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En 1941, J'ai assisté pour la première...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1992


En 1941, J'ai assisté pour la première fois au service d'une église filiale du Christ, Scientiste. Les passages de la Bible et de Science et Santé de Mary Baker Eddy que j'y ai entendu lire et les témoignages de guérison que j'y ai écoutés ont fait une telle impression sur moi que j'ai tout simplement décidé de devenir Scientiste Chrétienne. Depuis ce moment-là, de nombreuses guérisons se sont produites dans ma vie.

Pendant l'hiver 1987, j'ai souffert d'un gros rhume qui me faisait beaucoup tousser. J'avais des cours importants à suivre et je ne voulais pas les manquer. Comme les cours avaient lieu le soir, je m'emmitouflais bien avant de sortir.

Un matin en me réveillant, j'ai commencé à tousser très violemment et j'ai remarqué que je crachais du sang. Cela m'a étonnée. J'ai pris mon livre Science et Santé pour y chercher quelque chose susceptible de m'aider. J'ai pensé que je n'avais pas à avoir peur, parce que la maladie, sous quelque forme qu'elle se présente, n'est pas créée par Dieu et ne possède pas le pouvoir qu'elle semble avoir. Puis, j'ai lu le passage suivant: « Que la discordance, quels que soient son nom et sa nature, ne se fasse plus entendre, et que le sens harmonieux et vrai de la Vie et de l'être prenne possession de la conscience humaine. » J'ai beaucoup réfléchi à cette vérité spirituelle dans les jours qui ont suivi.

Comme le mal persistait et que je ne voulais pas manquer mes cours, j'ai décidé d'en parler à une praticienne de la Science Chrétienne. Elle m'a assuré qu'elle allait prier pour moi. Je me suis efforcée de spiritualiser ma pensée en me percevant telle que je suis véritablement, l'idée spirituelle de Dieu, créée à Son image. Bientôt, j'ai été complètement guérie. Je suis très reconnaissante à Dieu de cette guérison.

Un jour, en rentrant chez moi après avoir fait des courses, j'ai traversé un terrain de football devant lequel je passe souvent. Il y avait là un cheval attaché, en train de brouter. J'ai vu la corde qui le retenait, mais je ne me suis pas rendu compte qu'elle était enroulée sur elle-même; j'ai pensé qu'étant donné la distance, je pouvais passer. Soudain, j'ai senti un choc violent à la tête et je me suis effondrée par terre. L'animal m'avait donné un coup de sabot. J'ai essayé de me relever, mais je suis retombée. Voyant le cheval prêt à attaquer de nouveau, j'ai affirmé du fond du cœur la toute-présence de Dieu. Je suis sûre que c'est ce qui m'a sauvée, parce que, de façon assez inexplicable, l'animal s'est détourné et s'est éloigné sans me toucher.

Alors, je me suis levée et j'ai remercié Dieu de m'avoir protégée. Je savais que ce cheval avait déjà attaqué d'autres personnes. Quelques instants plus tard, j'ai senti le sang couler le long de mon cou. J'ai réussi à rentrer chez moi.

Là, j'ai pris le livre Science et Santé et j'y ai lu le passage suivant: « Le Christ, la Vérité, fut démontré par Jésus pour prouver le pouvoir de l'Esprit sur la chair — pour montrer que la Vérité se manifeste par ses effets sur l'entendement et le corps humains, en guérissant la maladie et en détruisant le péché. » J'ai senti que la présence du Christ m'avait protégée et allait me guérir complètement de tous les effets de ce choc.

Sur le plan physique, j'ai été vite guérie, mais il me restait encore à me libérer d'une peur persistante de l'animal. Cette crainte a été surmontée quand j'ai accepté ce que dit la Bible dans la Première épître de Jean: « La crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte. » J'ai ressenti une grande confiance en Dieu et beaucoup de gratitude pour Sa sollicitude.

J'ai aussi compris que la loi de Dieu est toujours présente. J'ai vu cette phrase de la Genèse qui dit que « Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce » comme une affirmation de l'empire absolu que Dieu exerce sur Sa création spirituelle. Je n'avais donc pas à éprouver la moindre animosité à l'égard de ce cheval ni de son propriétaire, et je n'avais pas non plus à accepter que le mal doive faire partie de la véritable nature de qui que ce soit ni du moindre animal, puisque la création spirituelle est entièrement bonne. Pour ce qui est du danger potentiel lié au fait que les chevaux et les gens utilisaient le même terrain, je peux dire que les chevaux ne sont plus laissés en liberté à cet endroit. Les propriétaires ont trouvé une autre solution et, maintenant, tout le monde peut traverser le terrain en paix. Je suis reconnaissante à la praticienne qui m'a aidée par la prière à ce moment-là.

Je suis très reconnaissante de savoir que Dieu est toujours avec nous, qu'Il nous donne la santé, la paix et le bonheur dans la vie.


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