Ma récente guérison m’engage à exprimer ma reconnaissance, parce que les témoignages d’autres personnes m’ont très souvent fortifié et encouragé. Grâce au tendre secours d’une praticienne de la Science Chrétienne, j’ai été guéri d’une maladie de l’estomac et de la vésicule biliaire, et j’en attribue toute la gloire à Dieu.
En 1910, comme je souffrais d’un mal chronique affectant le pied, des amis attirèrent mon attention sur la Science Chrétienne. J’eus recours à des praticiens de la Science Chrétienne, et fus guéri en dix-huit mois. Dès lors, la Science Chrétienne a été ma compagne des bons et des mauvais jours, et il en sera toujours ainsi.
En 1913, notre fille, âgée de sept ans, fut atteinte d’appendicite et de pneumonie. Je la fis aussitôt traiter par la Science Chrétienne, bien que ma femme eût appelé un docteur. Le secours toujours présent de Dieu m’inspirait une confiance assurée, et je n’eus pas un instant d’hésitation. Je savais que le docteur était plein de bonté et d’humanité, et il fit de son mieux pour sauver l’enfant. A quatre reprises elle eut une crise suivie d’un léger mieux, mais chaque fois le mal reparut. Entre temps une double pneumonie s’était déclarée, et un autre docteur fut appelé. Il dit que l’enfant était beaucoup trop faible, et qu’il était inutile de l’opérer. Je demandai alors à ma femme si même après ce verdict, elle ne consentirait pas à faire traiter notre fillette exclusivement par la Science Chrétienne, et elle accepta. J’en informai aussitôt la praticienne, et cette nuit même l’enfant dormit plus paisiblement qu’elle ne l’avait fait depuis des semaines. La guérison progressa harmonieusement, à tel point qu’en deux semaines l’enfant était complètement guérie et n’avait plus besoin de secours. Avant sa maladie, elle avait toujours été faible et délicate, mais depuis sa guérison elle est devenue forte, pleine de santé, et elle est aujourd’hui le rayon de soleil de notre foyer.
La Science Chrétienne nous fait connaître la sollicitude et la protection de Dieu, ce qui me valut de nombreuses bénédictions au cours de mes quatre ans de service pendant la guerre mondiale. En 1917, je perdis tout désir de fumer, et cette habitude n’a jamais reparu.
En 1921, la fièvre aphteuse sévissait dans notre village, et le bétail en fut fortement atteint. Un matin, notre jeune domestique qui allait traire, revint en courant et s’écria qu’une de nos vaches était malade. Je me précipitai vers l’animal et vis que c’était bien le cas. Je pris le train suivant pour Berlin et m’adressai à une praticienne, qui nous accorda du secours avec bonté. Le traitement de la Science Chrétienne fit disparaître le mal aussi soudainement qu’il était venu. Bien que d’autres animaux de l’étable eussent mangé la même nourriture que cette vache et bu dans le même récipient, le mal ne se propagea pas. Nous fûmes protégés non seulement contre la maladie, mais contre une perte financière.
Je dois une grande reconnaissance à Dieu de nous avoir envoyé notre Leader si pure et si éclairée, Mary Baker Eddy.
Kremmen près Berlin, Allemagne.