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L'étude de la Science Chrétienne m'a fait comprendre cette exhortation...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1940


L'étude de la Science Chrétienne m'a fait comprendre cette exhortation du Psalmiste: « Mon âme, bénis l'Éternel, et n'oublie aucun de ses bienfaits! C'est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes infirmités. »

La lecture des témoignages m'a tellement aidée que je désire donner le mien afin que d'autres puissent en tirer profit, retrouvant le courage et la confiance grâce à la certitude que ces magnifiques enseignements reposent en vérité sur le Principe efficace et curatif qu'exposa le grand Maître.

La Science Chrétienne entra dans notre foyer alors que j'étais mourante, quoique les meilleurs médecins eussent fait de vigoureux efforts pour me rendre la santé. Il s'agissait d'un empoisonnement du sang ayant son siège dans la bouche et causé, semblait-il, par des dents gâtées. Les docteurs et les gardes m'avaient soignée avec beaucoup d'amour et de sollicitude; mais le mal devint si grave qu'après la cinquième opération on ne donna plus d'espoir, surtout parce qu'une pneumococcémie s'était déclarée.

Au moment où la situation paraissait désespérée, une brave personne de nos connaissances s'approcha de mon mari et lui toucha quelques mots de la Science Chrétienne. Ma famille trouva magnifique ce concept nouveau et logique au sujet de Dieu, et accepta sans peine la Science. Elle demanda de l'aide à une praticienne, et le premier traitement produisit déjà une amélioration. Pour soulager mes grandes souffrances, on avait eu fortement recours à la morphine et aux piqûres; mais après le premier traitement donné en Science Chrétienne, je priai la garde-malade de me dispenser de ces narcotiques. Je n'en fis plus le moindre usage, et dès lors il se produisit un changement marqué. Au grand étonnement de ceux qui me veillaient, je dormis neuf heures de suite; la joie fut grande, car depuis six semaines j'avais très peu dormi. Deux jours plus tard, on enleva les drains mis dans diverses régions de ma face; quelques jours après, l'infirmière de nuit s'en alla, et au bout d'une semaine on laissa aussi partir celle qui venait pendant la journée. Avant de prendre congé, elle me dit qu'elle ne comprenait pas pourquoi je m'étais remise. Cette garde avait été à mon chevet, le doigt sur mon pouls, attendant que la vie s'éteigne; j'avais presque perdu connaissance, mais au lieu de tomber dans le sommeil de la mort, je m'étais éveillée à une vie abondante, à la compréhension du fait que Dieu est tout, que Son amour et Sa sollicitude sont infinis. Je regrettais de ne pouvoir dire ouvertement que le pouvoir de Dieu m'avait délivrée; mais à cause des pensées médicales dont j'étais entourée, la praticienne m'avait conseillé de ne pas encore mentionner la guérison par la Science Chrétienne. Évidemment c'était plus sage, car on avait dit que si par miracle je me remettais, je resterais toujours valétudinaire.

Je me rendis plusieurs fois chez la praticienne, et je ne cesserai pas d'être humblement reconnaissante de la manière dont avec amour elle me guida dans ce nouveau chemin où disait-elle « le lait de la Parole » me nourrissait comme un petit enfant. Je me rendis compte qu'en vérité j'étais bien novice dans la compréhension de ces enseignements nouveaux, apportant la paix merveilleuse, « la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence. » Je suis très reconnaissante des nombreuses démonstrations que j'ai eues depuis lors, des preuves de la sollicitude divine; mais ce que les paroles n'arrivent pas à exprimer, c'est ma gratitude au sujet des leçons que j'ai dû apprendre pendant les années où j'ai sérieusement étudié cette Science.

L'opiniâtreté, la tyrannie, l'intolérance, la critique, le ressentiment et d'autres défauts de l'entendement humain erroné ont dû faire place aux grâces du moi spirituel se manifestant par la miséricorde, la bonté, le désintéressement, la gratitude, la bonne volonté, la tolérance et ainsi de suite. J'ai eu le bonheur de comprendre la vérité qui est à la base de ces paroles écrites par notre bien-aimée Leader, Mrs. Eddy, dans Miscellaneous Writings (p. 354): « Un peu plus de grâce, un mobile rendu pur, quelques vérités dites avec tendresse, un cœur adouci, un caractère maîtrisé, une vie consacrée, rétabliraient l'action juste du mécanisme mental et manifesteraient le mouvement du corps et de l'âme se réglant sur Dieu. »

Je tiens à ajouter que je suis profondément reconnaissante au sujet de l'organisation Scientiste Chrétienne et des nombreux privilèges qu'elle apporte à ses membres; j'apprécie le travail de l'église, les périodiques qui nous aident toujours, et surtout le grand bienfait du cours d'instruction. Je rends grâce à Dieu de ce que Mrs. Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, a reçu la sagesse et l'inspiration nécessaires pour nous assurer ce privilège. Les enseignements reçus m'on fait voir que « la justice enfantera la paix, et le fruit de la justice sera le repos et la sécurité pour toujours. »

J'ai grand plaisir à confirmer le témoignage de ma femme. Sa guérison a souvent été pour moi une inspiration, m'encourageant à persévérer dans le travail alors qu'il semblait presque impossible d'arriver à l'harmonie. J'ai vu maintes preuves du fait que la Vérité est omnipotente, car les guérisons ont été nombreuses à notre foyer. Nos deux enfants ont souvent été guéris en quelques heures. Dans un cas c'était une forte grippe affectant l'estomac; dans l'autre il s'agissait d'une fièvre sérieuse qui fut guérie le second jour. Il y a quelques années, je m'étais fait mal au pouce, mais la chose se remit très rapidement. Croyant que j'avais le pouce cassé, je me fis examiner par un docteur qui dit que c'était pire qu'une fracture: les ligaments étaient déchirés, et il s'écoulerait plusieurs semaines avant que je puisse bien me servir de mon pouce. Cette fois nous recourûmes à un praticien de la Science Chrétienne, et en une semaine la guérison fut complète. Il y a quelques années, un praticien m'aida aussi au sujet d'une sérieuse grippe qui fut complètement guérie en deux jours.

L'harmonie a prévalu sur les troubles causés par la prétendue crise; grâce à l'étude et à l'application de la Science Chrétienne, nous avons eu d'admirables preuves de la sollicitude et de la protection divines, et j'en suis très reconnaissant. Voici les paroles de notre révérée Leader (Science et Santé, Préface, p. xi): « La guérison physique par la Science Chrétienne résulte aujourd'hui comme au temps de Jésus, de l'opération du Principe divin, devant laquelle le péché et la maladie perdent leur réalité dans la conscience humaine et disparaissent aussi naturellement et aussi nécessairement que les ténèbres disparaissent devant la lumière, et le péché devant la réforme. Aujourd'hui, comme autrefois, ces œuvres puissantes ne sont pas surnaturelles, mais suprêmement naturelles. Elles sont le signe d'Emmanuel, ou "Dieu avec nous,” — une influence divine toujours présente dans la conscience humaine. » Je suis très reconnaissant de cette « influence divine » et de tout ce qu'elle fait pour le monde. —

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