Quand J'étais Petit, s'il m'arrivait rivait quelque chose de désagréable ou s'il arrivait un malheur à un ami ou à un parent, je pensais: « C'est la vie ! » C'est ce que l'on m'avait appris et je le croyais. Après tout, je n'avais pas été tellement gâté par l'existence ! Mes parents avaient divorcé quand j'avais six ans. Par la suite, ils avaient eu tous les deux de graves problèmes de santé. Les choses n'étaient faciles ni pour eux ni pour moi. Pendant mon enfance, on n'avait cessé de me répéter: « Agis de ton mieux, il n'y a rien d'autre à faire; la vie, c'est comme ça. »
Au fil des années, j'ai tâté de la drogue, de l'alcool, j'ai essayé la méditation, l'homéopathie, la visualisation créative, tout cela traduisant un effort désespéré pour trouver la vérité. Je me refusais à accepter définitivement ce tableau négatif de la vie. J'ai donc continué ma quête.
A la fin de ma première année universitaire, j'ai décidé de m'orienter vers des études de musique. Mon nouveau camarade de chambre était Scientiste Chrétien. (Je n'avais jamais entendu parler de la Science Chrétienne.) Très vite, je me suis aperçu qu'il n'était pas comme les autres: il était rarement malade et, quand cela lui arrivait, il guérissait rapidement; il était toujours gai, prêt à aider les autres et heureux de vivre; il ne fumait ni ne buvait et il étudiait, surtout le matin, deux livres qu'il laissait sur son bureau. N'avait-il donc aucun problème ?
Un jour, je l'ai interrogé sur ces livres et je lui ai demandé quel était son secret. La conception que j'avais de la vie allait alors changer de façon radicale. Toute une série de discussions très profondes, qui se sont prolongées tard dans la nuit, m'ont permis d'en savoir davantage sur l'amour de Dieu et les vérités spirituelles si chères à mon camarade. C'était la première fois que j'entendais quelqu'un me dire que je n'avais pas à souffrir, que Dieu pouvait faire bien mieux que moi à mes meilleurs moments et que je n'avais pas à accepter que mes nombreux malheurs passés perturbent encore mon existence. Il m'a expliqué que ces malheurs ne faisaient pas partie de ma véritable identité, parce que l'homme spirituel demeure à jamais l'objet de la sollicitude de Dieu.
Touché par l'amour de Dieu, je n'ai plus rien voulu d'autre. Mon camarade m'a proposé d'aller à une école du dimanche, ce que j'ai fait, et il m'a invité aussi à une réunion de témoignage du mercredi soir. J'ai été frappé par l'amour des membres tant à l'égard de la Science Chrétienne que des personnes présentes, Scientistes Chrétiennes ou non. Ce que j'ai entendu était tellement différent de tout ce que j'avais essayé jusqu'alors que je n'en croyais pas mes oreilles.
J'ai fini par comprendre que je n'avais pas à accepter la croyance, dépassée et fausse, que le mal fait inévitablement partie de la vie. J'ai fréquenté régulièrement l'école du dimanche, je me suis acheté une Bible et Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy et, un an plus tard, je suis devenu membre de L'Église Mère.
Depuis que j'ai entrepris l'étude de la Science Chrétienne, j'ai eu des guérisons physiques manifestes: par exemple, je ne souffre plus de maux de tête ni de troubles intestinaux. Je n'éprouve plus le moindre désir de me droguer ni de boire. Mais surtout, j'ai eu une guérison morale. C'est ma vie tout entière qui a été guérie, car j'étais sur une mauvaise pente. C'est pour moi la guérison la plus importante.
J'ai vraiment beaucoup de reconnaissance envers la Science Chrétienne et envers Mary Baker Eddy, qui a été réceptive à cette merveilleuse Vérité qui guérit. Je suis reconnaissant à Christ Jésus, qui nous a donné à tous le parfait exemple. Il nous a montré que Dieu est toujours présent et que la Vie est Dieu. J'éprouve aussi une gratitude indicible envers mon camarade de chambre qui n'a pas craint de me faire connaître la Science Chrétienne, qui a fait preuve de patience en répondant à mes questions et de confiance en remettant tout entre les mains de Dieu. Maintenant, je comprends mieux que jamais ce qu'est réellement la Vie.
Boston (Massachusetts), U.S.A.