Lorsque Nous Nous mettons à penser à l’économie — et qui n’y pense pas de nos jours — par quoi commençonsnous ? Par les sombres prédictions des économistes ? Par le déficit d’un compte en banque personnel ? Ou par Dieu ?
La Science Chrétienne nous apprend que Dieu, le bien, n’est que bonté envers Sa création. Cette création n’a donc rien à voir avec le concept ordinaire de l’homme, un homme qui n’a que trop tendance à connaître de gros déboires dans le domaine des finances. (Et dans d’autres domaines aussi !)
Ce concept mortel n’est pas l’homme, que Dieu a créé à Sa ressemblance, ainsi que nous l’assure la Bible. Puisque Dieu est l’Esprit incorporel, l’homme créé par Lui est forcément spirituel et immortel. C’est là notre véritable nature, notre être réel.
« Très bien ! penserez-vous, mais je me sens tout petit face à un tableau de l’économie des plus inquiétants. Comment cette “véritable nature” peut-elle m’aider dans la crise économique que nous traversons aujourd’hui ? »
Mes prières pour acquérir un concept différent de la substance m’ont aidé au fil des années. La substance, l’essence même de l’être, c’est l’Esprit. L’homme étant la ressemblance de l’Esprit, nous sommes entièrement spirituels, et rien de ce que nous possédons ne peut donc diminuer. Comprenant mieux que notre être réel est la ressemblance de Dieu, nous voyons nos besoins satisfaits dans une plus large mesure.
A la réflexion, qu’est-ce qui compte le plus à nos yeux ? Les possessions matérielles, ou la joie et le bonheur ? Un compte en banque bien garni, ou la sagesse et le discernement ? L’affairement humain, ou la paix intérieure et l’accomplissement ? Un emploi prestigieux et bien payé, ou la santé et l’épanouissement ? Il est certes normal de disposer de ce dont on a besoin, mais tout ce qui est réellement important et substantiel dans l’existence a son origine en Dieu seul. Lui, et Lui seul, en est la source inépuisable, et l’homme est inséparable de sa source divine. Dieu, l’Amour infini, prend toujours soin de Sa création, et cette création est parfaite et complète.
Mary Baker Eddy commence Science et Santé ainsi: « Pour ceux qui s’appuient sur l’infini, soutien constant, aujourd’hui est riche en bienfaits. » Science et Santé, p. vii. Cette promesse, « aujourd’hui est riche en bienfaits », est bien accueillie par tous, mais n’oublions pas qu’elle est assortie d’une exigence préalable: nous devons nous appuyer sur « l’infini, soutien constant », sur l’Amour infini, qui embrasse tout.
Le faisons-nous chaque jour ? Percevons-nous vraiment tous les jours que Dieu est la source permanente et inépuisable de tout bien, pour nous et pour tout le monde ? Lorsque nous nous appuyons sans cesse sur Dieu seul, nous obéissons à Christ Jésus qui nous exhorte en ces simples termes: « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Matth. 6:33.
Quand nous cherchons le royaume de Dieu, nous découvrons que le bien ne peut jamais nous manquer. Dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, Mary Baker Eddy fait cette remarque: « Totalement étrangère à ce rêve mortel, à cette illusion et cette tromperie des sens, la Science Chrétienne vient révéler que l’homme est l’image de Dieu, Son idée, coexistant avec Lui — Dieu dispensant tout et l’homme possédant tout ce que Dieu dispense. » Miscellany, p. 5.
Cela étant, nous ne sommes pas impuissants lorsque survient la pénurie. Ce peut être non seulement un manque d’argent, mais aussi d’amour, d’amitié, d’accomplissement, de bonheur, de santé. Il ne suffit cependant pas d’affirmer ce qu’est l’être véritable, il faut le vivre. Nous devons refléter dans une plus large mesure la joie, l’honnêteté, l’amour, le discernement spirituel, l’intelligence qui nous viennent de Dieu, pour comprendre ce qu’est la vraie substance et obtenir des preuves toujours plus abondantes des bienfaits que Dieu nous dispense.
