Pendant deux ans, j'avais fidèlement suivi le régime et pris les remèdes que m'avaient ordonnés des médecins estimés et consciencieux; mais au lieu de s'améliorer, mon état empirait. On finit par déclarer que je pouvais encore vivre quelques mois, peut-être seulement quelques semaines. D'après le diagnostic des docteurs, je souffrais de tuberculose intestinale.
Au début de cette maladie, plusieurs amis m'avaient recommandé la Science Chrétienne; je leur dis que je l'employais toujours, que je savais tout ce qu'il en fallait savoir: c'était « l'esprit ayant le pas sur la matière. » En réalité mon ignorance était complète. Je n'avais lu ni le livre de texte, ni un seul périodique; je n'étais jamais allé au culte ou à une conférence sur la Science Chrétienne. Quand des amis Scientistes me disaient que ces choses leur avaient fait du bien, je n'écoutais guère leurs déclarations.
Cependant lorsque le diagnostic médical ne m'offrit plus aucun espoir et que la mort parut inévitable, ma pensée se tourna vers la Science Chrétienne et j'en arrivai à cette conclusion: ce que je m'étais représenté comme « l'esprit ayant le pas sur la matière » n'était pas la Science. Pour me renseigner, je me rendis dans le courant de la semaine à une conférence sur la Science Chrétienne faite à Houston (Texas), où j'habitais alors.
Depuis que j'avais quitté l'école du dimanche où j'allais comme enfant, je n'avais plus lu la Bible, car elle me semblait contradictoire, pleine de règles et de préceptes auxquels il est impossible d'obéir à notre époque. La conférence me donna la certitude que l'intelligence de la Bible, rendue possible grâce au livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, guérirait la maladie; je me procurai donc ces deux livres et j'en entrepris l'étude.
Je demandai l'aide d'un praticien. Le premier traitement qu'il me donna élimina les douleurs qui depuis deux ans avaient été constantes, et détruisit la crainte des aliments; je pus dès lors manger d'une façon normale. Les quelques mois qui suivirent m'apportèrent l'assurance pratique que la Bible est « la carte de la vie » (Science et Santé, p. 24) et que la Science Chrétienne est « la loi immuable de Dieu » (ibid., p. 134). Grâce à une étude fidèle et avec l'aide du praticien, la guérison fut complète. En même temps je perdis tout désir de boire et de fumer, habitudes auxquelles j'étais adonné depuis vingt-cinq ans. Ni ces faux appétits ni les maux physiques n'ont reparu.
Ceci date de vingt ans. Depuis lors j'ai toujours été heureux et bien portant. La Science Chrétienne m'a rétabli et m'a conservé la santé.
Mieux encore, j'ai appris à me connaître comme image spirituelle de Dieu et à voir mon prochain de la même manière. Nous pouvons comprendre, avec Paul, qu'en Dieu « nous avons la vie, le mouvement et l'être. » Lorsque nous vivons dans la conscience que Dieu, le bien, est toujours présent, tout-puissant, et que l'homme peut maîtriser la croyance en un autre pouvoir, nous arrivons à saisir ce précepte biblique: « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ; » alors nous savons que Dieu est l'Entendement infini. Quand cette compréhension me vint, elle corrigea la vaine croyance à « l'esprit ayant le pas sur la matière. » Dans Science et Santé, Mrs. Eddy déclare (p. 468): « Il n'y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière. Tout est Entendement infini et sa manifestation infinie, car Dieu est Tout-en-tout. »
Les paroles n'expriment pas suffisamment ma gratitude envers Mrs. Eddy; je suis reconnaissant de ce que sa révélation a été assez complète pour prévoir, dans les canaux de L'Église Mère et de ses filiales, du travail pour tous ceux qui désirent faire connaître au genre humain la vérité. Nous pouvons ainsi montrer par des actes notre reconnaissance envers notre Leader.
Je suis reconnaissant de mes guérisons, de celles dont j'ai été témoin, et de tout le bien qu'a déjà fait et que fait encore la Science Chrétienne dans le monde entier. Je suis heureux d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale, et d'avoir suivi le cours d'instruction.
Nouvelle-Orléans (Louisiane), États-Unis.
