Les témoignages de guérison, résultant du ministère de la Science Chrétienne, peuvent donner une mesure de compréhension de ses œuvres bienfaisantes. Non seulement on entend ces témoignages aux réunions du mercredi soir, qui se tiennent régulièrement à L'Église Mère et dans toutes les églises filiales, mais on les trouve aussi dans chaque numéro de The Christian Science Journal et de la Christian Science Sentinel, dont quelques témoignages reparaissent dans les Hérauts; et ils sont une preuve que cette nouvelle et ancienne religion obéit à ce commandement de Jésus: “Guérissez les malades.”
Pendant l'année on publie dans nos périodiques environ sept cents témoignages choisis entre un bien plus grand nombre que reçoit la Rédaction. On a reçu des témoignages de tous les côtés des États-Unis d'Amérique, y compris l'Alaska, Hawaï et les Iles Philippines; de la Grande Bretagne, de l'Irlande et des possessions anglaises, notamment de l'Australie, du Canada et de la Nouvelle-Zélande; de contrées au nord et au sud de l'Afrique, de l'Ile de la Trinité et des Indes lointaines; des trois pays scandinaves et de la Hollande, y compris les Indes Néerlandaises; de Cuba, du Mexique, de Panama; de trois contrées de l'Amérique du Sud; de l'Autriche, de l'Allemagne, de la Bulgarie, de l'Estonie, de l'Espagne, de la France, de l'Italie, de la Pologne, de la Roumanie, de la Russie, de la Suisse, de la Turquie, ainsi que de la Chine, du Japon et de la Perse. Bien que la majorité des témoignages soient écrits dans la langue anglaise, un grand nombre d'entre eux sont traduits du français et de l'allemand, et quelques- uns du suédois, du hollandais et de l'italien.
On ne saurait mieux se rendre compte de l'universalité du mouvement de la Science Chrétienne qu'en examinant les divers traits caractéristiques de la pensée, qui ont été attirés à la Science Chrétienne et que celle-ci a guéris. Les grands et les petits, les riches et les pauvres,— chacun offre également son histoire, qui doit servir à glorifier Dieu devant les hommes, chacun parle d'une façon différente de la lutte qui se fait en passant des ténèbres à la lumière. Il est venu des témoignages de gens représentant pour ainsi dire toutes les professions, y compris celles de pasteur, d'avocat, de professeur, de docteur, de pharmacien, d'artiste, d'auteur, de musicien, d'acteur, et d'une grande variété d'artisans. L'expression de reconnaissance, venant de la part de gardes-malades qui ont changé leurs anciens systèmes de soigner les malades contre ce moyen plus spirituel, a été extraordinaire, à la fois comme nombre et comme qualité. Des hommes d'affaires, des propriétaires de ranchs, des mineurs, des fermiers, des capitaines de vaisseaux, des soldats, des matelots et des acteurs de cirques ont également connu et démontré cette vérité curative.
Les mères et les enfants parlent du grand réconfort que la Science Chrétienne apporte au foyer. Les collégiens rendent témoignage de la limière qui leur est venue et qui leur montre le moyen de sortir des nombreuses théories et spéculations par suite desquelles ils se sont égarés dans leurs études. Les lettres recues des prisonniers, qui écrivent en reconnaissance de la compréhension de l'Amour divin qui les a délivrés de désirs coupables, sont très belles. On a aussi reçu des témoignages de quelques Malais, indigènes des Iles Philippines; ceux-là sont uniques parce qu'ils ont prouvé que ceux qui ne connaissent guère la civilisation peuvent obtenir la guérison; car la majeure partie de cette race ne connaît aucun genre de religion ni aucun système de médecine. Saint Paul écrivit aux Colossiens, leur disant quelque chose de la vision qu'il avait eue des enfants de Dieu, qui vivent ensemble dans l'harmonie et l'amour universel, et leur dépeignant un état élevé où “il n'y a ... ni Grec, ni Juif, ... ni Barbare, ni Scythe, ni esclave, ni homme libre; mais Christ est tout et en tous.” Cet état idéal devient plus réel pour nous lorsque nous apprenons que les témoignages de guérison viennent de ceux qui croyaient autrefois à d'autres genres de religion et avaient d'autres concepts de Dieu, et aussi de ceux qui se croyaient autrefois athées ou agnostiques.
