Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

A un Moment donné, je commençais...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1993


A Un Moment donné, je commençais à me décourager devant une difficulté physique. L’idée m’est alors venue de passer en revue les nombreuses guérisons que j’avais eues grâce à la Science Chrétienne et j’ai décidé de les noter. J’ai été très vite reconnaissante à Dieu de toutes les preuves de Son amour et de Son pouvoir de guérison.

Ainsi remplie de gratitude, j’ai repris courage et retrouvé ma confiance en Dieu. J’ai de nouveau pu exercer avec assurance la faculté, qui me vient de Dieu, d’être réceptive aux vérités spirituelles qu’Il communique. J’ai mis, dans ma Bible, la liste que j’avais dressée et j’ai repris mes activités normales. Peu après, j’étais guérie.

Il y a trois ans, notre enfant (alors bébé) a eu une forte fièvre. J’ai passé un certain temps à prier, mais la situation ne semblait pas s’améliorer. Je suis allée chercher, dans ma Bible, le papier sur lequel j’avais fait la liste de mes guérisons passées, guérisons qui constituaient autant de preuves que Dieu soutient et préserve le bien-être de l’homme. En relisant les détails de ces guérisons, je me suis rendu compte qu’en réalité, la santé de notre fils était déjà parfaite. Je me suis souvenue des paroles que Jésus prononça juste avant de ressusciter Lazare: « Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Pour moi, je savais que tu m’exauces toujours » (Évangile selon Jean). J’ai compris que le pouvoir divin était présent et, en toute confiance, j’ai ajouté la guérison de notre fils au bas de la liste. Le lendemain matin, la fièvre était tombée et, dès midi, l’enfant jouait, guéri.

En 1983, nous avons décidé, mon mari et moi, de passer un an à voyager autour du monde. A l’époque, je désirais de tout cœur me guérir de l’habitude de fumer. J’avais été élevée dans la Science Chrétienne et je fréquentais régulièrement une église filiale, mais je m’étais mise à fumer pendant mon adolescence. Je savais que cette habitude ne s’accordait pas avec les principes de la Science Chrétienne et m’empêchait de devenir membre de L’Église Mère. Je priais à ce sujet et j’espérais qu’avant notre retour à la maison, je parviendrais à me débarrasser de cette habitude. Mais le temps passait, les continents défilaient et j’étais toujours sous la dépendance du tabac.

Peu avant notre retour, nous nous sommes arrêtés en Angleterre pour rendre visite à ma tante. Après une sortie, un soir, je suis rentrée chez elle, et ma gêne a été grande lorsqu’une personne assise à l’autre bout de la pièce a fait une remarque sur la forte odeur de tabac qui imprégnait mes vêtements.

Ce soir-là, dans mon lit, le visage baigné de larmes, je me suis adressée à Dieu de tout mon cœur: « Mon Père, aide-moi. Je suis prête à Te servir. Je veux prendre position pour la Science Chrétienne en devenant membre de L’Église Mère. Mais ce n’est pas possible tant que je fume. Que dois-je faire ? » Ce désir profond et sincère me rendit la paix. Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, nous lisons: « Le désir, c’est la prière; et nous ne pouvons rien perdre en confiant nos désirs à Dieu, afin qu’ils soient façonnés et élevés avant de prendre forme en paroles et en actions. »

Vers midi, le jour suivant, je n’avais pas encore fumé une seule cigarette et j’ai pensé que c’était le moment d’en prendre une. Le goût m’en a paru fort désagréable et je l’ai jetée. Quelques heures plus tard, j’ai décidé de fumer à nouveau, mais je n’y ai trouvé aucun plaisir. L’idée que j’avais été guérie de l’habitude de fumer ne m’est venue à l’esprit que le lendemain, lorsque j’ai essayé une fois de plus, sans succés, de trouver plaisir à fumer une cigarette. C’est alors que j’ai accepté avec joie la guérison, et que j’ai jeté le reste du paquet.

Ma guérison de cette habitude s’est avérée permanente. Il n’y a eu aucun désir de recommencer et je n’ai éprouvé aucun des effets secondaires souvent associés à l’abandon des cigarettes. En fait, il m’est presque impossible d’imaginer maintenant que j’aie pu fumer. Inutile d’ajouter qu’après ma guèrison, je suis devenue membre de L’Église Mère et d’une église filiale. Depuis, j’ai suivi le cours de Science Chrétienne et occupé le poste de Première Lectrice dans mon église filiale.

J’ai décidé de conserver la liste que j’avais commencée autrefois, et je continue, au fil des ans, d’y ajouter des guérisons. A l’heure actuelle, elle en compte près de cinquante. Je suis particulièrement reconnaissante d’avoir été guérie du chagrin au moment du décès de ma sœur, d’être unie à nouveau à mon mari après une séparation, d’avoir vu notre bébé protégé lorsqu’il a mis un morceau de verre dans sa bouche, d’avoir trouvé, par un biais tout à fait inattendu, une maison qui continue d’être pour nous une bénédiction et d’avoir eu de très nombreuses guérisons physiques.

Je m’efforce toujours de mieux comprendre la nature de Dieu et du lien qui unit à l’homme à Dieu. Je peux, en toute sincérité, reconnaître avoir fait de grands progrès spirituels. Ce qui m’a incitée à envoyer ce témoignage, c’est l’un des cantiques de l’ Hymnaire de la Science Chrétienne qui dit: « Répands ton cœur en dons aimants. » J’ai éprouvé une joie immense à écrire ce témoignage, et j’en conserverai toujours le souvenir.


Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / mars 1993

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.