Pendant bien des années, j'ai eu aux pieds une maladie qui me causait d'atroces douleurs. L'amputation partielle du pied gauche sembla nécessaire; mais après l'opération, lorsque le pied était quelque peu guéri, le mal se déclara à trois doigts du pied droit. Tout d'abord, les spécialistes que je consultai ne purent comprendre ce que j'avais, et après avoir cherché de leur mieux, ils m'abandonnèrent l'un après l'autre. Finalement, un spécialiste pour la peau crut avoir bien établi le diagnostic de la maladie, mais lui-même se sentit incapable de la combattre, et au bout de quelque temps il dit à ma femme qu'à son avis mon état était désespéré, et que d'après son expérience la maladie était incurable. Il la pria de m'en prévenir aussi doucement que possible, en me faisant comprendre que ma carrière d'acteur était terminée, et en me proposant de voir quel genre de travail sédentaire je pourrais faire.
Tel était mon triste et déplorable état, lorsqu'un acteur, un camarade, attira mon attention sur la Science Chrétienne, ne pouvant s'empêcher de me dire où je pourrais à la fois chercher et recevoir le secours dont j'avais grand besoin. On me recommanda une affectueuse praticienne, à qui j'eus recours pour de l'aide. Tout d'abord la guérison s'effectua très lentement, attendu qu'en raison de la terrible souffrance que j'endurais, j'étais incapable de lire et peu disposé à le faire; mais grâce au travail patient de la praticienne, la douleur diminua peu à peu, et au bout de quelques mois la guérison du pied commença, et elle continua à s'effectuer avec une rapidité extraordinaire.
Mon pied était presque guéri lorsque je rencontrai un docteur qui, ayant eu des nouvelles de mon cas dont on parlait beaucoup, réussit à me persuader de lui laisser voir ce phénomène. La praticienne était à l'étranger. Il est évident que j'étais incapable de déclarer assez énergiquement la vérité, et ma foi était apparemment très faible. Je me sentis désemparé, et la crainte prévalut. Ce docteur s'intéressait beaucoup à mon cas et me dit qu'il désirait m'aider. Je lui fis quelques visites après quoi le mal, qui n'était pas plus grand qu'une pièce de cinquante centimes lorsque je le lui montrai la première fois, atteignit la dimension d'un dollar. Il m'expliqua qu'il était scientifiquement impossible de guérir mon pied sans l'opérer.
C'est alors que je me réveillai et me rendis compte que je connaissais déjà la Science la plus grande d'entre toutes les sciences, et le plus grand Médecin, Dieu, aux soins duquel je pouvais sans crainte me livrer avec sécurité. Après m'être fidèlement confié en Dieu pendant quatorze jours, le mal fut guéri.
Je dois aussi dire que, pour obtenir quelque soulagement temporaire, je m'étais asservi aux narcotiques et à la morphine, mais en très peu de temps le travail de la praticienne de la Science Chrétienne m'en a affranchi. J'eus aussi de grandes difficultés à rapprendre à marcher, mais graduellement ceci fut aussi vaincu.
Depuis trois ans, j'ai fait honneur à tous mes engagements et j'ai rempli, l'un après l'autre, des rôles importants avec beaucoup d'énergie et sans la moindre difficulté. Je suis très reconnaissant de ce bienfait et de tous les autres que j'ai reçus grâce à la Science Chrétienne, et je n'oublierai jamais ma merveilleuse guérison. Je me rends sciemment compte du secours inestimable de la praticienne. Je suis très reconnaissant de tout le temps qu'elle a passé à m'aider avec tant de désintéressement ainsi qu'à me faire comprendre la Science Chrétienne, sans laquelle je n'aurais pas acquis la compréhension de l'amour infini de Dieu.— Stockholm, Suède.