Le meilleur témoignage pour la publication est celui qui contient un exposé précis d'une guérison physique que l'auteur a eue lui-même. Il peut aussi renfermer la guérison des enfants ou celle d'autres membres de la même famille. Les expériences commerciales, comme d'autres faits extraordinaires, devraient être subordonnées à la guérison physique, puisque la délivrance des maux de la chair est en général ce qui attire le plus.
Dans les cas où cela est possible, les témoignages sont confirmés par trois membres de L'Église Mère, dont l'un est un officier d'une église filiale. Les confirmations sont généralement sous forme de lettres, qui indiquent d'une façon précise si ceux qui font l'affirmation ont été témoins de la guérison ou non, ou qui répondent de l'intégrité de celui qui rend témoignage. On est prié de faire une affirmation devant un notaire dans les cas où il n'y a pas trois membres de L'Église Mère, qui puissent répondre soit de la guérison soit de l'intégrité du témoin.
Autant que possible, les témoignages paraissent dans l'ordre dans lequel on les reçoit. En les choisissant pour les insérer dans un certain numéro du Journal, de la Sentinel ou du Héraut, on a bien soin de représenter divers états et divers pays ainsi que divers genres de maladies qui ont été détruites. Ceci expliquera peut-être pourquoi il paraîtra, à certains moments, un témoignage venant de quelque petite ville d'où l'on ne reçoit que peu de témoignages, au lieu d'un autre venant d'une grande ville qui aura été fréquemment représentée. Tous les témoignages qui ont été retenus pendant plusieurs mois avant qu'on les fasse paraître sont encore une fois vérifiés. Ceci établit le fait que la guérison a duré et que celui qui en a rendu témoignage est encore prêt à la faire connaître au monde entier.
Des personnes qui ont lu ces miracles modernes, ainsi qu'ils les appellent, écrivent à la Rédaction pour avoir des renseignements. Les unes souffrent de maladies et de peines et désirent connaître quelqu'un qui, grâce à la Science Chrétienne, a été affranchi de maux semblables aux leurs. D'autres ont reconnu dans ces colonnes les noms d'amis et de parents qu'ils avaient perdus de vue depuis longtemps; aussi est-il arrivé que parfois des malentendus de longue durée ont entièrement disparu. Les lettres adressées aux témoins et envoyées aux soins de la Rédaction sont toujours transmises à la dernière adresse qu'ils ont donnée.
Le pouvoir de guérir toute discordance est la promesse que la Science Chrétienne offre à l'humanité. Chaque jour apporte de nouveaux récits non sollicités, prouvant que de fidèles sentinelles accomplissent, du moins dans quelque mesure, la prophétie de notre Leader, Mary Baker Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne. A la page 22 de Pulpit and Press, Mrs. Eddy écrit: “Si, par leurs vies, les Scientistes Chrétiens attestent leur fidélité à la Vérité, je prédis qu'au vingtième siècle toute église chrétienne de notre pays et quelques-unes des pays éloignés, auront suffisamment atteint à la compréhension de la Science Chrétienne pour guérir les malades en son non. Le Christ donnera au christianisme son nouveau nom, et les chrétiens seront classés en tant que Scientistes Chrétiens.”
Ne vous abusez point: on ne se moque pas de Dieu; car ce que l'homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair, moissonnera de la chair la corruption; mais celui qui sème pour l'Esprit, moissonnera de l'Esprit la vie eternelle.— Galates 6:7, 8.