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Aucune Malédiction sur l'Homme

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1929


Considérée superficiellement, c'est-à-dire, examinée à travers les lentilles des sens physiques, l'existence a semblé être, à plus d'un, sous le poids d'une malédiction. Car de quoi ces sens témoignent-ils? De tout genre de péchés, de tout genre de souffrances. En vérité, il semble que ce soit le sort de tout mortel d'éprouver une mesure de détresse sous forme de maladie et de peine; et nul mortel ne pourra dire qu'il n'est pas porté à croire à la réalité du mal. En envisageant l'existence de la sorte, les hommes se sont souvent sentis contraints de croire qu'il y a vraiment une malédiction sur l'homme.

La Science Chrétienne est venue pour retirer ce sens erroné de malédiction. Comment compte-t-elle le faire? En faisant connaître les faits de la création; en nous ramenant à la Vérité spirituelle absolue, et en nous montrant à distinguer entre la réalité et l'irréalité. Ni la religion, ni la philosophie, ni la science n'ont jamais rien tenté de plus grand. Combien il est vrai qu'en bien des cas les tentatives des hommes pour avoir des lumières, n'ont fait que les lier plus intimement à la croyance au désastre inévitable! Car, en admettant que la matière et le mal sont réels, que le témoignage des sens matériels est vrai, on ne peut arriver à aucune autre conclusion qu'à celle-ci: que l'existence matérielle, ainsi que tous ses maux,— péchés, maladies, peines et souffrances,— est également réelle.

Or, les Scientistes Chrétiens abordent cette question importante, étant munis de la compréhension de la plus grande de toutes les vérités spirituelles, savoir: la totalité de Dieu en tant que bien. La Science Chrétienne maintient que Dieu est le bien infini, en dépit de ce que pourra dire le sens matériel. Réfléchissons à ces paroles: Dieu est le bien infini! Sont-elles vraies, ou le sont-elles seulement en partie? La Science Chrétienne déclare qu'elles signifient exactement ce qu'elles disent; qu'elles sont absolument vraies. Et la Science Chrétienne dit énergiquement aux humains que cette vérité absolue doit être acceptée et doit devenir la moelle même de leur penser, pour que la fausse croyance à la malédiction sur les hommes puisse être annulée. Car, qu'implique la grande vérité de la totalité de Dieu,— du bien? Le néant absolu du mal sous toutes ses prétendues formes.

Dans son beau sermon intitulé: Christian Healing, Mrs. Eddy fait ressortir énergiquement combien il est nécessaire que, par la compréhension de la Science divine, les hommes cessent d'accorder de la réalité au mal. Elle écrit à la page 9: “Combattre en faveur de la réalité de ce qui devrait disparaître, c'est fournir du combustible pour les flammes. Est-ce le devoir de chacun de croire que 'la malédiction non méritée reste sans effet'? Alors, un devoir plus grand encore est de savoir que Dieu n'a jamais maudit l'homme, Son image et Sa ressemblance.” Elle ajoute ensuite ces paroles dont la signification a été comme un baume à plus d'un cœur souffrant et affligé de péchés: “Dieu n'a jamais fait un homme pernicieux; et l'homme créé par Dieu n'avait aucune faculté ni aucun pouvoir non dérivés de son créateur qui lui permissent de se rendre pernicieux.”

C'est ainsi que l'humanité doit être déchargée de la croyance à “la malédiction non méritée.” Dieu est le bien infini, et le soi-disant mal est irréel. Dieu crée l'homme à Sa propre image; aussi l'homme reflète-t-il le bien, et le bien seul. Il n'y a pas de malédiction pernicieuse sur l'homme. La croyance qu'il y a une telle malédiction, qui n'a aucune base dans le fait spirituel, n'est qu'une illusion du sens matériel. Le Psalmiste n'avait-il rien de plus qu'une simple lueur de ces vérités lorsqu'il chanta: “Aucun mal ne t'atteindra; Aucun fléau n'approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges De te garder dans toutes tes entreprises”? Et certainement avant que saint Jean put écrire dans l'Apocalypse: “Il n'y aura plus d'anathème,” le bien-aimé disciple les avait réalisées.

Or, bien que le Scientiste Chrétien soit inexprimablement heureux de la révélation de la totalité du bien que lui a apportée la Science Chrétienne, il ne se fait pas d'illusion et sait qu'il n'a fait que commencer à se rendre compte de cette grande vérité. Il n'est pas aveugle et voit à quel point le mal est accrédité et à quel point on le pratique dans le monde. Mais ses pensées reviennent sans cesse sur la Vérité, et appuient sur la totalité du bien; et il s'efforce de comprendre et de démontrer le néant du mal. Peu importe à quel point les mortels croiront au mal et le pratiqueront; peu importe quelles sont les méthodes qu'ils emploient en cherchant à produire de mauvais effets au détriment d'autrui,— le fait demeure qu'en réalité, ainsi que le dit le passage déjà cité: “Dieu n'a jamais fait un homme pernicieux; et l'homme créé par Dieu n'avait aucune faculté ni aucun pouvoir non dérivés de son créateur qui lui permissent de se rendre pernicieux.”

Cela ne montre-t-il pas clairement comment la croyance de la soi-disant mauvaise pratique mentale devrait être traitée? La prétention de la mauvaise pratique devrait être reconnue comme inhérente seulement à l'entendement mortel,— cet entendement hypothétique qui semble contrefaire l'Entendement divin,— et puis elle devrait être niée absolument. Le vrai moi de chacun de nous est parfaitement protégé par le Principe divin de notre être. En réalité, l'homme ne peut jamais être maudit, par la simple raison que le bien est infini, et que l'homme manifeste seulement le bien.

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