Une meilleure perception du fait que l’homme est déjà parfait et complet, jointe au désir d’agir en conséquence, dissout les craintes tenaces. Nous entrevoyons notre identité véritable, spirituelle. Nous devenons plus généreux. Nous reconnaissons que nous possédons le « savoir-faire » spirituel nécessaire pour prendre de bonnes décisions. Et, ce qui est aussi important, nous constatons que Dieu nous donne le courage et la force morale dont nous avons besoin pour persévérer dans tout effort et toute décision légitimes. Nous voyons l’importance de maintenir avec fermeté, dans nos prières, le fait que l’homme est toujours sous la loi de Dieu. Et nous comprenons que cette loi ne peut être que celle du bien.
Ma famille et moi, nous avons prouvé bien des fois la portée pratique de tout cela. Comme nous l’avons constaté, lorsque nous sommes face à des difficultés financières, nous pouvons, sans délai et où que nous nous trouvions, combattre, grâce à la prière, toute croyance à la pénurie ou à la pauvreté, sachant que l’homme est de toute éternité l’enfant de Dieu, l’objet constant de Sa tendre sollicitude, toujours aimé et protégé. L’homme réel n’est pas un pion sur l’échiquier du hasard, susceptible de se faire renverser à tout moment à la suite d’une chute du marché financier ou d’une récession économique.
Nous avons tous un choix à faire, à chaque instant. Ou bien nous nous laissons emporter par le courant des croyances économiques de notre époque, ou bien nous prions pour acquérir la conviction spirituelle que l’homme est véritablement immortel, et qu’à ce titre il est gouverné uniquement par l’Entendement divin et n’est réceptif à nulle autre influence. Choisir la seconde possibilité, c’est voir la situation humaine s’ajuster. Des portes commencent à s’ouvrir et nos besoins sont satisfaits, souvent de manière tout à fait inattendue.
Mais le plus merveilleux dans tout cela, c’est que l’amour universel de Dieu devient concret. Il devient souvent réel à nos yeux avant même que nous ayons observé le moindre changement. Nous le sentons au plus profond de notre être. Nous comprenons que l’amour de Dieu ne diminue pas, qu’il est constant. Les portes du royaume de Dieu ne se ferment jamais, ainsi que nous le lisons dans l’Apocalypse: « J’ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer. » Apoc. 3:8.
La paix et une meilleure compréhension de ce qu’est la substance réelle accompagnent cette prise de conscience spirituelle. Nous cessons de nous préoccuper de la quantité de nos possessions humaines, qu’elles soient importantes ou limitées, et nous préférons recourir avec plus de fermeté aux facultés que Dieu nous a données. Nous cherchons le moyen d’aider les autres et de leur faire du bien.
Lorsque nous sommes face à des difficultés financières, acceptons de compter davantage sur Dieu. Nous verrons que toute situation qui nous force à prier pour mieux Le comprendre est une bénédiction, car cela nous fait avancer dans la bonne direction. L’adversité nous incite à penser de façon spirituelle et à agir de façon morale. Elle nous permet de comprendre ce qu’est la substance véritable. Elle nous aide à voir l’homme uniquement comme Dieu l’a créé, dans sa permanence. Elle nous force à mieux exprimer, dans nos contacts quotidiens, ce que nous savons être vrai de l’homme.
Ainsi, nos besoins sont satisfaits et nous constatons qu’aujourd’hui est vraiment « riche en bienfaits ».
Je serai avec toi, comme j’ai été avec Moïse ;
je ne te délaisserai point, je ne t’abandonnerai point...
Ne t’ai-je pas donné cet ordre:
Fortifie-toi et prends courage ?
Ne t’effraie point et ne t’épouvante point,
car l’Éternel, ton Dieu, est avec toi
dans tout ce que tu entreprendras.
Josué 1:5, 9
