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Je Suis Reconnaissant...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 1993


Je Suis Reconnaissant d’être allé à l’école du dimanche de la Science Chrétienne dès mon plus jeune âge et d’avoir pu m’unir à L’Église Mère et à une filiale de l’Église du Christ, Scientiste, alors que j’étais encore adolescent. Après être entré à l’université, j’ai suivi régulièrement les services d’une filiale et suis devenu membre de l’organisation de la Science Chrétienne à l’université. Tout cela s’est avéré, pendant cette période, source de force et d’inspiration.

Alors que j’étais en deuxième année d’université et que je me préparais à passer un certificat, mon directeur d’études m’a convoqué pour me dire qu’il était certain que je ne travaillais pas assez. A l’époque, je m’étais engagé à faire les lectures pour les réunions hebdomadaires de l’organisation de la Science Chrétienne dans notre université et à participer à la préparation d’une conférence sur la Science Chrétienne pour la communauté universitaire. Je me suis efforcé d’accepter cette remontrance en tenant compte de l’esprit dans lequel elle était faite, mais j’ai été reconnaissant de savoir que je ne pouvais pas être pénalisé parce que je m’efforçais avec sincérité de donner la priorité aux choses les plus importantes. La loi de Dieu, la loi du bien, ne saurait permettre cela.

Quelques mois plus tard, tandis que je préparais d’autres examens et que j’étais plongé dans mes livres, je me suis senti paralysé par la crainte qu’il me soit impossible de réviser tous les sujets couverts au cours de dix-huit mois de travail intensif. J’étais aussi obsédé par la pensée que la carrière d’enseignant à laquelle j’aspirais dépendait de cette unique semaine d’examens qui approchait inexorablement. Je n’ai perdu mes craintes qu’après avoir téléphoné à une praticienne de la Science Chrétienne pour lui demander de prier pour moi. Immédiatement j’ai ressenti le soutien de ses prières, car je me suis rendu compte très clairement que ma carrière ne dépendait pas des examens, mais de Dieu, que je ne pouvais qu’exprimer Son dessein et que Sa volonté était toute-puissante. J’ai vu aussi que rien ne pouvait faire obstacle à la volonté de Dieu et que le manque de temps n’était jamais un facteur déterminant.

A quelques jours du premier examen, j’ai compris que je n’avais pas le temps de tout réviser; j’ai alors été tenté de me précipiter d’un sujet à l’autre en m’efforçant désespérément de les absorber tous. Mais je savais aussi que la meilleure réponse viendrait par cette prière: « Père, que dois-je faire maintenant ? » Tandis que je disciplinais ma pensée en refusant de me laisser distraire ou effrayer, afin de pouvoir écouter les directives divines, ce qu’il fallait étudier m’est devenu évident. J’étais reconnaissant d’avoir le courage de passer sur le reste afin de m’en tenir à ce que me disait la voix intérieure.

Malgré la tension nerveuse qui régnait à l’université pendant les examens, je me sentais calme et tranquille. Encore maintenant, je m’émerveille en me rappelant que, la veille de chaque examen, j’ai été guidé à étudier quatre sujets et que, le lendemain, j’ai trouvé dans les épreuves des questions relatives à chacun de ces sujets. Imaginez avec quelle joie je faisais part des événements du jour à la praticienne !

Juste avant ma dernière année d’université, j½ai suivi le cours de Science Chrétienne: deux semaines qui se sont révélées d’une valeur inestimable. D’innombrables aspects de la Science Chrétienne ont été expliqués et rendus applicables d’une manière concrète. L’un d’eux me vient à l’esprit alors que je me souviens d’une guérison physique ultérieure qui m’a beaucoup marqué.

Un soir, je m’étais couché en ayant mal au cœur et à la tête. Je me suis réveillé dans la nuit, incapable de rester étendu ni de me tenir debout. Je me suis rendu dans mon bureau et me suis mis à l’arpenter en priant pour maîtriser la situation, mais je n’y parvenais pas. Souffrant beaucoup, je me suis assis sur une chaise, puis, me souvenant de l’inspiration ressentie lors du cours de Science Chrétienne, plusieurs années auparavant, je me suis rendu compte du ridicule de tout cela. L’étude de la Bible et de Science et Santé nous avait appris que l’homme est le reflet de l’Ame, Dieu, et qu’il exprime uniquement des qualités spirituelles. Comment alors, ce prétendu corps matériel pouvait-il me faire croire qu’il souffrait atrocement ? J’ai pensé tout particulièrement à ce qu’écrit Mary Baker Eddy au sujet de l’homme, dans Science et Santé: « Il est l’idée composée de Dieu, incluant toutes les idées justes... » Alors que je priais en m’attachant à cette pensée vivifiante, la douleur a soudain disparu et je suis retourné me coucher pour dormir tout le reste de la nuit, totalement guéri.

Le fait d’avoir un emploi m’a fourni bien des fois l’occasion de démontrer la sollicitude de Dieu. Peu après avoir trouvé mon premier poste d’instituteur, je me suis vu confié la responsabilité de diriger une section, mais sans supplément de rémunération (en raison d’un réajustement de l’échelle des salaires). Cela ne semblait pas juste, car les responsabilités qui m’incombaient se multipliaient.

Après une période particulièrement difficile, j’ai décidé de rechercher une solution par la prière. J’ai vite constaté que je ne craignais plus d’affronter l’injustice, car je comprenais qu’elle n’avait pas le pouvoir de la loi de Dieu. J’ai aussi senti que l’occasion se présenterait de résoudre le problème.

Un jour, le directeur m’a convoqué pour me reprocher la façon dont j’avais réglé certaine question dans la section. Je me suis alors rendu compte que c’était là l’occasion à saisir. J’ai donc parlé, avec fermeté mais sans colère, de l’injustice de la remontrance et de l’absence de rémunération. La façon de voir du directeur a immédiatement changé. Nous nous sommes quittés en bons termes et, peu après, les responsabilités supplémentaires ont été rétribuées. Cela a été pour moi l’occasion, parmi bien d’autres, d’apprendre cette vérité spirituelle: l’homme n’a qu’une seule activité, celle d’être employé et rétribué par Dieu. Nous lisons dans les Psaumes: « L’Éternei est mon partage et mon calice; c’est toi qui m’assures mon lot; un héritage délicieux m’est échu, une belle possession m’est accordée. »

Je suis plus reconnaissant que jamais à Dieu des occasions toujours plus nombreuses qui me sont données de servir l’église, et aussi de l’inspiration acquise grâce à l’étude de la Leçon biblique qui nous permet de servir autrui avec plus d’efficacité.


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