Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

Instruire et Prêcher d'exemple

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1939


Un auteur a dit que l'art le plus élevé consiste à façonner des vies humaines. Parmi les moniteurs enseignant à l'École du dimanche Scientiste Chrétienne, beaucoup ont cette impression lorsqu'ils retrouvent chaque dimanche leur groupe d'heureux élèves qui se réjouissent d'entendre les leçons progressives de la Vérité.

Les affirmations de la Vérité nous élèvent le cœur et nous encouragent; nous aimons parler du bien, mais nous trouvons quelquefois difficile d'expliquer à l'enfant la nature de l'erreur pour qu'il comprenne la manière de se défendre contre ses attaques. Une fillette qui fréquentait l'École du dimanche Scientiste Chrétienne avait une tendance à dire ce qu'on pourrait appeler de petits mensonges. Quand on lui parla de la chose, elle répondit: « Oh! je suis l'enfant de Dieu! » Elle ne semblait pas du tout se rendre compte qu'il y eût une erreur à corriger. En l'interrogeant davantage, on put voir qu'elle n'avait pas compris la nature du mal et la vraie manière de le vaincre; elle avait tenu l'erreur pour une chose fugitive sur laquelle on pouvait passer très légèrement.

Ce cas exceptionnel engagea la monitrice à faire un sérieux travail mental concernant ses fonctions à l'école du dimanche. Elle étudia plus assidûment la Bible et les ouvrages de Mrs. Eddy; comme elle le constata, ces autorités enseignent qu'il faut prendre des mesures à l'égard du mal, qu'il faut lui résister et le vaincre. Elle vit en outre qu'elle devait donner à son groupe certaines instructions sur la nature de l'erreur, pour que les enfants puissent manier celle-ci toutes les fois qu'elle voudrait entrer dans leur conscience. Pour la monitrice, ces paroles de Jésus prirent un sens nouveau: « Vous autres, pharisiens, vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat; et, au dedans, vous êtes pleins de rapacité et de méchanceté. » Les défenses qu'énumère le Décalogue lui parurent être un code d'action précis, des signaux lumineux qui doivent guider et protéger tous les voyageurs sur la route conduisant des sens à l'Ame.

Dans un article ayant pour titre « Inconséquence » (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 235), Mrs. Eddy nous a donné de précieuses instructions. Elle dit que même une « tendre mère » devrait « catégoriquement nommer l'erreur, la démasquer et enseigner la vérité d'une manière scientifique. » Nous pouvons être bien reconnaissants de ce que Mrs. Eddy a vu la nature du mal, qui cherche toujours à se cacher pour nous induire en erreur et nous désorienter! Avec fidélité, elle signale aux mortels le piège qui leur est tendu; elle affirme avec insistance que pour avoir la protection et la liberté, il faut vaincre les pensées accordant au mal une réalité quelconque. A la page 405 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, en particulier sous la rubrique marginale « Conspirateurs mentaux, » Mrs. Eddy nomme catégoriquement certaines erreurs dont elle dit ensuite: « Étouffez ces erreurs dès leur naissance, si vous ne voulez pas entretenir une armée de conspirateurs contre la santé, le bonheur et le succès. » A l'aide de ce paragraphe, une élève de l'école du dimanche put comprendre la manière de combattre l'erreur et se guérir d'un mal qui menaçait d'être sérieux.

L'exemple doit marcher de pair avec les bons enseignements. Ce qui compte chez un maître, c'est non seulement ce qu'il dit, mais ce qu'il fait. Les actes de Jésus étaient l'illustration de ses paroles. Sans aucun doute parents et moniteurs doivent prêcher d'exemple pour que leur vie conforme à la justice produise les meilleurs fruits possibles.

Combien il importe que notre vie corresponde à nos paroles, voilà ce qu'une certaine monitrice remarqua davantage encore par le fait suivant, dont elle garde un beau souvenir. Le père d'un de ses élèves lui téléphona que le jeune garçon avait un pénible problème — un cas d'infection. Le père pria la monitrice d'accorder à son élève une entrevue qui serait croyait-il d'un grand secours. La monitrice y consentit et eut avec son élève une bonne conversation, dont le sujet fut la prière et la tendre sollicitude de Dieu pour l'homme. A l'élève et à son père, la monitrice assura que Dieu pouvait guérir le mal en question. Lorsqu'il prit congé de la monitrice, le jeune garçon lui dit: « Je vous verrai dimanche prochain à l'école du dimanche. »

Cette déclaration engageait la monitrice à prouver sa foi dans les paroles qu'elle-même avait prononcées: il lui fallait prêcher d'exemple. Elle démasqua le doute et la crainte, puis les mit en déroute. Elle pria, elle mit en œuvre sa foi dans le pouvoir de Dieu, suppléant à tous les besoins. Puis elle s'en remit à Dieu pour la guérison. Le dimanche suivant, en arrivant à l'école du dimanche, elle trouva le jeune garçon à sa place habituelle: le mal avait disparu. Des expériences de ce genre nous rendent plus humbles et plus reconnaissants que ne peuvent l'exprimer les paroles. Nous avons la joie de sentir s'augmenter notre foi; nous voyons une lumière qui nous aide à marcher vers une mise en pratique meilleure, une réalisation plus complète.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / septembre 1939

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.