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« C'est lui qui garde mon lot »

[Écrit spécialement pour la jeunesse]

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1940


L'activité satisfaisante et les occupations utiles sont des choses auxquelles chacun a naturellement droit. Nous en avons l'assurance formelle, car le Psalmiste déclare: « L'Éternel est ma part et mon breuvage: c'est lui qui garde mon lot. » Selon le dictionnaire, « lot » signifie notamment « ce qui échoit en partage dans la vie sans qu'on l'ait projeté. » La plénitude de l'Amour divin, voilà l'héritage de l'homme.

Par la Science Chrétienne nous apprenons que la croyance mortelle au destin, au hasard, aux circonstances prétendues tyranniques, n'a pas le moindre pouvoir sur le vrai penseur qui met en pratique ce qu'il sait.

Comme ils sont libres de crainte et d'incertitude les jeunes qui grâce à la Science Chrétienne peuvent comprendre qu'il n'y a jamais lieu de se mettre en souci concernant l'avenir! En revanche, il faut savoir avec confiance et gratitude que la bonté et l'amour de Dieu n'ont pas de limites et que leurs manifestations se voient dans la mesure où l'on est prêt à se laisser gouverner par le Principe divin.

A vues humaines il semble que dans bien des cas les perspectives et la situation d'un homme dépendent de la considération ou de l'influence d'autres personnes. Néanmoins, scientifiquement parlant, sa vraie situation ne dépend que du Principe divin. Comprendre ce fait, c'est pouvoir maîtriser les croyances mortelles à l'injustice, à la partialité, aux limitations, ainsi que le ressentiment et les déceptions dus à ces croyances. Plus vite le disciple comprend qu'il dépend entièrement du Principe, mieux il s'en trouvera. Qu'il évite de se préoccuper outre mesure de l'opinion d'autrui à son sujet! Nous ne devons nous laisser toucher ni par la crainte des critiques, ni par la recherche des louanges personnelles. Nous pouvons apprécier la bienveillance et le dévouement d'autrui, mais notre seul vrai soutien, c'est la compréhension de notre éternelle union avec Dieu.

Dans Miscellaneous Writings, Mrs. Eddy écrit (p. 154): « Dès que l'homme en sera digne, Dieu augmentera les canaux et les dons de Sa grâce. » Ainsi ce qui parfois nous empêche d'exprimer la grâce de l'Amour et son abondance toujours présente, c'est non pas telle personne ou telle circonstance extérieure, mais bien les défauts de notre propre penser. Les démons ou les erreurs devant être chassés sont les mauvaises dispositions mentales — la pitié égotiste, le découragement, les doutes, la crainte, l'envie, l'ingratitude, l'indolence, le manque de conscience ou de soin. Il faut abandonner ces choses et reconnaître notre vrai moi, lequel exprime la confiance, le courage, la joie, la gratitude, la vigilance, l'exactitude, la loyauté.

Il se peut qu'après s'être sérieusement efforcé de corriger sa pensée, le disciple n'obtienne pas encore la démonstration qu'il désire. Dans ce cas, il ferait bien de s'examiner plus attentivement, pour découvrir si des plans personnels n'ont pas limité la réalisation du bien et fermé la porte à la démonstration scientifique. Tel ou tel plan nous est-il cher? Même s'il semble éminemment juste et désirable, nous devrions nous en remettre à la sagesse divine et dire avec sincérité: « Seigneur! que veux-tu que je fasse? »

Une jeune fille qui étudiait la Science Chrétienne eut une magnifique preuve du fait que les voies infinies de l'Amour sont toujours accessibles, qu'il nous dirige et nous gouverne si nous mettons de côté nos plans personnels. Depuis plusieurs années elle était fermement convaincue que certain poste dans un champ éloigné représenterait pour elle le bonheur et le succès; aussi attendait-elle que ce chemin lui fût ouvert. Elle était sûre que sa place était là-bas et que sa ville natale n'avait rien à lui offrir; mais elle ne se rendait pas compte que ce genre de penser limitait le bien en lui assignant un lieu déterminé. A l'égard du milieu où elle se trouvait, elle avait pris une attitude presque intolérante; parfois une suggestion d'impatience ou d'agitation se glissait dans sa pensée et lui disait: Tu perds ici un temps précieux alors que si l'occasion t'en était donnée, tu pourrais faire ailleurs une belle carrière! Plus tard cependant, elle comprit la nécessité d'être « fidèle en peu de choses, » et d'accomplir au mieux et même avec joie la tâche présente. Ainsi, grâce à la compréhension et à la mise en pratique de la Science Chrétienne, elle put résister à la tentation du mécontentement et des aspirations frustrées; elle se montra reconnaissante de l'activité qui était sienne et des services qu'elle pouvait déjà rendre.

Un jour elle s'éveilla aux heureuses possibilités qu'offrait précisément la ville qui lui en avait semblé dépourvue. En même temps elle comprit que Dieu la rendait capable de croître et de progresser, et cela dans n'importe quel milieu matériel. Elle vit de mieux en mieux qu'après tout son plan préféré n'était pas ce qu'il y avait de meilleur. Bien qu'incapable de prévoir l'orientation de sa carrière, elle fut prête à travailler avec joie et dans la ferme conviction qu'elle serait guidée. Ne se sentant plus à la gêne, elle en arriva à déclarer avec une entière assurance: Tout est bien dans le royaume des cieux, et c'est là que je suis maintenant et toujours!

Après un intervalle remarquablement bref, une annonce parue dans The Christian Science Monitor lui procura dans la ville même une situation excellente et conforme à ses goûts. En outre, il se trouva que son travail préparée le mieux préparée le mieux possible.

Dans l'univers spirituel de Dieu, il n'existe pas d'inadaptés. S'il nous semble être dans un milieu restreint et qui laisse à désirer, refusons d'admettre que les circonstances matérielles ou géographiques puissent nous séparer de la croissance féconde et continue, des progrès qui nous conduisent « de gloire en gloire. » Dans un discours adressé à des étudiants qui recevaient leur diplôme, on remarqua ce passage: « Attachez-vous à l'idée juste concernant Dieu, concernant vous-mêmes et vos semblables, et vous n'aurez pas à languir dans l'oisiveté. »

S'ils vivent d'accord avec leur compréhension, les jeunes Scientistes peuvent certainement démontrer que l'obéissance envers Dieu, exprimée par le penser et l'action corrects, a pour résultat des occupations normales, le bonheur et le succès.


Nous ne viserons jamais trop haut; mais encore faut-il que nos évaluations soient justes. L'homme ne peut rien trouver de plus haut que la volonté de Dieu à son égard, ici même et dès maintenant; si d'heure en heure il s'élève jusqu'à l'obéissance, il verra qu'une journée à la place où Dieu l'a mis vaut plus qu'un siècle dans la cité de ses rêves. —

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