Il Y A bien des années, alors que j'étais dans ma dernière année d'école, je m'arrêtai pour regarder la vitrine d'une salle de lecture de la Science Chrétienne. Dans une Bible ouverte, je lus ces paroles de Christ Jésus: « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais au Père. » Je lus aussi un passage corrélatif tiré de Science et Santé de Mary Baker Eddy. Ces passages m'impressionnèrent et je voulus savoir si les guérisons par la Science Chrétienne étaient semblables à celles que rapporte la Bible.
Le lendemain, je demandai à notre surveillante si elle avait entendu parler de la Science Chrétienne. J'appris alors qu'elle était elle-même Scientiste Chrétienne. Elle me prêta gentiment un exemplaire de Science et Santé et me parla des bienfaits qu'elle avait reçus en mettant ses enseignements en pratique.
En lisant Science et Santé pendant le week-end, je ne cessai de repenser à la première phrase de la préface: « Pour ceux qui s'appuient sur l'infini, soutien constant, aujourd'hui est riche en bienfaits. » Le lundi matin, je retournai à mes cours, sans m'apercevoir, jusqu'à ce qu'on m'en fasse la remarque, que je ne portais pas mes lunettes. Mes yeux avaient été guéris pendant que je lisais Science et Santé. Quelques mois plus tard, je passai avec succès des examens médicaux, qui comportaient un examen des yeux, pour entrer dans la marine marchande au titre d'élève officier.
Avant de quitter l'école, j'eus plusieurs guérisons. A un moment donné, quelques élèves souffrirent d'une éruption. Le médecin qui les examina à la demande de l'école déclara qu'ils ne pourraient pas retourner en cours avant plusieurs jours. Quand je m'aperçus que j'avais, moi aussi, une éruption, j'en fis part à la femme du directeur et notre surveillante me conseilla de réfléchir à la Prière du Seigneur (Évangile selon Matthieu). Ce soir-là, je reçus beaucoup d'inspiration en méditant cette prière à la lumière des enseignements de la Science Chrétienne.
Le lendemain matin, le médecin constata que j'étais complètement guéri. Il eut du mal à croire la femme du directeur lorsqu'elle fit remarquer que, la veille même, j'étais couvert de rougeurs de la tête aux pieds. Je fus autorisé à retourner en cours sur-le-champ.
Pendant la journée de sports à l'école, alors que je participais à une course, j'eus le pied transpercé en plusieurs endroits par les chaussures à crampons d'un autre coureur. J'affirmai tout de suite la vérité de ce passage qui se trouve dans Science et Santé: « Les accidents sont inconnus à Dieu, l'Entendement immortel, et nous devons abandonner la base mortelle de la croyance et nous unir à l'unique Entendement, afin de remplacer la notion de hasard par le vrai sens de la direction infaillible de Dieu et faire ainsi paraître l'harmonie. » J'eus une guérison très rapide dont furent témoins mes camarades d'école. D'ailleurs, des années plus tard, les parents de l'un d'entre eux s'en souvenaient encore très bien et ils reconnurent l'efficacité de la guérison par la Science Chrétienne.
Mes huit ans passés en mer me donnèrent souvent l'occasion de reconnaître que l'amour de Dieu guérit. Au cours de mes voyages, je visitai des ports d'Afrique de l'Ouest sans prendre de comprimés contre le paludisme. Puis un nouveau capitaine insista pour que chacun de nous prenne les comprimés dès notre départ de Londres. Malgré cela, peu de temps après que nous eûmes jeté l'ancre dans un port du Nigeria, j'eus des symptômes de paludisme.
Le médecin du port confirma le diagnostic et envoya chercher un brancard. Je mis ce temps-là à profit pour prier, et au retour du médecin, une heure plus tard, j'étais parfaitement rétabli. Le capitaine fut si impressionné qu'il n'insista plus pour que je prenne les comprimés et il me permit de reprendre mon service à bord, puisqu'aucune hospitalisation n'était nécessaire. Je n'eus plus jamais d'accès de paludisme.
Quelques années plus tard, alors que je passais des vacances en Suisse avec ma femme, je reçus un télégramme m'informant du décès de mon père. Je fus accablé de chagrin. Ma femme me rappela alors avec tendresse que la vie est éternelle et que Dieu est la Vie de l'homme. Je surmontai rapidement mon chagrin et cessai de m'apitoyer sur moi-même. Cela me permit d'assister à un dîner donné en l'honneur de mon père et d'y faire un discours. (Avant le dîner, nous assistâmes au lancement d'un bateau portant le nom de mon père et baptisé par ma mère.) Cette ferme conviction que la vie est spirituelle et qu'elle est en Dieu m'aida aussi, des années plus tard, lors du décès de ma mère.
Pendant une assez longue période, je souffris de maux d'estomac. Je priais avec sincérité et divers symptômes disparurent, bien que la douleur continuât. Puis, un jour, j'acquis la certitude que la véritable identité de l'homme est spirituelle, et la douleur cessa. C'est en percevant, avec la même clarté, que l'homme est le reflet spirituel de Dieu que j'eus, plus tard, une autre guérison par la prière, alors que j'étais immobilisé depuis une semaine en raison d'une blessure au dos. Peu après cette guérison, je fus en mesure de faire un voyage en famille à Paris et je pus me promener avec plaisir toute une semaine dans cette ville merveilleuse. Je n'ai plus eu aucun problème avec mon dos.
Nous avons eu beaucoup d'autres guérisons au cours des années, dans la famille.
Je suis particulièrement reconnaissant d'être membre de L'Église Mère. Je suis devenu membre, car j'ai le sentiment que les nombreuses activités mondiales de L'Église Mère rapprochent les nations. Il est très important de participer, avec tous les Scientistes Chrétiens, à l'influence qu'exerce notre Église sur le progrès dans le monde. J'ai aussi la joie d'être membre actif dans une église filiale.
Harwich (Essex), Angleterre