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Chercher la Vérité avec sincérité

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1993


Mary Baker Eddy décrit le genre de lecteur qui profitera le mieux de la Science Chrétienne lorsqu’elle dédie Science et Santé à « ceux qui, en toute honnêteté, cherchent la Vérité » Science et Santé, p. xii.. Ce que nous croyons être vrai détermine notre existence et ce qui a le pouvoir de nous effrayer. Cependant, ainsi que l’explique Science et Santé, la Vérité dépasse de beaucoup ce que nous présentent les cinq sens physiques ou la raison humaine. La Vérité est un synonyme de Dieu. La Vérité divine est une puissance pénétrante, une force spirituelle infinie d’où irradie l’amour. C’est la substance de l’être de l’homme. Chaque fait spirituel de la création divine représente la vérité de la Vérité, la nature de la réalité.

Nous pouvons découvrir nous-mêmes que toute réalité vient de Dieu, manifeste Sa bonté et Sa toute-puissance, transcende la matérialité. Nous pouvons apprendre que notre vraie identité, créée par Dieu, est l’expression de la nature divine. La vérité que Dieu crée est entièrement bonne, spirituelle, intacte et permanente. La Science Chrétienne ne crée pas la vérité, mais elle révèle à la conscience la réalité spirituelle toujours présente.

Qu’est-ce qui nous incite à chercher la Vérité? Les gens aspirent à quelque chose de substantiel dans la vie, et, tout compte fait, c’est en Dieu seul qu’ils trouvent la satisfaction durable. La plupart du temps, la « vérité » conçue d’un point de vue humain ne mène nulle part. Les opinions humaines et le matérialisme traditionnel n’apportent aucune réponse. Ce n’est que dans la Vérité même, en Dieu, que nous découvrons ce qui nous manque.

Celui qui cherche sincèrement la Vérité ne peut désirer se rapprocher de la matérialité dont le caractère changeant rend tour à tour heureux et triste, bien portant et malade. La matérialité changeante et la vérité spirituelle permanente sont des opposés. La Science Chrétienne enseigne que seule une des deux peut être réelle. Seule la vérité spirituelle possède la permanence et la solidité indispensables à son existence. Jésus affirma: « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. » Jean 8:32. De quoi nous affranchira-t-elle? De la croyance que le mal, le péché, la maladie sont puissants et actifs. Comprendre la toute-puissance et l’activité de Dieu entraîne des changements positifs dans notre pensée et dans notre vie, car notre existence dépend de ce que nous pensons.

Est-il possible de s’appuyer sur la matérialité pour obtenir confirmation de la vérité spirituelle? A ce sujet, Science et Santé explique: « Il est assez étrange que nous réclamions des théories matérielles à l’appui de vérités spirituelles et éternelles, alors que les deux sont tellement antagonistes que la pensée matérielle doit être spirituelisée avant que le fait spirituel soit atteint. La prétendue existence matérielle n’offre aucune preuve de l’existence spirituelle et de l’immortalité. » Science et Santé, p. 355. Demander aux cinq sens de démontrer ou de confirmer la perfection et la création spirituelles de Dieu revient à demander au serpent biblique du jardin d’Éden de nous renseigner sur ce qui est raisonnable, logique ou réel. De même qu’on ne peut attendre du serpent une réponse digne de foi, on ne peut compter sur l’état changeant de la matière que perçoivent les sens matériels pour témoigner de la vérité spirituelle. Science et Santé pose la question suivante: « Les sens matériels, qui ne reçoivent aucune évidence positive de l’Esprit, peuvent-ils être des témoins véridiques de la vie, de la vérité et de l’amour spirituels? » Ibid., p. 284.

En réalité, si nous nous adressions à Dieu dans le seul but d’être « matériellement sains », nous Lui demanderions de nous rendre un mauvais service, et il Lui serait impossible de nous donner satisfaction. Cela peut sembler dur à accepter pour ceux qui souffrent, mais Dieu nuirait à l’homme spirituel qu’Il a créé s’Il le liait aux limites de la matière. L’Esprit infini ne peut se conformer à la matière finie. Il nous faut nous affranchir des limites matérielles, de la maladie et du péché, et nous y parvenons en comprenant la nature spirituelle de l’homme. Grâce à la puissance et à l’activité divines, la vérité de l’être détruit les concepts matériels — dussent-ils nous être très chers — qui nous imposent des limites sous la forme de maladie et de péché.

Pour bien prier, assurons-nous de prendre pour cible les prétentions de ce que la Science Chrétienne appelle entendement mortel, c’est-à-dire les tentatives faites par l’entendement humain pour conférer le titre de loi à l’inévitabilité apparente de la maladie et du péché. Dieu n’a pas autorisé le mal, quel qu’il soit. Il nous faut être certains que nos efforts ne visent pas à traiter et à guérir la matière comme si elle était réelle. C’est là un élément fondamental de la prière et du traitement par la Science Chrétienne.

