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Vainqueur et non Victime

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1935


Nous entendons souvent dire que telle personne est victime des circonstances. Peut-être même avons-nous pensé que c'était là notre situation. Pourtant après avoir écouté au culte du dimanche cette déclaration écrite par saint Jean: « Nous sommes dès à présent enfants de Dieu, » aucun Scientiste Chrétien ne devrait accepter le rôle de victime. Saisissons plutôt notre filialité divine et prouvons notre victoire spirituelle sur toutes les conjonctures adverses.

Pour croire que quelqu'un est victime des circonstances, il faudrait d'abord accepter comme réelle une contrefaçon, c'est-à-dire la croyance à une personnalité matérielle, au lieu de maintenir le concept juste de l'individualité véritable. A la page 22 de Miscellaneous Writings, Mrs. Eddy écrit au sujet de la Science Chrétienne: « Elle réfute absolument l'amalgamation, la transmigration, l'absorption ou l'annihilation de l'individualité. » Notre Leader déclare en outre, à la page 11 de Non et Oui: « L'homme a une individualité perpétuelle; et les lois de Dieu, ainsi que leur action intelligente et harmonieuse, constituent son individualité dans la Science de l'Ame. »

Le Psalmiste demandait: « Qu'est-ce l'homme pour que tu te souviennes de lui? » La Science Chrétienne répond que la véritable individualité de l'homme, permanente, indestructible, est le reflet ou l'expression de Dieu. Elle enseigne que l'homme est protégé par l'Amour divin, instruit par l'Entendement infini, entouré de la joie radieuse de l'Ame, gouverné par le Principe immuable, éternellement maintenu par la Vie. De quoi l'homme pourraitil être victime?

La radiophonie et certains imprimés nous transmettent quelquefois cette question: « Quelle est la date de votre naissance? » Comme tout ce qui a trait aux horoscopes, ceci décèle une ignorance complète du vrai concept de l'homme. Les Scientistes Chrétiens devraient être en éveil à cet égard, et réaliser l'impuissance de cette prétendue influence dans la pensée matérielle. Ce qui importe, ce sont les pensées et les actes par lesquels une personne s'efforce journellement de sortir du rêve de la vie dans la matière, et non pas le jour, l'heure et l'année où elle s'est apparemment trouvée impliquée dans ce rêve.

La situation respective des planètes matérielles n'a rien à voir avec l'homme de Dieu et sa destinée divine. Notre tâche consiste donc à prouver que loin d'être les victimes de la matière inintelligente ou des fausses lois, nous pouvons triompher de toutes les superstitions matérielles, si anciennes soient-elles, en sachant que nous sommes spirituels et gouvernés éternellement par Dieu.

Ce n'est pas en ignorant les fausses croyances que nous prouvons notre immunité à leur égard, mais bien en réalisant la glorieuse présence de la loi divine qui nous libère des influences néfastes. L'aspect des astres à un moment donné n'a rien de commun avec les capacités que nous avons reçues de Dieu et qui s'exercent sans entraves — avec nos magnifiques perspectives, notre travail et le succès qui couronne nos bons efforts. Il n'y a qu'un seul Législateur, une seule loi.

L'homme réel qui est l'expression parfaite de Dieu se compose de qualités spirituelles. Il est spirituel et possède par réflexion l'intégrité, l'amour, la joie, l'intelligence. Comment l'imperfection pourrait-elle s'introduire dans ce que Dieu a constitué? Il est impossible que l'homme exprime des faiblesses ou des penchants mauvais qu'il aurait hérités d'ancêtres mortels; impossible que la joie, l'intelligence ou le pouvoir spirituel soient détruits. Possédant ces caractéristiques par réflexion divine, comment donc l'homme pourrait-il être malade, troublé, lésé? L'homme réel, formé de qualités divines, n'est pas la victime des maladies, des accidents, de l'indigence, du péché ou de l'hérédité.

Dans le domaine des affaires, le Scientiste Chrétien devrait certainement être un précieux collaborateur. Comme il s'attend à la victoire dans toutes les entreprises légitimes, il doit manifester le courage, l'intégrité, un jugement sain, un désir constant de se rendre utile. Il cherchera toujours à dépasser non pas d'autres personnes, mais ses propres succès; il fera constamment des progrès, sans nuire à qui que ce soit; il se développera toujours dans la direction du service, de la croissance qui est, comme le dit notre Leader, « l'ordre éternel de l'Entendement » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 520).

Le disciple qui pratique avec succès les enseignements de la Science Chrétienne a de magnifiques victoires en ce qui concerne le problème des relations humaines. Il connaît et exerce les qualités de l'ami véritable. Pour lui, l'amitié implique la joie qu'on trouve dans la conformité et l'échange des vues, sans sacrifier le maintien de la liberté individuelle — l'estime justifiée, la paix, le bonheur. L'amitié signifie le dévouement, les égards, les services mutuels, l'appréciation du bien, la joie que procurent les succès d'autrui. Ce genre d'amitié ne cherche pas à monopoliser, à commander ou à dominer. Il partage au lieu de monopoliser, il collabore au lieu de commander, il libère au lieu de dominer.

En exprimant les qualités qui reflètent Dieu, nous exprimons les qualités qui constituent l'homme de Dieu, lequel est parfait, complet, libre, pur, fort, actif. Ceci n'est possible que grâce à une vigilance et à des efforts spirituels constants. Apprenons à nous considérer nous-mêmes comme enfants de Dieu, créés par l'Entendement divin; efforçons-nous aussi avec persévérance de voir notre prochain de la même manière.

Il y a un homme réel, l'homme de Dieu. Cessons de penser outre mesure à des mortels. Que notre penser soit saint, noble, miséricordieux. Notre Cause et le monde ont besoin de ces pensées-là. Détournons-nous de ce qui est mesquin, faux, personnel, futile. L'homme est si grand, si bon, que nous ne pouvons nous permettre de rétrécir ou d'amoindrir le concept que nous avons de lui. Songeons à l'héritage auquel tous ont droit —à ce qui est bon, pur et sage. Revendiquons la conscience divine qui doit être la nôtre; refusons avec intelligence et s'il le faut, d'une manière spécifique, de croire à l'existence d'humains qui haïssent. Refusons d'être malveillants ou de croire qu'un autre a ce défaut. Cherchons toujours le bien, exprimons le bien, glorifions sans cesse le bien!

L'homme réel n'est pas la victime des fausses lois, des suggestions mauvaises, de la maladie, de l'improbité, de l'indigence, de la déloyauté ou de n'importe quelle prétention émise par les sens. Il nous faut connaître et déclarer la vérité avec vigueur, afin de la prouver dans les conjonctures humaines. L'homme réel n'est conscient que du bien, de Dieu. A mesure que nous comprendrons mieux la nature de l'homme spirituel, que nos pensées s'élèveront par la prière sincère et les aspirations saintes jusqu'en la présence de Dieu, la vision véritable se traduira par des victoires sur les défauts personnels et les circonstances humaines. Sachant que l'homme reflète toujours Dieu, nous pourrons être constamment vainqueurs et non victimes; nous entrerons dans la conscience spirituelle et parfaite de l'individualité véritable qui n'a point connu la déchéance, mais est pure et libre à jamais.

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