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Quand J’étais Petite, je me...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1992


Quand J’étais Petite, je me sentais tout naturellement proche de Dieu et guidée par Lui. J’avais une foi sincère en Son pouvoir de me délivrer du mal. Mes parents n’allaient pas à l’église, mais ils croyaient en Dieu et nous amenaient, mes sœurs et moi, à l’école du dimanche d’une église protestante. Je m’efforçais de mettre en pratique, dans ma vie quotidienne, ce que j’apprenais à l’école du dimanche, et j’adressais des prières à Dieu comme on me l’enseignait. Un jour, alors que j’avais la rubéole, j’ai senti la présence de Dieu et entendu très distinctement les mots: «Je suis ta Vie. » Ce message de Dieu a été un jalon essentiel dans mon développement spirituel et m’a rendue plus réceptive aux directives de Dieu.

Pendant ma première année d’études universitaires, mon père a été assassiné. Cela m’a plongée dans un sombre désespoir. Mon univers, tel que je l’avais connu jusque-là, ne serait plus jamais le même, et je ne pouvais trouver de réconfort nulle part. Je me posais des questions qui demandaient des réponses spirituelles. J’avais une soif profonde de mieux connaître Dieu et de Le comprendre vraiment. Je savais que Lui seul pouvait combler le vide que je ressentais.

Quelques mois plus tard, une amie m’a parlé des idées qu'elle avait trouvées dans un livre. Ce livre, c’était Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy; j’en ai demandé un exemplaire. Dès la première page, j’ai compris qu’il expliquait ce que j’avais déjà commencé à apprendre sur Dieu et sur le lien qui m’unissait à Lui. J’aimais beaucoup la première phrase: « Pour ceux qui s’appuient sur l’infini, soutien constant, aujourd’hui est riche en bienfaits. » Ces mots ont éclairé ma conscience désespérée. Je lisais constamment. Même en allant à mes cours ou pendant les repas, je ne pouvais pas refermer ce livre. La lumière était venue ! J’étais guérie de mon chagrin et de ma dépression.

Avec cette lumière, j'ai eu encore une autre guérison. Depuis quelque temps, j'avais des grosseurs sous le bras, causées par un virus. On m'avait opérée pour les enlever, mais elles étaient revenues. Plusieurs fois par jour, j'appliquais de l'acide dessus, mais cela ne les faisait disparaître que temporairement. Après avoir entrepris l'étude de la Science Chrétienne, j'ai pris contact avec un praticien de la Science Chrétienne pour qu'il prie avec moi. Je me rappelle m'être sentie élevée, inspirée, éclairée. J'étais guérie et ce mal n'est pas revenu.

En 1987, mon fils a eu des furoncles. A chaque instant, je m'efforçais de penser à l'être véritable de mon fils, de voir en lui une idée émanant de Dieu, l'Entendement omnipotent, qui ne crée que le bien et gouverne toutes les fonctions de l'homme réel. J'ai demandé à une praticienne de prier avec nous. Et mon fils a été guéri.

Au printemps 1990, mon autre fils a été guéri d'une pneumonie. Nous avons prié ensemble; sa force spirituelle a été un facteur décisif dans la guérison. Sa monitrice de l'école du dimanche est également venue lui rendre visite pour lui exprimer son affection et son soutien. Une phrase de Science et Santé m'a été très utile pendant cette période. La voici: « Que ni la crainte ni le doute n'obscurcissent votre sens lumineux et votre calme confiance que la récognition de la vie harmonieuse — comme l'est éternellement la Vie — peut détruire tout sens douloureux de ce qui n'est pas la Vie ou toute croyance en ce qu'elle n'est pas. »

A un moment donné, je luttais pour élever mes pensées et m'en remettre totalement à Dieu, l'Entendement divin. Il m'est alors venu nettement à l'esprit que l'Entendement divin, sur lequel nous nous appuyions, avait tout pouvoir de détruire la maladie et la souffrance. A partir de ce moment-là, je me suis sentie en paix. L'état de mon fils s'est amélioré de jour en jour et il a été complètement guéri.

Dieu est véritablement ma Vie, comme j'en avais reçu l'assurance quand j'étais enfant. La Science Chrétienne est le Consolateur promis; Christ Jésus avait annoncé que son Père — et le nôtre — nous l'enverrait. Je rends gloire à Dieu et je Le remercie de ce don merveilleux !


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