Lors de la guerre du Golfe, en 1991, si un missile détecteur de métal se dirigeait sur un navire des forces de l’ONU, l’équipage de celui-ci était prêt à lancer une fusée dans les airs. Remplie de feuilles d’aluminium en morceaux, cette fusée était un leurre. Induit en erreur, le missile prenait pour cible la fusée en vol au lieu du bateau. C’est là une bonne illustration de la façon dont nous sommes trompés si nous prions au sujet de la matière et si nous la traitons en la croyant vraie. La matière, comme la fusée, est un leurre qui nous écarte de la véritable cible. Cette cible, ce sont les fausses notions qui voudraient engendrer le péché et la maladie, notions résultant de la croyance au mal qui nous a été inculquée et du témoignage limité des sens physiques. Nous ne nous attaquons pas à la matière, mais, lorsque nous dénonçons le mensonge prétendant qu'il existe une cause et un effet dans la matière, nous acquérons la domination spirituelle et la guérison s’accomplit. En revanche, si nous croyons que la prière sert à changer un corps matériel discordant en un corps matériel harmonieux, nous nous méprenons sur la véritable nature de la guérison spirituelle. Il est important de reconnaître que la guérison spirituelle renverse toujours le mensonge prétendant qu’il puisse exister quelque chose que Dieu ne crée ni ne maintient. Une fois le mensonge éliminé de la pensée, les effets physiques concomitants disparaissent.

En fait, qu’est-ce qui détruit, ou « guérit », de tels mensonges? Est-ce une faculté de l’entendement humain? Non, car la volonté humaine est souvent à l’origine même du problème. C’est l’Entendement divin, Dieu, qui guérit par l’influence du Christ sauveur. Mary Baker Eddy déclara lors d’une interview: « Tout le pouvoir que possèdent les Scientistes Chrétiens vient d’en Haut. Nous n’avons pas d’autre pouvoir, et nous n’avons foi en aucun autre pouvoir. » Cité dans Mary Baker Eddy de Norman Beasley (New York: Duell, Sloan and Pearce, 1963), p. 352. Ce pouvoir qui « vient d’en Haut » est la Vérité divine, que nous cherchons avec ardeur et sincérité.

Certes, les problèmes auxquels nous faisons face paraissent autrement plus réels que de simples mensonges ou de fausses croyances. Il semble bien que le mal rôde dans les environs et que nous puissions en être victimes. Que firent Christ Jésus et ses disciples face à ce genre de difficulté? Un jour, Jésus, Pierre, Jacques et Jean arrivèrent devant une grande foule. Un homme tomba à genoux devant Jésus et le supplia: « Seigneur, aie pitié de mon fils, qui est lunatique... » Il expliqua à Jésus que l’enfant, ayant de fréquents troubles mentaux, tombait dans le feu et dans l’eau. Puis il dit: « Je l’ai amené à tes disciples, et ils n’ont pas pu le guérir. » Jésus demanda alors: « Jusques à quand serai-je avec vous ? » Lorsqu’on amena l’enfant devant lui, « Jésus parla sévèrement au démon... et l’enfant fut guéri à l’heure même ». Loin de l’agitation de la foule, les disciples demandèrent humblement à Jésus: « Pourquoi n’avons nous pu chasser ce démon? » Il leur répondit: « Cette sorte de démon ne sort que par la prière et par le jeûne. » Matth. 17:14–21.

Bien sûr, il ne s’agit pas de répéter des prières et de s’abstenir de manger pendant un certain temps. En mentionnant ce récit biblique, Mary Baker Eddy définit la prière et le jeûne comme le refus « d’admettre les prétentions des sens » The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 222.. Cette attitude ne feint jamais d’ignorer le mal. Elle nous aide comme nous en avons le plus besoin: elle nous permet de comprendre la réalité spirituelle de toutes choses et de trouver notre place dans cette réalité. Nous constatons alors que la maladie, les blessures, le péché et la pénurie peuvent être guéris spirituellement.

Comment pouvons-nous rendre ce processus plus efficace? Lors d’un discours improvisé devant un important groupe de Scientistes Chrétiens à Chicago, Mary Baker Eddy déclara: « La Science parle lorsque les sens se taisent, et alors, l’éternité de la Vérité est triomphante. » Écrits divers, p. 100. La réalité spirituelle du lien qui unit l’homme à Dieu est évidente lorsque les prétentions des sens physiques sont étouffées. Plus nous faisons taire les sens matériels et moins nous faisons confiance aux informations discordantes qu’ils nous fournissent, plus il nous devient naturel d’écouter Dieu avec humilité et de comprendre la façon dont Il nous voit. Contrairement au sens matériel, le sens spirituel révèle la perfection de Dieu et l’unité de Dieu et de l’homme, et, par conséquent, la perfection de l’homme spirituel. En d’autres termes, le sens spirituel révèle notre véritable identité, créée par Dieu. Ne semble-t-il pas alors logique d’être plein d’humilité et de reconnaître en Dieu, la Vérité divine, la source d’informations la plus importante qui soit?

Pour chercher la Vérité en toute honnêteté, nous devons être fermes dans notre détermination. En définitive, chacun aspire à trouver la Vérité divine, qui révèle l’Entendement infini et parfait, Dieu, et l’homme qu’Il aime et qu’Il a créé parfait. C’est la réalité spirituelle que nous cherchons avec ardeur. Et lorsque, grâce à une humble écoute et à la prière scientifique, nous aurons tranquillement assimilé ce qui est vrai de Dieu et de l’homme, nous serons peut-être surpris de constater que nous l’avons en quelque sorte toujours su. C’est un peu comme si, franchissant une porte jusque-là invisible, nous découvrions tout à coup que nous sommes chez nous.

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