C'est avec gratitude que je donne mon témoignage.
Il y a dix-neuf ans, l'on me parla pour la première fois de la Science Chrétienne comme d'une religion possédant une doctrine exacte de la guérison. A cette époque je souffrais beaucoup d'insomnies et je faisais usage de boissons narcotiques et de spiritueux. J'avais été traitée par un magnétiseur, mais sans succès. J'avais aussi des problèmes financiers assez compliqués et je devais beaucoup travailler pour donner à ma famille le nécessaire. J'avais été élevée dans le luxe et la solution de tous ces problèmes me paraissait très difficile. Le pire était que je devins très nerveuse au sujet du spiritisme dont les personnes qui m'entouraient parlaient beaucoup. La mort et ce que les spirites appellent les « mauvais esprits » m'inspiraient une telle crainte que j'avais le désir de connaître autre chose. Ma conscience troublée me faisait sentir que j'étais coupable.
Bien que je n'eusse pas été baptisée et que je ne me fusse pas jointe à une église, je priais de la manière habituelle. J'avais la foi, mais une foi mélangée d'incrédulité. C'est pourquoi lorsque pour la première fois je lus la Bible, à toutes mes heures de liberté je m'absorbai dans la lecture du Nouveau Testament. Un peu plus tard, je me procurai par l'entremise de ma tante un exemplaire de Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy. Je croyais connaître suffisamment l'anglais pour lire le livre de texte, mais, hélas, à chaque tentative, je dus le mettre de côté. Toutefois, j'étudiai ma Bible hollandaise, qui me devint un précieux trésor. Au bout de quelque temps, je m'aperçus que j'étais guérie de l'insomnie et de l'habitude de prendre des spiritueux. Je remplis aussi ma tâche avec plus de courage et de joie.
Ainsi je travaillai et j'étudiai toute seule, sans être en rapport étroit avec d'autres Scientistes. Je reçus beaucoup de bienfaits et de belles guérisons. Je fus protégée au cours d'un incendie, guérie de pustules à la figure et je trouvai le courage moral qui me fit supporter le dédain, rendre le bien pour le mal, et aimer mon prochain au sens spirituel. J'ai été aidée lorsque j'ai quitté mon pays pour un autre; j'ai été guérie d'une verrue au doigt, de la nervosité et des rhumatismes. Depuis que j'ai lu La Vie de Mary Baker Eddy par Sibyl Wilbur, je n'ai plus fumé. Il y a quelques mois j'ai pu cesser de porter des verres. Je reçois ainsi chaque jour, en travaillant à mon salut avec l'aide de la Science Chrétienne, les bienfaits de l'harmonie et de la paix. Grande est ma reconnaissance à notre chère Leader pour les utiles leçons qu'elle nous a laissées. Je suis heureuse d'appartenir à L'Église Mère et à une église filiale, et je suis bien reconnaissante d'avoir suivi le cours d'instruction. — Bruxelles, Belgique.