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GUÉRISON D'UN CANCER

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 2001


Quand j'ai dû choisir une carrière professionnelle, je me suis dit que j'aimerais aider les autres. Comme je réussissais bien dans les matières scientifiques à l'université, je me suis dirigée vers le domaine médical en pensant que ce serait un bon moyen d'apporter ma contribution à la société. Je me suis spécialisée dans l'étude de la composition des cellules et dans la détection du cancer.

Je passais la plus grande partie de mes journées à examiner des préparations, à la recherche de cellules cancéreuses. Si un cancer est détecté dès le départ, il est possible de le guérir grâce à la technologie moderne. Je prenais mon travail très au sérieux et j'étais devenue une experte.

Peu avant de me marier, j'ai subi un contrôle médical. J'ai eu la possibilité de vérifier l'un de mes propres tests. En examinant mon propre échantillon pour détecter des cellules cancéreuses — examen de routine — j'ai eu une mauvaise surprise. Le test était positif. Ce passage du livre de Job est une exacte description de ce que j'ai ressenti: « Ce que je crains, c'est ce qui m'arrive; ce que je redoute, c'est ce qui m'atteint. » (Job 3:25) J'avais un cancer, mais il paraissait en être au tout début de son évolution.

Au cours des mois qui ont suivi, les préparatifs du mariage m'ont beaucoup occupée. Cependant, ma joie était assombrie par la peur de mourir. Je me rassurais en me disant que j'allais épouser un médecin et que j'aurais accès aux meilleurs soins possibles. Mais je savais aussi que rien n'était jamais sûr quand il était question de guérir une maladie — en particulier le cancer.

Peu aprés mon mariage, j'ai entendu parler de la Christian Science. Mon mari appréciait beaucoup le Christian Science Monitor et c'est pour cette raison que sa mère lui a offert un abonnement au Christian Science Sentinel pour son anniversaire.

La religion ne m'intéressait absolument pas à l'époque. Je considérais que c'était un truc pour les faibles et les désespérés. Ce n'était pas pour moi. Néanmoins, comme le magazine était un cadeau, je me suis dit que je devais au moins le feuilleter avant de le jeter. Les articles n'avaient aucun sens à mes yeux, mais je comprenais les récits de guérison placés à la fin de chaque numéro. C'étaient de petites histoires. Chacune parlait d'un problème, de la façon dont l'auteur avait prié et du résultat qui en avait suivi.

Un soir, alors que je préparais le dîner, je me suis gravement brûlé le doigt. J'ai demandé à mon mari s'il pouvait me donner un médicament car c'était extrêmement douloureux. Étant pathologiste, il ne prescrivait pas souvent de médicaments et puisque garder ma main dans l'eau froide me soulageait de la douleur, nous avons décidé de ne pas contacter un docteur qui m'aurait prescrit le médicament adéquat. Quand nous sommes allés nous coucher, nous avons installé une petite bassine d'eau froide dans laquelle je trempais ma main.

Je me suis mise à réfléchir au pouvoir et à l'amour inconditionnel de Dieu.

Au milieu de la nuit, je me suis réveillée avec des élancements dans la main. J'ai d'abord voulu réveiller mon mari, puis j'ai décidé de ne pas le déranger. En réfléchissant à ce que je devais faire, je me suis souvenue des récits de guérison que j'avais lus dans le Sentinel. Je me suis dit que je pouvais me tourner vers Dieu comme ces gens.

Dès que j'ai fait cela, la douleur a disparu. C'était un tel choc que j'en avais presque peur. Je ne savais que penser. J'ai alors décidé d'oublier l'incident et de me rendormir. Je ne parvenais pas à comprendre ce qui s'était passé. Cela dépassait mon imagination.

Un mois plus tard, je me rendais chez un médecin pour des analyses. J'avais une heure de route et il venait de neiger. Je suis donc partie de bonne heure pour éviter la circulation. Le soleil brillait et j'admirais la beauté de la neige fraîche et des cristaux scintillants sur les arbres. J'ai repensé à la guérison de la brûlure au doigt, et je me suis mise à réfléchir au pouvoir et à l'amour inconditionnel de Dieu. Je me suis sentie très proche de Lui sur cette route qui traversait la campagne.

Des semaines plus tard, les résultats d'un test sont revenus du cabinet du médecin. Ils étaient négatifs. Il n'y avait plus aucune trace de cancer. Je n'ai pas été surprise. Je commençais à comprendre le lien indestructible et pur qui m'unissait à Dieu. Ces résultats en apportaient la preuve.

Cette guérison a eu lieu il y a plus de vingt ans. Je pense que j'ai été guérie le jour où je me rendais chez le docteur.

Mon désir d'aider les autres n'a pas changé depuis. Et j'espère que ce récit aidera d'autres personnes. Dieu nous donne les réponses dont nous avons besoin. Rien n'est impossible à Dieu !


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