Une après-midi, notre garçon qui avait alors cinq ans monta sur une fenêtre pour observer un homme qui peignait. Par l’oubli de quelqu’un, l’écran métallique était resté décroché et céda au poids de l’enfant, qui s’y appuya et tomba du second étage sur le pavé de briques contre lequel il se frappa la tête. Une amie le ramassa et l’emmena à l’hôpital.
J’étais en ville à ce moment-là, mais j’arrivai à la maison peu après, et, ayant appris où était notre garçon, je téléphonai à une praticienne. Dès que je fus à l’hôpital, on m’informa qu’on se préparait à le radiographier, mais le docteur qui avait été appelé avant mon arrivée croyait fermement qu’il faudrait l’opérer. Cependant, environ une heure après avoir appelé la praticienne, c’est-à-dire avant qu’on le radiographiât, le docteur fut très surpris de voir que l’opération serait inutile.
Le père de l’enfant, qui à cette époque commençait seulement à s’intéresser à la Science Chrétienne, voulut le laisser à l’hôpital, et ce ne fut que le lendemain qu’il consentit à ce qu’on le ramenât à la maison. Le docteur dit qu’il n’était pas possible qu’il se rétablisse, qu’il avait perdu beaucoup de sang, que le choc avait été si grave qu’il ne s’en remettrait pas, et qu’il n’avait plus que quelques heures à vivre! Quand le docteur apprit que nous allions l’emmener à la maison, il dit au père que si nous essayions de bouger l’enfant il mourrait tout de suite. Nous appelâmes l’ambulance qui le transporta chez nous, nous l’étendîmes sur le lit, et au bout de vingt minutes il ouvrit les yeux et dit: “Bonjour, mère; puis-je avoir un morceau de melon d’eau?” Jusqu’alors il n’avait pas repris connaissance. Ceci se passa le jeudi aprèsmidi. Le dimanche, il s’assit sur son lit et s’amusa avec ses jouets; le lundi, on l’habilla, il descendit et alla dans la maison voisine s’amuser un moment avec son camarade de jeu; et après cela il joua chaque jour.
Une autre démonstration dont je désire parler, dans l’espoir qu’elle sera utile à d’autres, c’est la guérison de fortes brûlures. J’allais allumer le gaz d’un fourneau qui avait déjà été allumé, mais dont le vent avait éteint la flamme. Comme je mettais l’allumette au brûleur, des flammes jaillirent du fourneau et me brûlèrent fortement le visage, la poitrine, les mains et les bras. Ceci se passa vers huit heures et demie du matin. On fit appeler une praticienne, et, environ trente minutes après son arrivée, toute sensation d’inflammation avait disparu. J’allai chez une voisine où je déjeunai copieusement et me régalai comme s’il ne s’était rien passé. La peau tomba du visage et des mains, et au bout de quatre semaines environ on ne voyait pas la moindre cicatrice.
Ce ne sont là que deux des nombreuses et merveilleuses guérisons que nous avons eues à notre foyer, et chaque jour je suis plus reconnaissante d’avoir la vérité, telle que Mrs. Eddy l’a enseignée.
Wichita, Kansas, É.U.A.
