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Apparences et Faits contraires

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1930


La vie humaine de chaque personne entraîne un conflit continuel entre l'apparence et le fait. Un exemple de première importance est que son existence semble avoir eu un commencement et être en danger de finir. En réalité, rien de réel ne commence ni ne finit. Ce fait, qui a sa base dans le Principe, non dans l'apparence contraire, est une des vérités les plus importantes, que chacun doit connaître et utiliser. La croyance que la vie a commencé implique la croyance qu'elle doit finir. Contrairement à ces croyances, et à d'autres de la même nature, il y a le fait spirituel que la vie individuelle ne commence ni ne finit; elle est le déroulement éternel de la Vie infinie. (Voir Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, page 335, ligne 23; page 505, ligne 23.)

Un autre exemple du conflit entre l'apparence et le fait, c'est que les capacités et les facultés de chacun — ses qualités désirables — semblent avoir un commencement, un développement, un point culminant qui dure un certain temps, et qu'elles paraissent ensuite être en danger de déclin et de perte. Cette erreur, parallèle à la croyance à la naissance et à la mort, est une des pires de toutes les erreurs; elle en est une des plus destructives et des plus terribles. Parmi ses effets bien connus il y a la perte de la beauté, de la santé, de la capacité et de la vigueur. Entre autres effets moins connus, cette erreur exclut d'emplois mérités une multitude de gens utiles. Le fait contraire, dans cet ordre d'idées, est la vérité spirituelle selon laquelle l'homme ne croît ni ne décline; l'homme coexiste avec Dieu —“Dieu donnant tout et l'homme ayant tout ce que Dieu donne” (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 5.)

Non seulement les erreurs mentionnées dans les paragraphes qui précèdent et les vérités qui leur sont opposées devraient être suffisamment méditées à mesure que se présentent des occasions spéciales, mais elles devraient aussi être fréquemment et régulièrement méditées par les Scientistes Chrétiens. Nous devrions opposer à ces apparences les faits spirituels de l'être, sans attendre des occasions spéciales, parce que beaucoup de bien, tant pour nous que pour tout le monde, peut résulter du maintien ferme de l'attitude scientifique à l'égard de ces sujets. Nous devrions faire ceci, non seulement dans notre propre intérêt, et pour aider certaines personnes envers lesquelles nous avons des obligations particulières, mais nous devrions aussi maintenir les faits de l'être concernant ces sujets pour le bien de toute l'humanité. De la sorte nous pourrons refléter l'Amour qui est universel.

L'apparence selon laquelle tous les progrès désirables demandent de longs procédés et beaucoup de temps, est étroitement liée aux deux erreurs décrites dans les paragraphes précédents. Par ses effets, cette erreur n'est pas aussi grave que les autres. En réalité, elle fournit des occasions de développement aux vertus telles que la patience et la persévérance. Néanmoins, la croyance en question est une phase du mal, et profondément enracinée dans la pensée humaine. Entre autres effets, elle retarde la guérison, rend les progrès difficiles et, de maintes façons, entrave et retarde la réalisation et la jouissance du bien. Parmi ses actes de pouvoir, le Maître prouva que la croyance générale aux procédés qui prennent du temps peut être vaincue. Voir deux exemples dans saint Marc 6:35–44 et saint Jean 6:21. Voir à ce propos un paragraphe de Mrs. Eddy à la page 11, ligne 3 de Unity of Good. Le Révélateur perçut “qu'il n'y aurait plus de temps” (Apocalypse 10:6); et, en réalité, tout être et toutes ses possibilités existent à présent dans l'éternel maintenant.

Tout le monde s'accorde à dire que la maladie est un des aspects les plus nuisibles de la vie humaine. Bien des gens aussi admettent que la maladie est toujours anormale et souvent imaginaire. La Science Chrétienne va plus loin: elle considère que toute maladie n'est qu'une apparence qui ne correspond à aucune réalité. Cette métaphysique divine réduit toute maladie à une croyance acceptée et puis proclame que cette croyance est une illusion. “La réalité,” déclare Mrs. Eddy, “est spirituelle, harmonieuse, immuable, immortelle, divine, éternelle” (Science et Santé, p. 335). Elle découvrit la loi de la guérison chrétienne et la règle par laquelle cette loi peut être appliquée dans la pratique. En résumé, la règle est que le praticien, nécessairement une personne attachée aux choses de l'Esprit, doit connaître la vérité qui corrigera et détruira l'erreur dans un cas donné. Ceci fait, l'effet désiré s'ensuit, produit par le pouvoir du Principe divin qui agit par la loi spirituelle. La guérison par la Science Chrétienne consiste donc à démontrer la réalité conformément à la loi divine; elle consiste à réaliser des faits au lieu d'apparences.

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