chrétienne nous enseigne que l'homme reflète seulement le bien. Le disciple se rend compte qu'il doit exprimer toute l'intelligence dont il est capable et faire de son mieux dans le domaine des sports, mais qu'il ne doit entretenir aucun sens personnel d'animosité ou d'envie.

Comment pourrait-il y avoir rivalité pour le bien puisque toutes les idées de Dieu reflètent Sa bonté? Mais si l'élève ne reconnaît pas le désir de vaincre quelqu'un ne fait point partie de lui — de l'enfant de Dieu — il risque soit de se condamner injustement pour avoir entretenu des pensées blâmables, soit d'éprouver jour après jour un malheureux sentiment de discorde. Si par contre il reconnaît que la suggestion est irréelle, il chasse la pensée perturbatrice et il retrouve la paix.

L'élève apprend qu'aux prétendues époques d'épidémie, il est particulièrement nécessaire de protéger ses pensées. Il faut être prompt à savoir que les croyances de contagion qui se présentent n'appartiennent point à lui-même ou à quelqu'un d'autre, puisqu'elles sont irréelles. Lorsque viennent les examens, l'élève doit bien veiller pour que le sens général de crainte ne l'affecte pas. La crainte n'est pas de Dieu, donc elle n'appartient pas à l'homme. Il ne faut donc point l'accepter comme si c'était notre propre pensée. Il faut la rejeter comme une chose qui n'a pas d'intelligence et qui n'appartient à personne. Lorsqu'il comprend l'infinitude de l'Entendement divin, de Dieu, le disciple sait que l'intelligence est l'universelle expression de l'Entendement.

S'il a l'impression que ce serait amusant de s'adonner aux appétits matériels, le disciple doit, pour garder la paix intérieure, reconnaître son inaliénable pureté en tant que fils de Dieu et rejeter les suggestions erronées de l'entendement mortel. Jamais l'enfant de Dieu ne fait un avec le mal. Étant la manifestation de Dieu, il ne peut être privé de la perfection qui est sienne par réflexion.

Jésus dit: « Si le père de famille savait à quelle heure de la nuit le voleur viendra, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. » Donc si le jeune Scientiste Chrétien est vigilant, s'il examine les pensées pour s'assurer qu'elles méritent d'être entretenues, il apprendre à refuser les suggestions mensongères de l'entendement mortel. Il verra qu'il ne combat rien de réel, puisque l'entendement mortel n'est pas une réalité. Graduellement il comprendra la perfection de son vrai moi comme enfant de Dieu, et ceci lui donnera la maîtrise sur les conditions mentales erronées.

S'étant protégé contre l'erreur qui semblait prendre naissance en dehors de sa pensée, l'élève devrait ensuite s'occuper à détruire la croyance à l'erreur en général. Une équipe de football qui ne ferait que défendre son propre but ne gagnerait jamais de match. Il faut qu'au cours de la partie, elle atteigne le but que défend l'équipe opposée. Le jeu doit donc être mené d'une manière à la fois offensive et défensive.

Savoir que le bien détruit le mal se trouve être une chose précieuse. Le bien est la sûre manifestation de Dieu; il réduit au néant le prétendu témoignage du mal. Que le disciple revendique les bonnes qualités de l'Entendement et qu'il les utilise! Alors il triomphera de toutes les erreurs qui pourraient se dresser devant lui.


Parfois une chambrette offre plus de confort et de joie qu'un palais; de même l'homme obscur qui vit pour la vérité, pour l'amour, est plus heureux que tel personnage admiré des foules mais n'ayant en soi ni lumière ni liberté.

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