Ces Paroles Me vinrent à l'esprit, un dimanche, alors que, de service dans une filiale de la Science Chrétienne, je me disposais à faire la collecte. Elles furent prononcées par le roi David à l'époque de l'Ancien Testament. Devant tout le peuple, qui s'était rassemblé afin d'exprimer sa gratitude à Dieu, en offrant des contributions pour la construction du temple de Jérusalem, David proclama: « Tout vient de toi, et nous recevons de ta main ce que nous t'offrons. » I Chron. 29:14.
Le paiement de la dîme, c'est-à-dire les dons, montrent que nous reconnaissons à leur juste valeur les bienfaits qui nous viennent de Dieu. Et nous avons le privilège d'apporter notre contribution à de nombreuses reprises chaque jour. Cela n'implique pas nécessairement de verser de l'argent, mais de donner aux autres, au monde, sur le plan spirituel.
L'homme, enfant de Dieu, reflète Dieu. Il est le fruit de l'Esprit. Pour cette raison, sa substance, son intelligence, ses véritables motifs reflètent son Créateur. Par conséquent, rien ne nous appartient en propre. Ce sont les qualités, les dons, les pensées que nous avons reçus de Sa main que nous offrons, par réflexion. « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » Matth. 5:16., nous dit Christ Jésus.
Les dons expriment la gratitude. Payer la dîme, c'est obéir à Dieu, reconnaître Sa toute-puissance, Son activité parfaite exprimée dans les idées spirituelles qu'Il nous donne, dans le bien qu'Il nous dispense sans cesse. Il est plus facile d'exprimer notre gratitude lorsque tout va bien que lorsque nous sommes plongés dans les difficultés. Pourtant, c'est en reconnaissant la bonté et la puissance de Dieu, illustrées avec abondance dans la Bible, que nous surmontons les difficultés.
Une des suggestions agressives de la mortalité auxquelles tant d'églises sont confrontées aujourd'hui, c'est la croyance que les ressources financières font défaut. Mais si les membres et toute l'assistance pensent à manifester leur reconnaissance à Dieu en se consacrant davantage à Lui, les églises deviendront les remparts de l'abondance, de la guérison et de l'épanouissement spirituel.
Le prophète Malachie nous dit: « Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu'il y ait de la nourriture dans ma maison; mettez-moi de la sorte à l'épreuve, dit l'Éternel des armées. Et vous verrez si je n'ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. » Mal. 3:10.
Au cours des nombreuses années pendant lesquelles j'ai rendu à Dieu une partie de tout le bien dont Il m'a pourvue, les « écluses des cieux » se sont ouvertes à maintes reprises pour répandre la bénédiction.
Un dimanche, lors de la collecte, j'ai donné tout l'argent que j'avais dans mon porte-monnaie, avec spontanéité et une joie secrète. J'étais si heureuse de donner au service de Dieu ! L'église se préparait alors à acheter un immeuble. Le lendemain, j'ai appris que j'allais avoir un emploi temporaire; il m'a rapporté plusieurs fois ce que j'avais versé à la collecte ! Dans Science et Santé, le livre d'étude de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy explique: « Donner ne nous appauvrit pas au service de notre Créateur et ne pas donner ne nous enrichit pas. » Science et Santé, p. 79.
La dîme, ou don, que nous versons à l'église constitue un hommage sincère rendu à Dieu. Mais la meilleure contribution que nous puissions apporter à nous-mêmes, à notre église et au bien-être de l'humanité, c'est d'exprimer consciemment les qualités de Dieu et de reconnaître qu'Il ne cesse de S'exprimer dans toutes Ses idées, c'est-à-dire Ses enfants.
